Viktor Orban prêt à sabrer le champagne en cas de victoire de Trump en 2024

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Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a de nouveau manifesté son soutien à Donald Trump, promettant une célébration en grande pompe si le candidat républicain est élu lors de l’élection présidentielle américaine du 5 novembre 2024. Lors d’une conférence de presse à Strasbourg, en marge d’une séance plénière du Parlement européen, Orban a déclaré : « Ce que nous ferons ? Nous ouvrirons plein de bouteilles de champagne ! »

Le dirigeant hongrois a également souligné que l’élection de Trump pourrait coïncider avec un sommet des dirigeants européens prévu à Budapest le 7 novembre, une date idéale selon lui pour discuter du programme de l’ancien président américain. Orban a notamment évoqué la promesse de Trump de mettre fin à la guerre en Ukraine, insistant sur la nécessité pour l’Union européenne de se préparer à cette éventualité. « Nous, Européens, n’aurons pas de temps à perdre. Il nous faudra réfléchir aux étapes suivantes dès que possible », a affirmé le leader nationaliste, qui critique régulièrement les sanctions contre la Russie et s’oppose à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE.

La proximité entre Orban et Trump n’est pas nouvelle. Le dirigeant américain a souvent loué Orban, le qualifiant d’« homme fort, intelligent et dur ». Cette connivence est telle que la présidence hongroise de l’UE, qui a débuté en juillet, arbore le slogan « Make Europe Great Again », une référence directe au fameux « Make America Great Again » de Trump.

En juillet dernier, Orban avait entrepris une « mission de paix » controversée, se rendant à Kiev, Moscou et Pékin, provoquant l’agacement des autres dirigeants européens. Ce nouvel élan en faveur de Trump ne fait que renforcer la position singulière de la Hongrie au sein de l’Union européenne, marquée par une opposition croissante aux politiques communes, notamment en matière de sanctions contre la Russie.

Orban, dont le gouvernement exerce la présidence tournante de l’UE pour six mois, semble prêt à aligner son agenda politique avec celui de Trump, tout en continuant à défendre une vision conservatrice et nationaliste de l’Europe.

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