Un règlement de comptes qui vire à la fusillade en pleine zone résidentielle. Samedi 8 mars, le pavillon d’une adjointe au maire de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) a essuyé une rafale de tirs à l’arme de guerre. Quinze impacts de balles ont été relevés sur la façade et un mur du domicile, tandis que 23 douilles jonchaient le sol.
Ce lundi, Mohammed R., 21 ans, a été interpellé et placé en garde à vue. À l’origine de ce chaos ? Un simple différend routier qui a dégénéré en expédition punitive.
Tout commence dans l’après-midi lorsqu’un automobiliste et son fils sont pris en chasse par les passagers d’un autre véhicule. Quelques heures plus tard, une dizaine d’individus, armés et cagoulés, se présentent devant leur domicile, cherchant l’affrontement. L’altercation tourne court, mais le calme est de courte durée.
Vers 20h40, un homme cagoulé, ganté et lourdement armé revient sur les lieux et ouvre le feu sur le pavillon, transformant un simple désaccord en une scène de guerre urbaine. Les enquêteurs s’affairent désormais à établir les responsabilités et à retrouver d’éventuels complices. La violence inouïe de cette affaire soulève une question inquiétante : comment un simple différend sur la route a-t-il pu aboutir à un tel déchaînement de violence ?