Les immatriculations de Tesla ont reculé de 36,8 % en mars en France, poursuivant une tendance inquiétante pour le constructeur américain. Depuis janvier, ses ventes ont chuté de 41 %, avec seulement 6 693 véhicules écoulés, dans un contexte de modernisation de sa gamme et de polémique persistante autour de son PDG Elon Musk.
Un marché automobile globalement à la peine
Le marché français des voitures neuves accuse un recul de 14,5 % en mars, revenant à son niveau de 2022, au plus fort des pénuries de semi-conducteurs. Les groupes Stellantis (-17 %) et Volkswagen (-4,8 %) sont durement touchés, tandis que Renault-Dacia limite la casse (-0,99 %). Les voitures électriques voient aussi leurs ventes reculer, même si leur part de marché reste stable à 19 %.
Fiscalité punitive et incertitudes économiques
Selon Luc Chatel, président de la Plateforme automobile (PFA), cette baisse généralisée s’explique par un climat économique incertain et par les « choix fiscaux » du gouvernement. Depuis le 1er mars, un malus élargi touche la majorité des modèles thermiques, tandis que les aides à l’achat de véhicules électriques ont été réduites, accentuant l’attentisme des consommateurs.