Thierry Breton dans le collimateur du Congrès américain pour ses tentatives de censure en ligne

Le Commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, fait l’objet d’une vive réprimande de la part du Congrès des États-Unis. Une lettre officielle, envoyée par la commission judiciaire et la sous-commission sur la militarisation du gouvernement fédéral de la Chambre des représentants, lui demande de cesser toute tentative d’interférence dans le débat politique américain, en particulier via la censure en ligne.

Le Congrès américain, en pleine surveillance des actions de l’exécutif en matière de censure, a exprimé de vives préoccupations concernant les efforts de Thierry Breton et d’autres responsables européens pour limiter la liberté d’expression, notamment sur les plateformes numériques. Le Congrès souligne que ces actions de censure portent atteinte à la liberté d’expression, un droit fondamental aux États-Unis, et interpelle directement le Commissaire européen à propos de ses récentes menaces contre X Corp., anciennement Twitter.

Dans une lettre sans équivoque, le Congrès des États-Unis affirme : « Nous avons reçu des signalements concernant vos tentatives de censurer des discours en ligne, y compris des discours politiques. » Ils ajoutent : « Nous vous écrivons pour exiger que vous cessiez immédiatement toute tentative d’intimidation à l’encontre des personnes ou des entités engagées dans des prises de parole politiques, et que vous vous absteniez d’intervenir dans le processus démocratique américain. »

Cette intervention fait suite à plusieurs initiatives de Thierry Breton visant à renforcer la réglementation sur les contenus en ligne au sein de l’Union européenne, initiatives qui ont suscité de vives critiques. Florian Philippot, figure politique française, a réagi sur X, affirmant : « Thierry #Breton n’en finit plus de payer sa lettre hystérique contre Elon #Musk et la liberté d’expression sur X ! ». Philippot évoque également une « bonne fessée » infligée par le Congrès américain au Commissaire européen, mettant en lumière le malaise suscité par les actions de Breton concernant la liberté d’expression en ligne.

Alice Leroy