Yaël Braun-Pivet : la coalition n’est plus une option, mais une « obligation »

Entrevue 1

Yaël Braun-Pivet, la présidente sortante de l’Assemblée nationale, souligne la nécessité de former une coalition, affirmant que cela est désormais une « obligation » et non plus une simple option. Après avoir plaidé pour une coalition avant la dissolution, elle estime que l’exercice du pouvoir à l’issue des législatives sera inévitablement plus « parlementaire ».

Lors d’un déplacement de campagne dans sa circonscription au Vésinet (Yvelines), Braun-Pivet a mis en avant la capacité de former une coalition de partis responsables et républicains désireux de faire avancer la France. « Aujourd’hui, la coalition, ça n’est pas une option, c’est une obligation pour préserver la France qu’on aime », a-t-elle déclaré.

Attachée à un rééquilibrage des pouvoirs en faveur du Parlement, la députée sortante a affirmé que le cadre institutionnel actuel permet une pratique du pouvoir beaucoup plus parlementaire, ce que la coalition impliquerait nécessairement. À la question de savoir si la majorité allait s’autonomiser vis-à-vis du président de la République après les législatives, elle a précisé : « Ce n’est pas une question d’autonomisation. La majorité procède du Président de la République. Mais la coalition que nous appelons de nos vœux, avec Édouard Philippe, François Bayrou, Gabriel Attal, et moi-même, elle va procéder du Parlement. C’est extrêmement différent. »

Réitérant son souhait de retrouver le perchoir après les élections, Braun-Pivet a ajouté : « Je pense que dans une Assemblée nationale très complexe à diriger, où l’on aura de nombreux groupes politiques, j’ai prouvé que j’étais capable de la faire fonctionner, et c’est probablement de cela qu’on aura besoin. »

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