Marie-Christine Parolin, conseillère régionale d’Occitanie et candidate défaite aux législatives, a été exclue du groupe Rassemblement National (RN) de la région. Cette décision a été prise en raison de ses propos controversés concernant la devise « Travail, Famille, Patrie », associée au régime de Vichy.
Propos controversés et exclusion
Lors d’un débat radiophonique fin mai, Parolin avait répondu « Tout à fait » lorsqu’on l’avait accusée de vouloir remplacer la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » par celle du régime de collaboration de Philippe Pétain. Cette déclaration a été relancée début juillet par son adversaire Laurent Alexandre, quelques jours avant le deuxième tour des élections législatives. Alexandre a utilisé les propos de Parolin pour mobiliser les électeurs contre elle, dénonçant une possible dérive extrémiste.
Réaction du RN
Yoann Gillet, nouveau président du groupe RN au Conseil régional d’Occitanie, a annoncé l’exclusion de Parolin, affirmant que ses propos n’étaient pas conformes à la ligne du parti. Elle sera également convoquée devant les instances disciplinaires du RN.
Cas similaire dans le Grand Est
Laurent Gnaedig, un autre candidat RN aux législatives, s’est retrouvé dans une situation comparable après avoir déclaré que les propos de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz n’étaient « pas antisémites ». Suite à cette controverse, il a été radié du groupe au Conseil régional du Grand Est et est désormais non-inscrit, une mesure qu’il a prise pour protéger le groupe RN des retombées médiatiques négatives.