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Paris 2024 : Le QR Code est-il réellement illisible à cause du soleil ? (fact checking)

Fact checking – Depuis plusieurs mois, les organisateurs des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024 demandent à ce que chacun anticipe les JO. Notamment en demandant un QR Code de laisser-passer… Il se pourrait que l’organisation n’ait pas tout anticiper. Le soleil par exemple !

Les forces de l’ordre perdent du temps. Et ça les agace. Le Pass Jeux devrait être une formalité, pour les gens concernés par ce laisser-passer près des zones olympiques et pour les policiers chargés de contrôler ce flux de visiteurs.

Le hic, c’est qu’il y a (enfin) du soleil à Paris. Ainsi, les reflets des rayons du soleil sur les téléphones font buguer les QR Code ! Alors, vrai ou faux ? Entrevue est allé sur place, dans Paris, vérifier cette information.

En effet, quand les nuages délaissent enfin le ciel parisien, le soleil brille de mille feux. Et nous avons pu constater que les reflets du soleil rendent les QR Code Pass Jeux complètement illisibles sur les téléphones. Les forces de l’ordre perdent donc un temps précieux à se mettre dans l’ombre afin de faire fonctionner le système. Pareille perte de temps pour chaque Pass pourrait créer d’embarassantes files d’attente.

Questionnée à ce sujet, la police nous a recommandé d’imprimer le laissez-passer pour fluidifier les contrôles… Pas très écologique cette histoire. Et encore moins pratique.

Depuis jeudi dernier, le Pass Jeux est en effet entré en vigueur afin de contrôler l’accès aux zones, en marge de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Cette cérémonie se tiendra vendredi soir mais les périmètres de sécurité seront resserrés à partir de 13h.

Pour obtenir toutes les informations sur ces zones inaccessibles ou encore obtenir un Pass Jeux, le site Anticiper les Jeux est disponible.

QR code, périmètres, criblage – Darmanin sécurise Paris 2024

Priorité à la sécurité. Gérald Darmanin est venu ce mardi rencontrer des policiers de la brigade fluviale de Paris. À cette occasion, le ministre de l’Intérieur a détaillé les mesures de sécurité déployées en amont et le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, prévue le 26 juillet prochain sur la Seine.

Cette cérémonie d’ouverture sera la première de l’histoire olympique à être organisée à ciel ouvert, dans une enceinte ouverte. Les athlètes défileront à bord de bateaux du pont d’Austerlitz jusqu’au pont d’Iéna. Après des semaines de questionnements au sujet de ce dispositif, Gérald Darmanin a tenté de rassurer. Via notamment la mobilisation complète de tous les acteurs de la sécurité.

Concrètement, une semaine avant le lancement des JO, « 20 000 habitants, proche de la Seine » seront concernées par cette « zone de sécurité renforcée ». Sept jours avant la cérémonie, toute personne qui souhaitera fréquenter cette zone devra impérativement être déjà inscrite sur une plate-forme dédiée.

« À compter du 10 mai », a annoncé le ministre de l’Intérieur, « sur inscription, un QR code permettant de traverser ces zones sécurisées sera délivré pour ces personnes après qu’elles aient communiqué leurs informations personnelles ». Ce QR Code sera alors obligatoire pour circuler dans cette zone sécurisée.

En revanche, pour ceux qui voudront simplement traverser Paris, Gérald Darmanin est clair, il faudra suivre des itinéraires spécifiques : « Nous avons cinq points de passage déterminés durant cette semaine de préparation de la cérémonie d’ouverture. La passerelle Léopold-Sédar-Senghor (1er arrondissement) sera réservée aux piétons. Et quatre autres ponts piéton et automobile, sur lesquels il sera possible de traverser Paris sans s’enregistrer ». 

Face aux médias, Gérald Darmanin a précisé également que les personnes accréditées pour les Jeux, ainsi que les effectifs de sécurité, avaient été étudiés au peigne fin. « 161 fichés S ont été écartés sur les 195 000 criblages déjà effectués », a-t-il expliqué. Ajoutant : « 1 392 individus ont vu leur carte professionnelle être retirée puisqu’ils présentaient un casier judiciaire, qu’ils étaient fichés ou en situation irrégulière ».