“Je vais mourir, je vais mourir”: un pompier révèle des détails glaçants sur la mort d’Adèle dans l’incendie de la rue Erangler

“Je vais mourir, je vais mourir”: un pompier révèle des détails glaçants sur la mort d'Adèle dans l’incendie de la rue Erangler

C’est le jour du 5 février 2019 qu’un incendie a coûté la vie à de nombreuses personnes dans la rue Erangler, dans le XVI arrondissement à Paris. Le procès contre le coupable de cet incendie a été initié, mais c’est le témoignage d’un pompier ayant entendu les dernières paroles d’Adèle Gorgatchev qui a glacé le sang de toute la cour.

Qui est le coupable de cet incendie?

C’est seulement très récemment que le procès d’Essia Boularès a commencé. Cette femme agee de 44 ans avoue être la coupable de l’incendie qui a eu lieu dans la rue d’Erangler.

Essia Boularès est atteinte de troubles psychiatriques, et ce serait la raison pour laquelle cette femme aurait mis le feu à l’immeuble, suite à une embrouille qu’elle a eu avec un voisin.

C’était 250 pompiers qui avaient été mobilisés pour essayer de calmer cet énorme incendie,  ils racontent avoir étés témoins d’une scène d’une incroyable violence, pendant laquelle 10 personnes avaient perdu la vie.

Sachant qu’Essia Boularès n’est pas en pleine possession de ses capacités cognitives, on n’est pas sûr de quel verdict donnera la cour au sujet de cet incendie. Pour l’instant ce sont des témoignages qui passent à la cour, des témoignages assez effrayants.

Un pompier retransmet les derniers instants d’Adèle Gorgatchev

Ce Mardi 14 février, durant le procès d’Essia Boularès, plusieurs témoignages sont passés à la cour, mais un pompier est venu avec un témoignage des plus touchants. Il vient retransmettre les dernières paroles d’Adèle Gorgatchev qu’il aurait entendu pendant les 49 dernières minutes de la jeune femme.

C’était pendant un appel que la mère d’Adèle avait fait pour alerter les pompiers de l’incendie dans lequel sa fille risquait de perdre la vie. Le pompier a ajouté Adèle à l’appel et c’est là que le pompier a entendu les derniers mots d’Adèle Gorgatchev.

Au début Adèle était en panique, elle criait et disait que tout était en train de se casser chez elle

“Il y a toutes les fenêtres qui pètent chez moi”

Le pompier lui conseille alors de rester sur son balcon qui se trouve au huitième étage et de se couvrir avec un drap, pendant que les pompiers essaient de la secourir.

Image de l’immeuble ou se trouvait Adèle Gorgatchev pendant l’incendie du 5 février 2019
Image de l’immeuble ou se trouvait Adèle Gorgatchev pendant l’incendie du 5 février 2019

Mais Adèle se rends vite compte qu’elle ne survivra pas à cet incendie

“Là je vais mourir, je vais mourir, il y a le feu, je suis bloquée. Maman il faut qu’ils viennent me chercher maintenant je vais mourir, maman je prends feu, je prends feu.”

C’est alors qu’elle décide de faire un message d’adieu à sa mère

“Je suis désolée pour toi maman, c’est fini pour moi. C’est pas grave maman, j’étais très heureuse. C’est pas grave maman, j’ai vécu ce que je voulais vivre.”

Les deux parents sont brisés et en deuil pour leur fille, le père d’Adèle ne savait pas quoi dire, mais sa mère a décidé de faire part de l’admiration qu’avait Adèle pour les pompiers.

“Ma fille avait une aura pour les pompiers. Elle me disait toujours “Ils donnent leur vie pour les autres, ils meurent dans les conditions les plus atroces qui soient”. Je suis convaincue que ça a joué un rôle absolument déterminant, elle a fait confiance à 100%”

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