Le président élu Donald Trump a annoncé la nomination de Linda McMahon, l’ancienne présidente de la fédération de catch WWE, au poste de ministre de l’Éducation dans sa future administration. Ce choix s’inscrit dans la volonté de Trump de redéfinir l’éducation aux États-Unis, dans un contexte de fortes divisions entre les États progressistes et conservateurs.
Dans un communiqué, Trump a salué les qualités de McMahon, soulignant qu’en tant que ministre, elle œuvrera sans relâche pour « donner plus de liberté aux États dans la gestion de leur programme scolaire » et « permettre aux parents de prendre les meilleures décisions éducatives pour leurs enfants ». Le président élu a insisté sur le fait que son administration s’engageait à « RENDRE L’ÉDUCATION AUX ÉTATS », et que McMahon serait à la tête de ce projet ambitieux.
Linda McMahon, âgée de 76 ans, n’est pas une inconnue du monde politique. Elle a déjà occupé un poste ministériel entre 2017 et 2019, en tant que ministre chargée des petites entreprises durant le premier mandat de Donald Trump. En outre, McMahon est une donatrice clé du Parti républicain, ayant soutenu financièrement la campagne de Trump dès 2016. Femme d’affaires influente, elle est également mariée à Vince McMahon, le dirigeant de la WWE.
Son parcours dans le monde des affaires, ainsi que son rôle dans la transition de pouvoir aux côtés de Trump et d’autres figures républicaines, montre l’étroite relation qu’elle entretient avec le président élu. Avec sa nomination, Trump continue de faire appel à ses plus proches alliés, renforçant ainsi son équipe à quelques mois de sa prise de fonction officielle, prévue pour le 20 janvier 2025.
La question de l’éducation aux États-Unis reste un sujet hautement polémique, avec des divergences profondes entre les démocrates, qui favorisent une approche plus progressiste, et les conservateurs, qui prônent une plus grande autonomie des États et une intervention réduite du gouvernement fédéral dans les choix éducatifs.