Alors que la nomination du prochain Premier ministre est en suspens jusqu’à la mi-août, le profil de Xavier Bertrand, président des Républicains (LR) de la région des Hauts-de-France, émerge comme une option sérieuse pour certains membres du gouvernement démissionnaire, particulièrement au sein de l’aile droite de la macronie.
Bien que Xavier Bertrand ait souvent exprimé son désaccord avec les politiques d’Emmanuel Macron, il pourrait représenter une solution consensuelle à droite. Cette considération prend encore plus de poids avec le refus de Laurent Wauquiez de rejoindre une coalition gouvernementale. L’ancien ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé sous Nicolas Sarkozy, de 2010 à 2012, est décrit par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, comme « un homme politique avec une très grande compétence ». Darmanin a d’ailleurs évoqué « ses amitiés » avec Bertrand, soulignant son soutien potentiel à sa candidature.
D’autres membres du gouvernement démissionnaire, tels que Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État chargée de la Ville, louent également les qualités de Xavier Bertrand. Elle l’a qualifié de « grand républicain » et de « grand président de région », appuyant son statut de candidat sérieux pour Matignon.
Pendant ce temps, à gauche, Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire, intensifie ses efforts pour être considérée pour le poste de Première ministre. Elle multiplie les apparitions médiatiques et les déplacements pour faire pression sur le président Macron. Les discussions restent vives, et les deux camps cherchent à influencer la décision présidentielle.