Tensions et désaccords : Le Front Populaire en difficulté sur la répartition des circonscriptions

Entrevue 1

Les difficultés s’accumulent entre les formations membres du nouveau Front Populaire. Selon des informations fournies par Libération, les négociations entre les différents partis ont été suspendues le jeudi 13 juin au matin, avant de reprendre en début d’après-midi. En cause notamment : la répartition des circonscriptions et les débats autour de l’antisémitisme.


Pourtant, l’alliance de gauche était parvenue à un accord le mercredi 12 juin pour fixer le nombre de circonscriptions confiées à chaque parti : 229 candidats représenteront ainsi la France Insoumise, 175 le Parti Socialiste, 92 les Ecologistes et enfin 50 représenteront le Parti Communiste. Cependant, ce n’est pas tant le nombre de circonscriptions qui pose un problème, mais bien leur accessibilité. En effet, le Parti Socialiste et la France Insoumise se disputent les circonscriptions dans lesquelles ils auraient le plus de chance de l’emporter, les deux partis s’accusant mutuellement d’être « trop gourmands ». Sur CNEWS, Manuel Bompard s’est d’ailleurs agacé de cette situation : « Sur certains aspects j’aimerais que ça avance plus vite, notamment sur la répartition des circonscriptions ».


D’autres sujets de désaccord freinent aussi les négociations, comme l’antisémitisme. En effet, les différentes formations s’opposent sur la qualification à apporter sur le 7 octobre et sur le conflit à Gaza, ainsi que sur la responsabilité du camp des Insoumis dans les attaques antisémites ayant visé Raphaël Glucksmann lors des élections européennes.


Enfin, le Parti Socialiste aimerait obtenir des Insoumis l’assurance de voter pour le camp macroniste au second tour de l’élection pour faire barrage à l’extrême droite, sans pour l’instant obtenir leur accord.
Toutefois, les discussions ont pu reprendre en début d’après-midi. Invité au 13h de TF1, Fabien Roussel a déclaré : « Maintenant je suis beaucoup plus optimiste, nous devrions normalement tenir notre engagement ». Toutefois, il n’a pas pour autant nié un risque d’échec des négociations, et donc de l’alliance. quel titre pour cet artucle

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