Les États-Unis ont entamé des contacts directs avec le Hamas, rompant ainsi avec leur politique de ne pas négocier avec des groupes classés comme terroristes depuis 1997. L’envoyé spécial américain pour les otages, Adam Boehler, a été autorisé à mener ces discussions, confirmées par la Maison-Blanche. Israël a été consulté en amont, selon un communiqué du bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahou.
Selon des responsables du Hamas, plusieurs échanges ont eu lieu ces derniers jours, notamment à Doha, portant sur la situation des prisonniers israéliens détenteurs de la nationalité américaine. À ce jour, cinq otages américains sont toujours détenus à Gaza, dont quatre sont présumés morts. Donald Trump a exigé leur libération immédiate, affirmant qu’il s’agissait du « dernier avertissement ».
Dans le même temps, Israël poursuit ses opérations militaires contre le Hamas. Le nouveau chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a déclaré mercredi que la mission de destruction du mouvement islamiste était « loin d’être terminée », laissant présager une possible reprise des combats si aucune avancée diplomatique n’est trouvée.