Vincent Jeanbrun (LR) sur Rachel Kéké (LFI) : « elle m’a souhaité la mort de mes enfants »

Entrevue 1

Le député LR et maire de L’Haÿ-les-Roses, Vincent Jeanbrun, a exprimé son indignation ce lundi 16 septembre lors d’une interview face à Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio. Il est revenu sur un échange tendu qu’il avait eu avec l’ancienne députée de La France Insoumise (LFI), Rachel Kéké. Cette dernière avait déclaré publiquement que « la police tue des enfants », une affirmation qui avait déjà suscité une vive controverse.

Jeanbrun a relaté l’incident en rappelant qu’en tant que maire, il avait accueilli Rachel Kéké dans un cadre républicain, malgré leur divergence d’opinions. Lorsqu’il l’a confrontée à sa déclaration, la députée lui aurait répondu de manière choquante : « Vous ne pouvez pas comprendre, vous êtes blanc, vous êtes riche. […] J’aimerais bien que la police tue vos enfants, pour que vous vous rendiez compte de ce que ça fait. » Ces paroles ont profondément marqué le maire, qui dénonce la radicalité de certains élus de LFI.

Le député s’inquiète de la montée d’un discours de haine et de violence qu’il observe au sein du parti de Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, des figures comme Rachel Kéké ou Sébastien Delogu, un autre député LFI qu’il accuse d’avoir attisé la colère des jeunes dans sa ville, ne cherchent pas à construire mais à semer le chaos.

Pour Jeanbrun, cette dérive idéologique au sein de LFI met en péril les valeurs républicaines et creuse un fossé entre la gauche traditionnelle et les courants plus extrêmes. Il appelle à distinguer les forces de gauche républicaines, nécessaires au débat démocratique, de ceux qui, selon lui, propagent une politique du désordre et de la discorde.

Le maire de L’Haÿ-les-Roses conclut en soulignant l’importance de rassembler autour de l’idéal républicain et de rejeter ceux qui, par leurs discours, nourrissent la violence et la division.

Thumbnail