La compromission n’en finit pas pour les dissidents Les Républicains. Après Gérard Larcher dans les Yvelines ou Philippe Juvin dans les Hauts-de-Seine, c’est au tour du maire LR Vincent Jeanbrun de choisir son camp.
Élu à la mairie de l’Haÿ-les-Roses dans le 94 depuis 2014, Vincent Jeanbrun fait partie des nombreux frondeurs ayant réclamé l’exclusion d’Eric Ciotti des Républicains et la démission de son poste de président de parti.
Conseiller régional d’Ile-de-France, c’est désormais un mandat national que vise Vincent Jeanbrun, candidat dans la 7e circonscription du Val-de-Marne à l’occasion de ces législatives anticipées.
« Fidèle à mes convictions, sans alliance contre-nature ni compromission, je porterai les valeurs qui unissent la droite, le centre et tous les défenseurs de la République.
La majorité présidentielle a choisi de ne pas présenter de candidat et de m’apporter son soutien dès le 1er tour. J’accueille cette décision avec responsabilité. » explique-t-il dans un communiqué sur son compte X.
Pour les électeurs de droite, une question reste en suspend : quelles sont donc ces « valeurs qui unissent la droite, le centre et tous les défenseurs de la République », vantées par Vincent Jeanbrun ?
Et si un deuxième tour Front-Populaire – RN avait lieu dans sa circonscription, quel serait son choix ? Le chaos des émeutiers qui ont incendié sa maison familiale à coup de voiture bélier en juillet dernier ou la Bardellisation de la société ?
Marie Falicon