Le gouvernement a annoncé, ce vendredi 27 décembre, une revalorisation des aides destinées à faciliter les déplacements quotidiens des salariés. Plusieurs primes de transport, liées aussi bien aux carburants qu’aux alternatives plus écologiques, voient ainsi leurs plafonds d’exonération fiscale augmenter à partir du 1ᵉʳ janvier 2025.
Le plafond d’exonération fiscale de la prime carburant passe de 200 à 300 euros par an. Concrètement, cela signifie que l’employeur pourra prendre en charge une partie des frais de carburant de ses salariés, sans que cette somme ne soit soumise à l’impôt jusqu’à ce nouveau seuil. Pour rappel, ce plafond avait déjà été temporairement relevé à 400 euros en 2022 et 2023, en raison de la flambée des prix des hydrocarbures, avant de revenir à 200 euros en 2024.
Afin de favoriser la transition énergétique et encourager l’adoption de la voiture électrique, la prime de recharge est également revalorisée de 100 euros. Son plafond d’exonération fiscale passe de 500 à 600 euros par an. Cette aide concerne les salariés qui disposent d’un véhicule électrique et souhaitent obtenir un soutien financier pour leurs frais de recharge.
Le gouvernement souhaite également encourager les déplacements plus propres, qu’il s’agisse du vélo, des trottinettes, de la marche ou encore des transports collectifs. Ainsi, le cumul “forfait mobilités durables” et abonnement aux transports en commun voit son plafond d’exonération fiscale augmenter de 800 à 900 euros par an. Le “forfait mobilités durables” est versé aux salariés optant pour des modes de transport dits “doux”, tandis que l’abonnement aux transports publics demeure un avantage souvent pris en charge en partie par l’employeur.