Un ex-grand gardien allemand veut racheter les Girondins de Bordeaux

Entrevue 1

Les fans du Bayern Munich le connaissent bien. Les fans de football des années 90 ou début 2000 aussi. Pour les autres, le nom d’Oliver Kahn ne leur dit pas forcément grand chose. Ce gardien classé parmi les meilleurs du monde pourrait revenir sur le devant de la scène. Habitué à être décisif dans les cages du Bayern Munich ou de la « die Nationalmannschaft« , il pourrait changer le cours de l’histoire d’un autre club mythique : les Girondins de Bordeaux.

Quatrième du groupe B de National 2 (N2) actuellement, Bordeaux souhaite à tout prix remonter au plus vite au niveau professionnel. Et pour cela, un rachat du club aux mains du très contesté Gérard Lopez pourrait changer la donne.

Après les informations dévoilées par Sud Ouest jeudi soir, c’est Oliver Kahn lui-même qui confirme le processus au média allemand Bild. L’ex-président du Bayern Munich (2021-23) tempère toutefois les attentes : « Les discussions sur une éventuelle entrée aux Girondins de Bordeaux n’en sont qu’à leurs débuts. Il n’y a rien d’autre à dire à ce stade.« 

D’après Sud Ouest, ce serait l’ex-président de l’OM Jacques-Henri Eyraud qui aurait fait le rapprochement entre les parties en décembre dernier. Oliver Kahn, 55 ans, prendrait alors des parts du club et jouerait un rôle « d’agrégateur de fonds« . Un investisseur parmi d’autres ? L’idée pourrait faire son chemin mais devrait encore prendre plusieurs mois.

Récemment, Oliver Kahn expliquait justement vouloir « investir dans le football », un monde où c’est très « différent d’investir (que) dans un fabricant de vis ». Il analysait la chose ainsi en août pour le média allemand Kicker : « le football est une question de culture, d’identité et de communauté. Si tout s’accorde, je peux très bien l’imaginer ». Une grande culture, une forte identité, une belle communauté, Bordeaux les possède.

Quant à l’ex-président (2016-2021) puis au conseil d’administration (2021-2023) de l’Olympique de Marseille, Jacques-Henri Eyraud, il pourrait jouer le rôle d’intermédiaire sans forcément apparaître ensuite à la direction du club bordelais. Rien n’est à exclure. Il a énormément travaillé dans l’ombre dans les coulisses du football et du monde des affaires depuis son départ de la présidence de l’OM, multipliant les rendez-vous en France mais surtout à l’étranger, au Moyen Orient par exemple.


Thumbnail