Le cyclone Chido a causé ses premières victimes : deux personnes ont perdu la vie sur l’île de Petite-Terre, située à l’est de Mamoudzou. « La situation est critique », a déclaré le président Emmanuel Macron sur X, ajoutant que « la nation tout entière » soutenait les habitants de Mayotte. Par ailleurs, Bruno Retailleau, ministre démissionnaire de l’Intérieur, a confirmé l’envoi supplémentaire de 140 personnels de la sécurité civile et de pompiers dès dimanche. Ce renfort porte à 250 le nombre de professionnels mobilisés sur place pour gérer l’urgence.
L’île de Mayotte se prépare à accueillir ces équipes alors que son aéroport international a été gravement touché par le passage du cyclone. Selon le ministre des Transports démissionnaire, la tour de contrôle de l’aéroport a particulièrement souffert des dégâts causés par les vents violents et les intempéries.
Le bilan pourrait encore s’alourdir dans les prochaines heures, a alerté Météo-France, qui a qualifié le cyclone Chido de phénomène « exceptionnel » pour la région. Des milliers de foyers sont privés d’électricité et les communications restent largement perturbées. Des organisations locales, comme la Croix-Rouge française, s’efforcent de distribuer des vivres et de venir en aide aux sinistrés.
De son côté, l’Union européenne a indiqué être prête à fournir un soutien financier via le Fonds de solidarité de l’UE, déjà activé par le passé lors de catastrophes naturelles similaires, comme lors du passage du cyclone Batsirai à Madagascar en 2022.