Le président américain Donald Trump a déclaré mercredi qu’aucun habitant de la bande de Gaza ne serait expulsé. Lors d’une réunion à la Maison Blanche avec le Premier ministre irlandais Micheál Martin, Donald Trump a été clair : « Personne ne sera expulsé de Gaza ».
De son côté, le Premier ministre irlandais a déclaré en début de réunion : « Nous appelons à un cessez-le-feu à Gaza. Nous voulons la paix, nous voulons la libération des otages. » Il a ajouté : « Tous les otages doivent être libérés et l’aide humanitaire doit être acheminée vers Gaza. »
Réaction du Hamas
En première réaction du mouvement Hamas, son porte-parole Hazem Qassem a salué ce qui semble être un revirement du président américain face aux appels à l’expulsion des habitants de Gaza.
Qassem a exhorté Trump à « ne pas s’aligner sur la vision de l’extrême droite sioniste ».
Rencontre à Doha
Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères d’Arabie saoudite, d’Égypte, du Qatar et de Jordanie, ainsi que le ministre d’État aux Affaires étrangères des Émirats arabes unis et le secrétaire du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), ont rencontré mercredi à Doha l’envoyé américain pour le Moyen-Orient, Steven Wietkoff, afin de discuter de la situation dans la bande de Gaza et dans la région.
Selon un communiqué égyptien, les ministres arabes ont présenté le plan de reconstruction de Gaza adopté par le sommet arabe du Caire et approuvé lors de la réunion extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique à Djeddah en soutien au peuple palestinien.
Le communiqué indique également que l’envoyé américain a convenu avec les ministres de poursuivre les consultations et la coordination sur ce plan, qui constitue une base pour les efforts de reconstruction du territoire.
Les ministres arabes ont souligné l’importance de stabiliser le cessez-le-feu à Gaza et dans les territoires palestiniens occupés, insistant sur la nécessité de lancer un effort réel pour parvenir à une paix juste et globale sur la base de la solution à deux États, garantissant au peuple palestinien ses aspirations à la liberté et à l’indépendance.
Ils ont réaffirmé leur engagement à poursuivre le dialogue pour renforcer l’apaisement et travailler ensemble à la consolidation de la sécurité, de la stabilité et de la paix dans la région par des efforts diplomatiques intensifiés et une coordination avec diverses parties régionales et internationales.
Négociateurs américains en Russie
Le président américain a annoncé mercredi que des négociateurs américains se rendraient « immédiatement » en Russie, alors que Washington exhorte Moscou à accepter une proposition de cessez-le-feu de trente jours en Ukraine, après des négociations avec Kiev en Arabie saoudite.
S’adressant aux journalistes à la Maison Blanche, Donald Trump a exprimé son espoir que son homologue russe, Vladimir Poutine, accepte cette proposition de trêve.
Mercredi, il a de nouveau justifié son recours aux droits de douane, affirmant que les États-Unis « ne toléreront plus d’être maltraités » par leurs partenaires commerciaux.
Lors de sa rencontre avec le Premier ministre irlandais, il a rappelé que les tarifs douaniers « réciproques » entreront en vigueur le 2 avril, selon l’Agence France-Presse.
« Nous gagnerons la guerre commerciale »
Le président américain a assuré qu’il réagirait aux droits de douane annoncés par l’Union européenne en réponse à ceux imposés par Washington sur l’acier et l’aluminium.
Interrogé sur une éventuelle riposte à la décision de Bruxelles, Trump a répondu : « Bien sûr que nous réagirons », réitérant son accusation selon laquelle l’Union européenne « a été créée pour profiter des États-Unis. Ils profitent de nous ».
Trump a exprimé sa confiance dans le fait que les États-Unis « gagneront » la guerre commerciale avec l’Union européenne, alors que les deux parties continuent d’imposer des droits de douane supplémentaires les unes aux autres.
