Dans une évolution préoccupante concernant la confidentialité numérique, un responsable de l’application WhatsApp a révélé que des dizaines d’utilisateurs, parmi lesquels des journalistes et des membres de la société civile, ont été ciblés par l’entreprise israélienne Paragon Solutions, spécialisée dans les logiciels espions. Cette révélation a suscité des inquiétudes quant à l’utilisation de ces technologies pour cibler des individus et la société civile, menaçant ainsi la liberté d’expression et les droits humains.
Le responsable a ajouté que WhatsApp a envoyé une lettre à Paragon après l’attaque, lui demandant de cesser ces activités.
Dans un communiqué, WhatsApp a affirmé qu’elle « continuera à défendre la capacité de communiquer en toute confidentialité ».
L’entreprise israélienne Paragon Solutions, spécialisée dans les logiciels espions, a refusé de commenter ces accusations.
Le responsable de WhatsApp a déclaré que l’entreprise avait détecté une tentative de piratage visant environ 90 utilisateurs de sa plateforme.
Ce responsable, qui a préféré garder l’anonymat, a précisé que la société n’a pas pu identifier l’identité ou l’emplacement des utilisateurs ciblés, mais a confirmé qu’ils incluaient un nombre indéterminé d’activistes de la société civile et de journalistes.
Il a également indiqué que WhatsApp avait réussi à « déjouer » l’attaque par la suite.
Le responsable s’est abstenu de révéler comment WhatsApp a pu déterminer que Paragon était derrière cette tentative d’intrusion.
Il a ajouté que l’entreprise avait informé les autorités chargées de l’application de la loi ainsi que ses « partenaires dans le secteur de la cybersécurité » de cette attaque, sans toutefois fournir plus de détails.