Oubliez la traditionnelle lune de miel à deux. Une nouvelle tendance s’impose : la solomoon, ou lune de miel en solo. Ce phénomène, autrefois marginal, séduit de plus en plus de jeunes marié(e)s en quête d’indépendance et de reconnection personnelle.
L’idée peut sembler étonnante : partir seul(e) célébrer son mariage. Mais pour beaucoup, la solomoon est une manière de vivre une expérience unique, de décompresser après l’effervescence des noces ou d’accomplir un rêve que leur partenaire ne partage pas. Certains y voient une déclaration d’autonomie, affirmant que se marier ne signifie pas renoncer à ses aspirations personnelles.
Les réseaux sociaux jouent un rôle clé dans cette démocratisation. Sous les hashtags comme #Solomoon ou #SoloTravel, des voyageurs solitaires partagent des clichés inspirants, des plages paradisiaques aux temples isolés. Les agences de voyage surfent sur la vague et proposent désormais des offres spécialement conçues pour ces aventuriers modernes.
La solomoon a quand même certaines limites. Si pour certains, c’est une bouffée d’air frais dans les traditions du mariage, d’autres y voient un paradoxe : comment célébrer l’union à deux… en étant seul(e) ? Une question qui alimente le débat tout en reflétant les évolutions de nos sociétés, où l’épanouissement individuel prime plus que jamais !