Valérie Lacroute (LR) dénonce le pacte de « non agression LR-Renaissance »

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Valérie Lacroute, présidente de la fédération des Républicains (LR) de Seine-et-Marne, a exprimé publiquement son mécontentement après les décisions de son parti concernant les investitures législatives. Cette annonce a provoqué des tensions internes significatives, Lacroute ciblant particulièrement Jean-François Copé et Jean-François Parigi.

Lacroute, initialement investie par la Commission nationale d’investiture des LR pour la 2e circonscription de Seine-et-Marne, a révélé que des négociations internes ont abouti à une demande de retrait de sa candidature. « Pour la première fois depuis 1967, la droite républicaine historique ne sera pas représentée dans cette circonscription, au grand dam de nos fidèles électeurs et militants, » a-t-elle déclaré.

Dans un post Facebook franc, Lacroute a détaillé comment certains élus départementaux des LR, en collaboration avec les majorités Horizons et Renaissance, ont négocié un pacte de non-agression impliquant quatre circonscriptions. Cet accord a permis aux LR de sécuriser les 3e et 4e circonscriptions en échange des 2e et 5e. Lacroute a été informée de cet arrangement par SMS, lui demandant de retirer sa candidature.

Lacroute, également maire de Nemours et conseillère régionale, a souligné son engagement envers la 2e circonscription, où elle a été députée pendant huit ans. Elle a critiqué les manœuvres en coulisses, affirmant, « Je me suis retirée parce que je n’ai pas voulu ajouter du chaos au chaos, mais ce qui vient de se passer, c’est tout ce que je déteste. On va dégoûter les électeurs. Ils feront ce qu’ils veulent. Libre à eux de faire leur choix. »

Interrogée sur son avenir et celui des LR, Valérie Lacroute n’exclut pas de « fermer la porte pour en ouvrir une autre ». « J’attends de voir ce que vont donner les résultats. Mais pas question de lâcher la présidence de la fédération départementale des Républicains pour laisser la place à ceux qui font le choix des petits arrangements. En attendant, je vais poursuivre mon travail politique en local. »

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