Alors que l’armée ukrainienne fait face à une grave pénurie de soldats, une unité spéciale du gouvernement de Kiev mène des contrôles rigoureux et procède à des réquisitions forcées d’hommes en âge de combattre.
Sous l’acronyme TCK, qui signifie « Centre territorial de recrutement et d’accompagnement social », cette branche de la police nationale ukrainienne, appuyée par les services de renseignement et le ministère de l’Intérieur, s’est imposée comme un acteur redouté du conflit. Elle installe des barrages dans les rues et les lieux publics des grandes villes, traquant les hommes mobilisables pour renforcer une armée affaiblie par trois ans de guerre et de lourdes pertes sur le front.
La crainte de l’enrôlement forcé dans l’armée pousse la population à se cacher
À Kharkiv, deuxième ville du pays avec environ 1,4 million d’habitants et située près de la ligne de front, dans le nord-est du pays, cette pression se fait particulièrement sentir. La crainte de l’enrôlement forcé pousse la population à s’organiser. Des réseaux de solidarité s’activent pour protéger ceux qui refusent de partir au combat, considérant la guerre comme une cause perdue. Certains jeunes hommes capturés ont dû payer leur liberté et vivent désormais dans la peur constante d’être repris.
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos circulent montrant les tentatives d’enrôlement forcée, véritable terreur de la population. En voici quelqu’unes, qui reflètent la terreur que vit aujourd’hui la population ukrainienne, plus que jamais dans l’attente d’une paix durable…