Vincent Jeanbrun veut retirer la gestion du périphérique à Anne Hidalgo

Entrevue 1

Le député du Val-de-Marne, Vincent Jeanbrun (Droite Républicaine), a déposé une proposition de loi visant à retirer à la maire de Paris, Anne Hidalgo, le contrôle exclusif du boulevard périphérique. Cette initiative intervient le jour même où la vitesse sur cet axe est abaissée à 50 km/h, une mesure fortement critiquée par Jeanbrun, qui la juge non justifiée et prise sans consultation ni étude d’impact.

Jeanbrun défend l’idée que le périphérique est un axe d’importance régionale et non seulement parisienne. « Les Parisiens ne représentent que 18 % des usagers, contre 43 % pour les habitants de la petite couronne et 23 % pour ceux de la grande couronne », rappelle le député dans son texte. Il propose que la gestion du boulevard soit partagée entre la région Île-de-France, Paris et les départements limitrophes via Île-de-France Mobilités (IDFM), présidée par Valérie Pécresse, proche de Jeanbrun.

Le député critique également le manque de concertation et l’absence d’une phase test pour cette réduction de la vitesse, qu’il perçoit comme socialement injuste, inefficace écologiquement, et économiquement coûteuse. À l’inverse, Anne Hidalgo défend cette mesure dans le cadre de son « plan climat 2026-2030 », la présentant comme nécessaire pour réduire la pollution et améliorer la santé publique des 500 000 habitants vivant à proximité du périphérique.

Bien que la proposition de loi soit soumise à l’examen parlementaire, son inscription à l’ordre du jour reste incertaine. Pour soutenir son initiative, Jeanbrun compte lancer une pétition en ligne, espérant ainsi mobiliser l’opinion publique contre la décision d’Anne Hidalgo.

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