Un drone lancé vers la résidence privée de Benjamin Netanyahu depuis le Liban

19 octobre, 2024 / Entrevue

Un drone libanais a été lancé en direction de la résidence privée du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à Césarée, ce samedi 19 octobre, ont indiqué ses services. La maison, située au nord de Tel-Aviv, était vide au moment de l’incident, et aucune victime n’est à déplorer, ni parmi les habitants ni dans les environs.

Selon les autorités israéliennes, l’engin est l’un des trois drones qui ont pénétré dans l’espace aérien israélien depuis le Liban dans la matinée. Deux de ces drones ont été abattus par les forces de défense israéliennes (Tsahal), tandis que l’un a touché une structure non identifiée dans la ville côtière. Le bureau de Netanyahu a précisé que le Premier ministre et son épouse n’étaient pas présents au moment de l’incident.

Intensification des tensions à la frontière nord d’Israël

Cet incident survient alors que le nord d’Israël est régulièrement la cible de tirs de projectiles et de drones lancés depuis le Liban, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. Depuis plusieurs semaines, des frappes aériennes et des échanges de tirs entre l’armée israélienne et la milice chiite pro-iranienne se sont intensifiés. Le Hezbollah a déclaré soutenir le Hamas palestinien dans son conflit avec Israël, suite à l’attaque majeure lancée depuis Gaza le 7 octobre 2023.

En réponse, Israël a intensifié ses opérations militaires le long de la frontière libanaise et dans le sud du Liban, tout en continuant ses frappes dans l’enclave palestinienne de Gaza. Samedi, deux personnes ont été tuées dans une frappe israélienne visant une voiture sur l’autoroute reliant Beyrouth au nord du Liban. Ce premier ciblage de l’autoroute marque une escalade dans les combats.

Malgré la disparition de Yahya Sinouar, chef du Hamas, que Netanyahu a qualifiée de « début de la fin » de la guerre, la situation sur le terrain montre peu de signes d’apaisement. Les frappes israéliennes se poursuivent à Gaza, touchant des infrastructures civiles, notamment l’hôpital indonésien à Beit Lahia, où plus de 40 personnes ont été blessées.