À l’approche des Jeux paralympiques, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a dévoilé son ambition de rendre les treize lignes historiques du métro parisien accessibles aux personnes à mobilité réduite. Lors d’une conférence de presse lundi 26 août, elle a proposé de lancer un vaste chantier, dont le coût est estimé entre 15 et 20 milliards d’euros. « Un métro pour tous », a déclaré Pécresse, qui considère ce projet comme le grand chantier de la prochaine décennie.
Aujourd’hui, seuls 25 % des stations de métro, tram et RER dans Paris sont accessibles, malgré des efforts réalisés en vue des Jeux. Pécresse a souligné que ce manque d’accessibilité est un « point noir » du réseau, même si 100 % des lignes de bus sont désormais adaptées aux personnes en fauteuil roulant. Pour financer ce projet d’envergure, la présidente de région propose un partage à parts égales entre la région, l’État et la Ville de Paris.
Pécresse estime que ce chantier nécessitera environ vingt ans pour être achevé, tout en reconnaissant que certaines stations pourraient présenter des « impossibilités techniques » en raison de la configuration du métro dans un Paris très urbanisé. Si ce projet aboutit, il pourrait améliorer considérablement la mobilité des personnes en situation de handicap dans la capitale, marquant une avancée majeure pour l’inclusion.
Alice Leroy