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Le Paris FC vendu à Arnault (LVMH) et Red Bull : bonne nouvelle, les 3 raisons

La France reste une bizarrerie. Pas de derby de clubs de la capitale en première division. Pas de Milan-Inter, ni d’Arsenal-Tottenham ou de Real Madrid-Atlético. Mais cela pourrait arriver plus vite que prévu.

Alors que le Paris FC reste engluer en Ligue 2, l’annonce, mercredi, de la vente du club à un duo richissime et compétent, Bernard Arnault et Red Bull, laisse à penser à un avenir radieux. De quoi envisager pour les fans de football français un derby Paris FC vs Paris-SG dans les années à venir.

L’information avait fuité dans la matinée de mercredi, le média L’Equipe l’a ensuite confirmé. Quand de riches entrepreneurs se lancent dans un tel projet, c’est forcément une bonne nouvelle pour l’industrie du football en France.

Avec son effectif construit cet été pour envisager réellement la montée en Ligue 1, on comprend mieux l’officialisation de cession du Paris FC. L’arrivée d’un joueur du calibre de Maxime Lopez ne semble plus tout à fait innocente, ni uniquement liée à la présence de son frère.

Voici les 3 raisons qui laissent à penser que cette vente du Paris FC est une aubaine pour le football français :

  • Une rivalité à créer face au PSG. Avec l’expérience de l’univers Red Bull en termes de formation de joueurs à fort potentiel, le Paris FC devrait vite et bien grandir. Jusqu’à viser une qualification en Ligue des Champions. De même, une rivalité/opposition de styles pourrait vite naître face au PSG et son star système inscrit dans l’ADN du club. Si le PSG venait à quitter le Parc des Princes, ce qui semble toujours dans les tuyaux, le Paris FC pourrait-il en faire son nouveau fief ? Le stade Charlety n’étant absolument pas adapté aux grandes rencontres de football. Ou alors, le PFC va-t-il s’implanter côte-à-côte, au stade Jean Bouin ?
  • Un nouveau pouvoir d’attraction en France. On le sait, le football français manque de « gros marchés », un terme fréquemment utilisé en NBA pour parler des franchises les plus attractives. Avec de tels propriétaires (la famille Arnault à 55-56% des parts, Red Bull 15% et Pierre Ferracci 30% jusqu’en 2027, avant de revendre ses parts à M. Arnault), le Paris FC va rapidement séduire, attirer les plus grands agents. Raï est déjà l’ambassadeur du club. Jurgen Klopp, l’illustre ex-entraîneur de Liverpool est le nouveau directeur du football de la galaxie Red Bull. Il pourrait rapidement être à la manoeuvre pour faire décoller la fusée PFC.
  • La surpuissante famille Arnault enfin dans le football, une aubaine pour la L1. Antoine Arnault, 47 ans, fait le grand saut. Le fils de Bernard Arnault (75 ans) élargit sa palette, lui qui est déjà reconnu dans le monde du tennis. Très visible pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024, les marques de la famille Arnault, notamment Louis Vuitton, apparaissent de plus en plus dans l’univers du sport. En rachetant le Paris FC, Antoine Arnault ne peut plus se cacher. Il doit réussir. Et devenir non plus la référence du luxe mais aussi un grand leader populaire. Et ça, seul le football peut lui offrir.

Exit John Textor, Everton va être racheté par Dan Friedkin (Cannes, Roma)

Difficile début de semaine pour l’Olympique lyonnais. Après l’annonce d’un plan de départs volontaires aux salariés, on apprend que le club d’Everton (Royaume-Uni) va finalement être racheté par l’Américain Dan Friedkin, alors même que John Textor, le patron de l’OL, en avait fait une cible prioritaire.

Le projet multi-clubs de John Textor prend du plomb dans l’aile. Lui qui souhaitait ardemment acheter Everton en Premier League va devoir se renseigner sur un autre point de chute. En effet, ce lundi après-midi, le propriétaire américain de l’AS Canne et de l’AS Roma, Dan Friedkin, a annoncé avoir trouvé un accord pour devenir propriétaire des Toffees.

Blue Heaven Holdings et le groupe Friedkin ont donc conclu un accord de cession. Qui doit désormais être validé par les autorités anglaises ainsi que celles de la Premier League.

Un deal conclu entre 480 et 600M d’euros pour posséder 94% des parts du club de Farhad Moshiri.

Avec aucune victoire, 4 défaites et un nul, pour une 19e place sur 20 équipes, reste à savoir comment Everton va arriver à court terme à réussir son opération maintien…

Un joueur de Liverpool veut racheter le FC Nantes ! Waldemar Kita ouvre la porte ?

Et si le FC Nantes était le prochain club de Ligue 1 a changé de propriétaires ? Depuis plusieurs saisons, via un marasme économique général, tous les clubs de L1 (ou presque) sont à vendre. Dans le journal L’Equipe, ce vendredi, on apprend que le club de Waldemar Kita serait sensible aux avances d’un grand joueur anglais.

Trent Alexander-Arnold en future propriétaire du FC Nantes ? C’est la rumeur qui fait parler dans le monde du football. D’après les informations de Bernard Lions pour L’Equipe, c’est via le fonds d’investissement londonien créé par son père, Michael, que le défenseur de Liverpool et de l’équipe d’Angleterre aurait émis une offre auprès de Waldemar Kita.

Après plusieurs rendez-vous, les Anglais auraient formulé une offre orale de 100 millions d’euros, accompagnée de 40 millions d’euros de bonus. Si les médias anglais doutent de la véracité de l’offre, après s’être entretenus avec des proches du joueur, Entrevue est en mesure de confirmer que ces chiffres correspondent à ce qu’en espère le clan Kita depuis plusieurs saisons.

En effet, plusieurs hommes d’affaires français ou étrangers se sont déjà manifestés auprès du FC Nantes pour connaître les prétentions financières. L’un d’eux nous a confié qu’il estimait la valeur du club à « environ 80 millions d’euros, pas plus« . Les sommes demandées, environ 100 millions d’euros, lui ont semblé bien vite rédhibitoires.

Le numéro 66 et capitaine de Liverpool serait donc en pôle pour ce rachat ? Ou alors certaines sources proches du club nantais ont-elles tenté de faire parler de la vente pour attirer de riches investisseurs ? C’est un sujet évoqué largement ce midi dans l’émission Le Dèj Foot sur Twitch. En plaçant la barre autour de 100-140 millions d’euros, le prix continue en tout cas de faire sourire dans le milieu des affaires.

Si tel est le futur prix de vente, ce serait alors un coup de maître. D’autant plus vu la situation de la L1, entre droits TV à la baisse et spectacle dégradé, avec le départ des stars internationales.

Propriétaire depuis 2007 d’un FC Nantes aux abois sportivement, souvent à la limite de la relégation, Waldemar Kita vient de quitter son poste au sein du conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel (LFP). Est-ce un signe qui montrerait que l’homme d’affaires souhaite s’éloigner du monde du football ? Un monde où il a toujours été ciblé négativement par ses propres supporters. A-t-il été une seule saison en odeur de sainteté parmi les amoureux des Canaris ? Difficile à dire.

L’Equipe du vendredi 20 septembre 2024

Aulas de retour en force à Lyon, l’OL lui vend la LDLC Arena

Ils se connaissent bien. Ils ont déjà fait affaire l’an dernier. Après avoir cédé l’OL à John Textor, Jean-Michel Aulas vient de lui acheter la LDLC Arena, située juste à côté du Groupama Stadium.

C’était un investissement à moyen terme. La LDLC Arena avait coûté 140 millions d’euros à l’Olympique lyonnais. Sauf que cette salle multi-sport attenante au Groupama Stadium n’a rien à voir avec le football. Le boss de l’OL, John Textor, souhaitait ardemment recentré ses activités uniquement sur le football.

Ainsi, l’ancien patron légendaire de l’OL Jean-Michel Aulas vient de conclure le rachat de cette salle, notamment utilisée par l’ASVEL en basket mais aussi pour des concerts majeurs. Un deal signé ce jeudi matin en accord avec Holnest, la holding familiale de Jean-Michel Aulas.

C’est dans un communiqué officiel que John Textor a validé l’opération : « Nous sommes ravis d’avoir conclu cet accord avec Holnest. Depuis notre arrivée à Lyon, nous avons clairement exprimé notre volonté de consacrer l’ensemble de nos capitaux au football. Grâce à cet investissement et à la passion de Jean-Michel et de ses nouveaux associés, nous pouvons nous concenter sur notre objectif de jouer des coupes européennes à Lyon ».

Après avoir déboursé 140 millions d’euros dans une période compliquée pour le club, l’OL reçoit aujourd’hui 160M€. Avec un premier versement avant le 12 juin. De quoi boucler la saison dans une situation financière correcte et faire valider la suite par le gendarme financier du football français (DNCG), une aubaine après la frayeur sportive de début de saison.