À partir de ce mercredi 2 avril, les citoyens de l’Union européenne, ainsi que les ressortissants de la Suisse, de la Norvège, de l’Islande et du Liechtenstein devront impérativement se munir d’une autorisation de voyage électronique (ETA) pour entrer au Royaume-Uni, en plus de leur passeport. Cette nouvelle mesure marque un durcissement des règles d’entrée post-Brexit, déjà en place depuis janvier pour d’autres nationalités.
Un visa numérique à 12 euros… bientôt 19
Inspirée de l’ESTA américain ou de l’AVE canadien, cette autorisation coûte actuellement 12 euros (10 livres), mais son tarif passera à 19 euros dès le 9 avril. Valable deux ans, l’ETA permet de séjourner jusqu’à six mois sur le sol britannique pour le tourisme. La demande se fait en ligne, via l’application ou le site officiel UK ETA, et la réponse est généralement délivrée sous 72 heures. En cas d’erreur ou de refus, les frais engagés ne sont pas remboursés.
Cette formalité, qui pourrait rapporter au Royaume-Uni quelque 500 millions d’euros par an, suscite déjà des critiques, notamment de la part des professionnels du tourisme qui craignent un frein aux voyages. Seuls les citoyens britanniques, les Irlandais, les titulaires d’un titre de séjour au Royaume-Uni et les mineurs européens en voyage scolaire sont exemptés de cette nouvelle obligation.