Invitée sur le plateau de l’émission C à vous sur France 5, Melha Bedia n’a pas hésité à critiquer les standards imposés par la presse féminine concernant l’apparence physique. Actuellement en pleine promotion de la saison 2 de Miskina, la pauvre, diffusée sur Prime Video, l’humoriste et actrice s’est exprimée avec humour mais aussi sérieux sur son expérience face à ces diktats.
Lors de l’émission, Melha Bedia a d’abord amusé le public en évoquant une anecdote liée à sa bio Instagram, où elle se présente comme une « égérie en attente ». Mohamed Bouhafsi, chroniqueur de l’émission, a montré une parodie de couverture de Vanity Fair que Melha avait postée sur ses réseaux sociaux. Mais la réalité dépasse parfois la fiction : peu de temps après cette parodie, Vanity Fair lui a réellement consacré une couverture, un clin d’œil qu’elle a accueilli avec humour.
Cependant, derrière les rires, Melha Bedia a dénoncé un traitement qu’elle juge injuste. « Même Lu, ils m’ont pas voulue ! Je suis sur Saupiquet, alors que mes copines sont égéries pour Louis Vuitton », a-t-elle lancé avec autodérision, provoquant l’hilarité sur le plateau. Mais elle a rapidement abordé la question de son image dans les médias féminins. « La presse féminine met rarement des gens qui dépassent de la couverture. Je pense que je suis un peu trop en surpoids », a-t-elle déclaré, soulignant ainsi les pressions et les normes souvent irréalistes imposées aux femmes dans ces magazines.
Melha Bedia a également établi un parallèle avec l’acteur Jean-Pascal Zadi, lui aussi confronté aux mêmes difficultés à percer dans le milieu médiatique à cause de son apparence. Elle a ainsi rappelé avec humour qu’ils avaient tous deux « un problème de dentition ».
Enfin, l’actrice a évoqué sa relation avec son grand frère, l’acteur Ramzy Bedia, révélant des anecdotes personnelles parfois douloureuses. Elle a notamment raconté comment il lui avait mis des bâtons dans les roues pour qu’elle ne fasse pas la première partie de Gad Elmaleh, jouant ainsi un rôle quasi paternel dans sa vie. Malgré tout, elle affirme avoir pardonné à son frère, même si elle n’a pas eu la vie qu’elle espérait.
Cet échange, à la fois drôle et poignant, montre une Melha Bedia fidèle à elle-même : décalée, sincère et profondément humaine.