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« Pour ne rien vous cacher, on a les larmes aux yeux » : Didier Roustan commente la demi-finale France-Portugal 84

Didier Roustan est décédé à l’âge de 66 ans mais sa trace dans l’histoire médiatico-sportive française restera à tout jamais. Notamment parce qu’il a commentré des matchs mythiques, comme la demi-finale France-Portugal de 1984. Ou encore la Coupe du monde 1994 aux Etats-Unis avec Eric Cantona.

« Pour ne rien vous cacher, on a les larmes aux yeux« . Les émotions foot. Celles que Didier Roustan adorait par-dessus tout. Un geste technique, un petit dribble, une belle passe. Et de grands buts. Comme celui de Michel Platini face au Portugal, en prolongation de la demi-finale de l’Euro 1984.

Le 23 juin 1984 plus exactement, au stade Vélodrome de Marseille. La qualification des Bleus. Les larmes de Didier Roustan et de Michel Denisot. À l’époque, le peuple français n’était pas encore gâté de victoires en Coupe du monde, à l’Euro ou ailleurs. Et quand ce n’est pas le cas, ce sont désormais des finales ou demi-finales…

« Extraordinaire, fabuleux, quelle émotion, on a jamais vu ça ! » : Michel Denisot exulte. Didier Roustan ne peut retenir son émotion. Les commentateurs peinent à poursuivre. Un grand moment de football.

Didier Roustan n’a que 26 ans quand il commente ce match historique. Rendez-vous compte. Une rencontre que La Chaîne L’Equipe rediffuse ce mercredi soir, les droits ayant été généreusement offerts par TF1.

En 2021, 35 ans plus tard donc, Didier Roustan analysait également ce match ébouriffant dans un podcast à écouter ici. Encore et encore.

Pour regarder et écouter d’autres hommages, rendez-vous avec le Dèj Foot, émission quotidienne en streaming sur Twitch/X/Kick/YouTube et TikTok, animée par le journaliste d’Entrevue, Thibaud Vézirian.

Après l’Accor Arena, Redouane Bougheraba fonce vers l’Orange Vélodrome

Interview – Des surprises en pagaille, notamment la présence sur scène du combattant Cédric Doumbé. Redouane Bougheraba esr l’humoriste numéro 1 en France actuellement. Il vient de remplir mercredi et jeudi l’Accor Arena, avec un spectacle rebaptisé « On m’appelle Bercy ».

Plus de 1,4 millions d’abonnés sur Instagram, des vidéos qui totalisent plusieurs millions de vues, des salles pleines… Un engouement rare pour un artiste français. Pour Entrevue, le Marseillais revendiqué se livre, quelques minutes après être sorti de scène. À retrouver en intégralité dans le nouveau numéro d’Entrevue, actuellement en vente.

Thibaud Vézirian : Redouane, tu seras le samedi 22 juin au milieu de l’Orange Vélodrome, pour une représentation unique de ton spectacle. Un rêve de gosse ?

Redouane Bougheraba : C’est exceptionnel ! À Marseille, ma ville, réunir tous ces gens… J’ai fait une réunion aujourd’hui avec la production, on a 27 000 billets vendus. On devrait être à plus de 30 000 quand le magazine va sortir. Et on table sur 40 à 50 000 spectateurs. Je pensais pouvoir faire venir tous ces gens en deux ou trois ans de spectacle mais pas en un soir.

Beaucoup t’ont déjà vu en tournée, sachant qu’avant l’Orange Vélodrome, tu auras déjà rempli l’Accor Arena (Paris) deux fois et la LDLC Arena (Lyon). Marseille sera un show unique ?

Plus de 350 000 spectateurs sont déjà venus sur la tournée. Donc oui, à Marseille, ce sera un nouveau spectacle. Il va y avoir des guests (NDLR : des invités), ça va être un événement unique et historique. Pour faire un stade, tenir les gens, il faut vraiment réaliser un spectacle visuel. Avec beaucoup d’émotions. Il y aura toute ma famille et aussi toute la famille artistique. On va faire un truc de malade ! De grande envergure. À la maison, avec des invités marseillais, voire internationaux. Je ne peux pas en dire plus mais il va y avoir de la musique aussi. On va essayer de choquer les gens ! Coachella, tu connais ? Mais à Marseille !

Thibaud Vézirian : Tu as pris une ampleur énorme sur les réseaux sociaux et dans l’univers médiatique. Sur scène, ça paraît très sportif. Tu as une préparation spécifique ? Tu as embauché un staff ? Préparateur physique, mental ? Comme un footballeur…

Redouane Bougheraba : Je reviens d’Inde, pour le tournage d’un film. J’allais tous les jours à la salle de sport. Je fais attention à la nutrition. J’ai perdu 8 kilos ! J’essaie d’arriver fit pour cet événement, comme un grand match. Je me prépare comme une finale de la Champions League ou un match de la Coupe du Monde. Je te jure, je me dis qu’il faut que je sois au top physiquement et psychologiquement. Mais ça va, j’ai plein de potes coachs, je connais plein d’anciens pros, plein de gars qui me suivent et m’envoient de la force, des conseils. L’Orange Vélodrome, c’est un gros événement, on ne va pas se rater. Tu ne peux pas arriver en surpoids. C’est une finale.

Une finale, ça se gagne…

Il faut qu’on mette l’impact physique. Après, je sais que les blagues seront là, le spectacle va être rôdé, il va être exceptionnel. Mais on ne laisse rien au hasard. On ne laisse rien passer. Je dois arriver physiquement au top.

Interview à retrouver en intégralité dans le nouveau numéro d’Entrevue, actuellement en vente.