« Tout sera prêt » pour les JO : le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, est confiant

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À quatre jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a écarté tout « plan de repli » malgré le contexte actuel. Dans le podcast de BFMTV « Les Jeux à la une », il a affirmé : « À quelques jours de la cérémonie, c’est la cérémonie. Point barre. »

Tous les regards seront tournés ce vendredi 26 juillet vers la capitale pour une cérémonie d’ouverture inédite sur la Seine. Pendant des mois, des incertitudes ont plané sur la possibilité de maintenir cette scénographie en raison de problèmes logistiques et de sécurité. « Il n’y a pas de plan de repli. À quelques jours de la cérémonie, c’est la cérémonie, point barre. On est dans cette perspective-là. On n’est pas naïf, on est prévoyant », a-t-il ajouté.

Laurent Nuñez a toutefois précisé que si une menace extrêmement grave devait survenir, des mesures seraient prises, mais « on n’est absolument pas dans ce contexte. »

Sécurité maximale pour un événement planétaire

L’événement représente un défi technique colossal pour les équipes de Laurent Nuñez. Pas moins de 45.000 policiers et gendarmes seront mobilisés, épaulés par des milliers de militaires et les trois unités d’élite (BRI, Raid et GIGN) collaborant pour la première fois. Autour de la Seine, vendredi, des tireurs seront postés sur les points hauts, des démineurs et des équipes de lutte contre la menace bactériologique et chimique seront présents, ainsi que des brigades cynophiles.

Emmanuel Macron s’est félicité de cette organisation : « Au tout début cela semblait une idée folle, pas sérieuse », mais ce sera « unique » avec des « artistes mondiaux, des danseurs, un orchestre » qui « feront de Paris un grand théâtre à ciel ouvert ». Il a ajouté : « On a fait le choix de maintenir la cérémonie (…) Ca, en soi, c’est déjà une formidable victoire. On est confiant et on considère qu’on peut le tenir. »

Adaptations et contraintes

En attendant la cérémonie, Paris a dû s’adapter. Depuis jeudi dernier, la circulation dans la capitale est devenue un casse-tête pour de nombreux automobilistes. De grandes barrières ont été installées sur les trottoirs, et un QR code doit être présenté aux policiers pour accéder à certaines zones près de la cérémonie d’ouverture.

Laurent Nuñez a reconnu les contraintes imposées : « Un, elles ne relèvent pas que de la préfecture de police. Et pour celles qui relèvent de la préfecture de police, ce sont des contraintes qui sont absolument indispensables pour assurer la sécurité des épreuves. » Il a ajouté : « J’assume les mesures de restriction que nous avons mises en œuvre avec un certain nombre de tolérances pour les résidents et travailleurs permanents depuis jeudi dernier. À un moment, ces tolérances vont s’arrêter. C’est un périmètre dans lequel on ne peut pas ne pas savoir qui est présent. »

Hector M.

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