Dans le cadre des élections européennes, un conflit électoral fait rage entre Valérie Hayer, candidate de la majorité présidentielle, et Manon Aubry de la France insoumise. La tension est montée d’un cran lorsque Valérie Hayer a annoncé ce jeudi dans la matinale de TF1 son intention de porter plainte contre sa rivale insoumise pour diffamation.
La polémique a éclaté après qu’un tweet de Manon Aubry, datant du 3 mai, ait accusé plusieurs eurodéputés, dont Valérie Hayer, d’avoir des revenus supplémentaires provenant d’entreprises, de lobbys ou d’États étrangers. L’image accompagnant le tweet visait à dénoncer ces pratiques et poinrer du doigt des montants allégués de 12 000 à 60 000 euros pour Valérie Hayer.
Face à ces allégations, Valérie Hayer a vivement réagi, qualifiant les accusations d' »inadmissibles et scandaleuses ». Elle a affirmé qu’elle allait déposer plainte dans les prochains jours, dénonçant le manque de vérité dans les attaques de ses adversaires.
Dans sa défense, Valérie Hayer a expliqué que ses revenus supplémentaires étaient liés à des fonctions d’élue locale qu’elle avait exercées de 2015 à 2021 en tant que conseillère départementale en Mayenne. Elle rejette ainsi toute implication dans des activités controversées.
De son côté, Manon Aubry n’a pas reculé, se félicitant d’avoir soulevé le débat sur les rémunérations annexes des eurodéputés. Elle a insisté sur la nécessité d’interdire ces pratiques pour assurer la transparence et la responsabilité des élus européens envers leurs électeurs.
Alors que Valérie Hayer ne nie pas les sommes évoquées, mais les rattache à des mandats électoraux locaux en Mayenne, son différend avec Manon Aubry réside dans l’interprétation et la présentation de ces revenus supplémentaires. Cette plainte semble revêtir un caractère largement basé sur des enjeux de communication politique.