L’administration américaine a averti l’Iran des conséquences potentielles d’une ingérence dans l’élection présidentielle américaine de 2024. Cette mise en garde fait suite à des allégations selon lesquelles l’équipe de campagne de Donald Trump aurait été victime d’un piratage attribué à des « sources étrangères », présumées iraniennes.
Vedant Patel, porte-parole du Département d’État, a déclaré que les tentatives d’ingérence de l’Iran dans les élections américaines n’étaient pas nouvelles et que les États-Unis avaient déjà exprimé leurs préoccupations quant à la cyberactivité iranienne. Il a ajouté que Washington disposait de divers outils pour tenir l’Iran responsable et qu’il n’hésiterait pas à les utiliser.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, a redirigé les questions sur le piratage vers le FBI et le ministère de la Justice, tout en se référant à un rapport précédent indiquant que l’Iran tentait d’influencer l’élection américaine. L’équipe de Trump a accusé l’Iran d’être derrière le piratage, affirmant que des documents internes avaient été obtenus illégalement pour interférer dans le processus démocratique des États-Unis.
En parallèle, la situation au Proche-Orient suscite également des inquiétudes croissantes. Les États-Unis craignent une attaque iranienne « conséquente » contre Israël dans un avenir proche. John Kirby a précisé que cette menace avait été discutée lors d’une réunion entre le président Joe Biden et les dirigeants des principales puissances européennes, qui ont exprimé leur appel à Téhéran pour qu’il renonce à ses menaces.
Le président iranien a affirmé que son pays se réservait le droit de répondre à toute agression contre lui. Les tensions sont exacerbées par les récents événements, notamment l’assassinat de hauts responsables du Hamas et du Hezbollah, que l’Iran impute à Israël. La situation pourrait compliquer les discussions prévues sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et sur la libération des otages israéliens détenus dans la région.