Après la tentative d’assassinat de Donald Trump lors d’un de ses meetings dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 juillet, le quotidien français Libération en a fait sa Une. Un choix éditorial qui est loin de plaire à tout le monde.
Hier soir, Libération a publié sur les réseaux sociaux la Une de son édition du lundi 15 juillet. Le titre « Donald Trump, A History of Violence », en référence au film de David Cronenberg sorti en 2005, est imprimé sur le visage ensanglanté de l’ancien président américain, cadré de très près.
Ce choix éditorial a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, notamment sur X (anciennement Twitter). Les commentaires ont rapidement afflué sous la publication, reprochant au journal un manque de discernement et d’objectivité. « S’il était mort, vous auriez titré ‘libération’ ? », a commenté un internaute, tandis qu’un autre écrivait : « Encore quelques jours et Donald Trump sera le responsable. »
Les critiques se sont multipliées, accusant Libération de franchir la ligne entre journalisme et activisme. « Lamentable une, peu importe que l’on apprécie ou pas Trump. Comment cette Une peut-elle être validée en conférence de rédaction ? » s’est interrogé un utilisateur. Un autre a regretté : « Ce n’est même plus du journalisme, c’est de l’activisme. »
Les soutiens à Libération ont été rares. De nombreux internautes ont même appelé à la suppression des subventions octroyées au journal, estimant que de telles couvertures alimentaient un climat de violence.
Du côté des politiques, la députée Hanane Mansouri (LR-RN) a accusé le journal de gauche de « banaliser la violence contre les élus de droite » et de « jouer le jeu dangereux des « antifas » ». « Moins de 24h après sa tentative d’assassinat, la Une de Libération insinue que Donald Trump en serait presque responsable de par sa politique !», a déploré l’élue de l’Isère.
Hector M.