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Emmanuel Macron insiste pour un temps d’échanges à l’école sur le racisme et l’antisémitisme

Le viol d’une jeune fille de confession juive, samedi dernier à Courbevoie (Hauts-de-Seine) par une bande d’adolescents à peine plus âgés suscite une vague d’émotions massive dans le pays. Emmanuel Macron souhaite qu’un « temps d’échanges » sur le racisme et l’antisémitisme soit mis en place dans les écoles dés les prochains jours.

Conseil des ministres pesant ce mercredi 19 juin. Après l’annonce de la mise en examen de deux adolescents de 13 ans, mardi, pour viol en réunion, menaces de mort, injures et violences à caractère antisémite sur une jeune fille de 12 ans à Courbevoie (Hauts-de-Seine), le Président de la République tente de resserrer les rangs. Et de sensibiliser les plus jeunes à cette haine entre cultures étrangères, religions diverses ou opinions différentes.

Le chef de l’Etat souhaite organiser « un temps d’échanges » sur le racisme et l’antisémitisme dans les écoles dans les prochains jours. Une annonce forte pour éviter de nouvelles dérives, agressions ou harcèlements.

Emmanuel Macron refuse que « les discours de haine aux lourdes conséquences s’y infiltrent ». Pas sûr que cela ne soit pas déjà fait. Mais ce n’est pas une raison de ne pas combattre la haine de l’autre, devenue pour certains quotidienne.

Une heure. Une petite heure de temps d’école pour que des professeurs tentent de sensibiliser les plus jeunes. Ou au moins les faire parler. Pour mieux en raisonner certains. La ministre Nicole Belloubet est chargée d’organiser à la hâte cette demande présidentielle. Cela concerne les écoles primaires et collèges. Pour ce qu’il reste d’élèves encore scolarisés en cette toute fin d’année. Les lycéens étant déjà en période d’examens.

Cassie avec le FBI, ça sent le roussi pour Diddy

L’étau se resserre. La star du rap Sean Diddy Combs va-t-il être rattrapé par les enquêteurs ? Actuellement libre suite aux perquisitions très médiatisées réalisées dans ses domiciles de Los Angeles et Miami le mois dernier, Diddy serait toujours visé par des plaintes pour viols et agressions sexuelles, mais aussi pour relations sexuelles avec des personnes mineures et d’avoir possiblement pris part à du trafic d’êtres humains.

D’après TMZ, son ex-compagne, Cassie, serait passée aux aveux et collaborerait avec le FBI. Un coup dur pour l’homme d’affaires pointé du doigt régulièrement sur les réseaux sociaux par Curtis Johnson, alias 50 Cent, autre immense star du rap. Sorte de meneur du tribunal populaire.

Diddy va-t-il tomber ? Cassie a été la première à parler, en novembre dernier, du supplice qu’elle avait vécu pendant plus de dix ans avec Sean Combs. La chanteuse de 37 ans avait choqué le monde à l’automne dernier révélant que Diddy l’avait contrainte à des actes sexuels avec plusieurs hommes, lui avait administré de la drogue de force à plusieurs reprises. Un accord à l’amiable semblait avoir repoussé une possible peine de prison.

Sauf que l’affaire a depuis libéré la parole. Plusieurs autres femmes ont témoigné. Sean Combs dément avec force toutes les accusations. Certains pensent que son influence lui permet d’éviter les tracas. Mais les témoignages se succèdent et d’anciennes vidéos refont surface.

Le comédien Ashton Kutcher, dans des propos de 2019, tient des paroles qui portent à confusion. Après avoir passé une soirée avec le rappeur, il expliquait alors : « J’ai beaucoup de choses que je ne peux pas dire. ». Certains pensent désormais qu’il cherchait déjà à cacher des choses interdites. Lui qui est réputé si proche de Sean Combs. Tout est sujet à interprétation. Et beaucoup se servent des réseaux sociaux comme d’un joyeux comptoir de café.

A ce jeu-là, 50 Cent est d’ailleurs le roi. Lui qui s’était réjoui de tout le l’emballement médiatique autour de son ennemi Diddy. Sur Instagram : « Cette merde devient bien réel. Les fédéraux dans les propriétés, mince, ils ont mis les menottes aux enfants. Maintenant, ce n’est plus ‘Diddy l’a fait’. C’est ‘Diddy est cuit’. Ils n’interviennent pas comme ça s’ils n’ont pas un dossier. » Une publication supprimée quelques instants plus tard. Message quand même reçu cinq sur cinq.

Diddy dans la tourmente, nouvelle affaire Epstein ?

Une perquisition à l’Américaine. Des voitures de police en grand nombre, les caméras de télévision prévenues à l’avance, des hélicoptères et drones survolant les lieux. On se serait cru dans le tournage d’une série télé. Pas du tout. Les somptueuses demeures du rappeur et producteur P. Diddy viennent d’être perquisitionnées lundi à Miami (Floride, Etats-Unis) et Los Angeles (Californie, Etats-Unis).

Son nom est même celui le plus cité ces dernières heures sur les réseaux sociaux. Cela laisse place à toutes les rumeurs et interprétations. Si son avocat dénonce une « chasse aux sorcières », la star du hip-hop est au cœur de poursuites pour viol et agressions sexuelles. Certains imaginent aussi d’autres grands noms du rap embarqués par ricochet dans ce dossier sulfureux…

Les médias américains ne parlent que de ça. Est-on à l’aube d’une nouvelle affaire type « Jeffrey Epstein » ? Les habitants des deux quartiers des maisons perquisitionnés hier ne sont pas habitués à de telles descentes de police. Armés jusqu’aux dents, la police a réalisé un coup de force, voire un coup de communication.

Selon des voisins interviewés par plusieurs télés américaines, « de nombreux va et vient ont lieu tard le soir » chez Diddy. Un classique chez les rappeurs. La suite l’est beaucoup moins. Et inquiète bien plus : « On voit parfois arriver des bus de mineurs, en pleine nuit »…

Selon le New York Times, le célèbre producteur n’a pas cherché à fuir. Présent à l’aéroport de Miami, Diddy a été vu en conversation avec des agents fédéraux, sans être embarqué. Il s’apprêtait à s’envoler pour les Bahamas pour finalement rester aux États-Unis. À Los Angeles, les fils du rappeur Sean Combs (alias Diddy) ont été menottés. Que se passe-t-il réellement ?

En novembre, Cassie, une chanteuse et ancienne compagne de Diddy, a déposé plainte au civil pour viol et violences physiques contre le rappeur. Elle affirme avoir été initiée à la drogue, sous l’emprise de son compagnon, forcée à avoir des rapports sexuels filmés avec d’autres hommes, avoir été violée et victime de violences physiques. Elle s’est officiellement séparée de lui en 2018. Deux jours plus tard, les deux parties annoncent un « accord à l’amiable », sans détails supplémentaires. Mais certainement à grand renfort de millions de dollars.

L’affaire aurait pu s’arrêter là. Mais depuis, plusieurs autres femmes ont porté plainte. L’une accuse Puff Daddy (son ancien nom de scène) de l’avoir « droguée, et agressée sexuellement » en 1991, lorsqu’elle était étudiante à l’université de Syracuse. Elle avait filmé la scène et diffusé la vidéo en guise de vengeance.

Une autre femme, dont l’identité n’a pas été dévoilée, affirme que Diddy et le chanteur Aaron Hall l’ont violé à New York il y a plus de 30 ans. En décembre, autre plainte, au civil cette fois, l’accusant d’un viol en réunion sur une mineure de 17 ans en 2003.

Enfin, un ancien collaborateur, Rodney « Lil Rod » Jones, a porté plainte : il accuse Diddy d’avoir abusé de lui pendant plus d’un an alors qu’il travaillait avec lui en 2022-23 sur l’album Love.

L’étau se resserre autour de la star dont le nom a été cité à de nombreuses reprises au cours d’enquête non élucidées, comme celle de la mort de Tupac Shakur, superstar du rap abattue dans sa voiture à Las Vegas en 1996.

D’autres noms de célébrités sont cités autour de ce sombre dossier, en tant que complice : du prince Harry à Jay-Z, impossible pour le moment de faire la lumière.

À 54 ans, Diddy nie en bloc : « Des allégations écœurantes ont été portées contre moi par des individus à la recherche d’un salaire rapide. Laissez-moi être absolument clair : je n’ai fait aucune des choses horribles qui sont alléguées. Je me battrai pour mon nom, ma famille et pour la vérité ».

Ce mardi, son avocat Aaron Dyer a dénoncé un « usage excessif flagrant de la force armée », « cette embuscade sans précédent – associée à une présence médiatique coordonnée – conduit à un jugement prématuré de Monsieur Combs ».

Cauet ne reviendra pas sur NRJ

Une mise en retrait qui ne passe pas. Décidée en novembre 2023 après la révélation d’une première plainte pour viols visant Sébastien Cauet (quatre autres ont été déposées pour violences sexuelles par la suite), la mise à l’écart de l’animateur était l’objet d’une première bataille judiciaire, lundi, devant le tribunal de commerce de Paris.

Accompagné de son épouse, Nathalie Dartois, l’ex-animateur star d’NRJ a annoncé être « venu pour défendre (ses) entreprises et (ses) salariés ». À la barre, son avocat, Maître Frédéric Lamoureux, a dénoncé une décision « unilatérale » d’NRJ dénuée de « fondement juridique ». Diffusée de 15h à 19h, l’émission « C’ Cauet » n’est jamais revenue à l’antenne. Entraînant la fin des versements de la station à Be Aware Radio, la société de production. Un manque à gagner de 147 500 euros hors taxes par mois, pour un contrat annuel estimé à 1,5 millions d’euros.

« Je ne suis pas là pour moi ». Accusé par plusieurs femmes de violences sexuelles, Sébastien Cauet souhaite obtenir une indemnisation. Il a assigné la radio en justice pour « pour obtenir à titre principal l’exécution forcée de leurs accords ». Son avocat précise ce lundi que l’intéressé ne demande plus un retour à l’antenne, préférant se concentrer sur « les conditions de la suspension et de la résiliation du contrat ».

24 personnes sont concernées par cette rupture brutale de contrat, liée aux affaires présumées de viols. Sans revenus « depuis plus de trois mois », Sébastien Cauet a été « obligé de se séparer de son équipe de 24 personnes », a-t-il avancé à l’audience, jouant sur la corde sensible.

La radio avait annoncé fin novembre « le retrait provisoire » d’« un commun accord » de son présentateur vedette. Ce dernier réalisait pourtant 44 % de l’audience quotidienne de NRJ. Visé par une enquête préliminaire pour viols sur mineure de plus de 15 ans et viols, l’animateur de 51 ans attend pourtant « que des gens qui ont passé des années avec (lui) puissent continuer à travailler », sur NRJ ou ailleurs.

« La présence en direct à l’antenne » de l’animateur n’est « plus possible », ont déclaré les avocats Maîtres Didier Théophile et Thierry Marembert, représentants la station. Malgré la présomption d’innocence, les accusations le visant ont porté « atteinte » à l’image de la station, certains annonceurs refusant désormais d’être associés à son émission.

Les arguments du camp Cauet restent avant tout commerciaux. Maître Lamoureux reproche à NRJ d’avoir « coulé le bateau » en voyant une « tempête au loin », plutôt que de « naviguer en marin expérimenté ». Selon lui, NRJ continue de « commercialiser des espaces publicitaires » autour des podcasts des émissions de Cauet. « Votre tribunal juge de relations commerciales, point barre », a-t-il rappelé. La décision sera rendue le 7 mai.