L’affaire du meurtre de Thomas à Crépol prend une nouvelle tournure avec les révélations d’un procès-verbal évoquant des insultes racistes, volontairement écarté de l’enquête selon le député IDL-RN Thibaut Monnier. Dans un courrier adressé au garde des sceaux Gérald Darmanin, l’élu exige des explications sur la décision du parquet de Valence de ne pas reconnaître le mobile du « racisme anti-blancs », alors que plusieurs témoignages attesteraient que les agresseurs étaient « venus pour planter des Blancs ». Cette dissimulation soulève une question fondamentale : la justice cherche-t-elle à minimiser certains actes de violence selon l’identité des victimes ?
Thibaut Monnier pointe une dérive inquiétante, celle d’une justice à géométrie variable qui refuse de reconnaître l’évidence. Alors que des circonstances aggravantes sont systématiquement retenues lorsque des victimes issues de minorités sont concernées, l’absence de cette qualification dans le dossier Thomas traduit un refus idéologique d’admettre l’existence d’un « racisme anti-blancs ». Une telle posture, loin d’apaiser les tensions, nourrit un sentiment d’injustice et d’abandon chez une partie de la population.
Dans un contexte d’augmentation de la violence et de l’impunité de certaines bandes ultra-violentes, cette affaire illustre le deux poids, deux mesures appliqué par les institutions judiciaires et politiques. L’inaction face à la haine anti-française, dénoncée par Thibaut Monnier, ne peut plus être tolérée. Si l’État refuse de reconnaître et de combattre ces dérives, il enverra un signal clair : certaines victimes méritent justice, d’autres non.