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Nouvelles images du hors-jeu polémique lors de Lille-PSG (1-3) mais toujours pas de certitude

Le Parisien dévoile ce matin une nouvelle vidéo de la direction de l’arbitrage du football français, sensée prouver que le litige du hors-jeu sifflé contre les Lillois dimanche face au PSG (1-3) est résolu. Pas si sûr.

Alors que le LOSC pousse le PSG dans ses dernier retranchements, Paris ne mène que 1-2 dimanche soir au stade Pierre Mauroy, en clôture de la 3e journée de Ligue 1. Sur une déviation de Thomas Meunier, Tiago Santos bat Gianluigi Donnarumma. Lille exulte et pense avoir égaliser. Pas du tout. L’arbitre, sans aller consulter la VAR, refuse le but. Les arbitres situés dans le camion d’arbitrage vidéo confirment sa décision.

Face au tollé provoqué par cette décision peu convaincante, la direction de l’arbitrage du football français a décidé de divulguer de nouveaux éléments. Si certains estiment que ces images prouvent bien que le Portugais était hors-jeu, rien n’est moins sûr.

Les images proposées par Le Parisien veulent montrer que Tiago Santos est toujours hors-jeu lorsque Thomas Meunier dévie le ballon. Sauf qu’il paraît encore une fois strictement impossible au vu des images d’être certain que la dernière image proposée est celle où le ballon quitte définitivement le pied de Thomas Meunier.

Ainsi, Tiago Santos semble se trouver hors-jeu pour un bout de pied. La précision des images n’est pas assez bonne pour statuer réellement. Mais d’ailleurs, il est temps de se poser la question : est-ce vraiment ça un hors-jeu ? Les plus rigoureux vous diront que oui, « la règle, c’est la règle« …

La règle a été crée dans le football afin d’éviter que les attaquants campent devant le but adverse. Contre l’esprit du jeu. En 2024, nous en sommes à calculer l’épaisseur d’un cheveux afin de savoir si un joueur est en position licite. C’est aberrant que le football en soit encore là.

Rapidement, la FIFA devrait clarifier ces règles, rendre l’avantage aux attaques, ne pas se focaliser sur un bout de pied, un genou, un bout d’épaule pour annuler ce type d’action dangereuse. Place au jeu !

« Si on doit reprendre la saison sans chaîne… » L’étonnante interview de Jean-Pierre Caillot (Reims)

Le football français fonce dans le mur. S’il ne s’est pas déjà encastré dedans. L’interview ce matin de Jean-Pierre Caillot (président du Stade de Reims) dans le journal L’Equipe le confirme. Pour lui, le championnat pourrait même reprendre sans diffuseur…

Une interview surprenante. C’est le moins que l’on puisse dire. Dans les colonnes de L’Equipe, le boss du Stade de Reims analyse la situation des droits TV, lui qui fait partie du collège des présidents de Ligue 1 à la Ligue de Football Professionnel (LFP).

S’il fallait résumer la situation : la Ligue n’a aucune solution concrète, ni viable sur la table. À un mois et 8 jours de la reprise officielle du championnat de France. Peut-on envisager ainsi une décision définitive d’ici la fin de semaine ? « J’espère, mais pour décider, il faudra avoir des choses sur la table. Ce qui au moment où on se parle, n’est pas encore le cas », clarifie Jean-Pierre Caillot.

Le président de Reims pousse le bouchon encore plus loin : « Si on doit reprendre la saison sans chaîne, pendant une ou deux journées, on assumera. Les gens iront au stade pour voir les matches. Et on patientera. Je pense que c’est une erreur de démarrer quelque chose dans la précipitation. »

L’erreur serait de démarrer la L1 sans diffuseur. Le football français paye son manque de spectacle, le départ des stars Messi, Neymar et Mbappé en deux ans, le manque de concurrence pour jouer le titre, le faible niveau de l’OM (seul concurrent crédible au PSG dans les coeurs) depuis des années ou encore le dramatique choix d’offrir les droits à Mediapro en 2018.

Dans cette interview, Jean-Pierre Caillot estime qu’il existe « une option 3 avec BeIN Sports » alors que la chaîne n’a pas fait la moindre proposition depuis novembre. Une option sans offre est-elle vraiment une option ? De même, il considère Canal+ comme un ennemi du football français alors qu’il l’a maintenu sous perfusion pendant des années. C+ a tout à fait réussi sa mue depuis quelques années, se régénérant avec les droits de la F1 ou de la Ligue des Champions.

Parmi les propositions pour réduire la voilure, Jean-Pierre Caillot suggère d’arrêter la coûteuse VAR (arbitrage vidéo). Un retour en arrière. On repasse à vélo après avoir conduit un bolide, c’est dans l’ère du temps. La VAR a pourtant prouvé statistiquement son efficacité, réduisant drastiquement le nombre d’erreurs d’arbitrage dans les situations clés d’un match.

Aucun mea culpa de Jean-Pierre Caillot, notamment concernant la gestion hasardeuse (siège de la LFP, salaires, primes, etc.) de la Ligue, mais en revanche, il rappelle que tout le monde va devoir se serrer la ceinture. Drôle de façon de penser.

Certes, un chef d’entreprise a le droit de restructurer son entreprise comme il l’entend. Là, on parle de restructurer le football français, encadré on le sait par la FFF, donc l’Etat. Bon courage. Les clubs pourraient peut-être déjà s’occuper de leurs masses salariales en rapport à leurs résultats ou au nombre colossal de contrats professionnels ? Imposer un salary cap ne devrait-il pas être à l’ordre du jour puisqu’il faut se serrer la ceinture ?

Enfin, Jean-Pierre Caillot enterre la piste DAZN, la chaîne de contenus en streaming de l’homme d’affaires Len Blavatnik, épaulé par de nombreux investisseurs. « Il faudrait que les garanties soient
beaucoup plus certaines que celles que l’on a aujourd’hui. Il faudrait avoir des garanties de l’actionnaire majeur, ce qui n’est pas le cas. Aujourd’hui, les garanties apportées ne satisfont pas les présidents de club.
»

Si les présidents de club n’ont pas accès à l’actionnaire majeur, à qui parlent-ils depuis des mois ? Puisque DAZN reste une des rares chaînes à avoir réellement déposer une offre intéressante dés 2023.


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Grosse polémique après la qualification de l’Allemagne en quarts de finale de l’Euro

Malgré les intempéries, malgré de solides Danois, l’Allemagne se sort du piège des huitièmes de finale et verra les quarts. Une victoire 2-0 face au Danemark mais une victoire pas si nette que cela… Explications.

L’Allemagne attend l’Espagne de pied ferme en quarts de finale de l’Euro. À moins que la Géorgie ne crée une immense surprise. L’affiche serait belle. Mais avant cela, la Mannschaft a dû batailler ferme pour éliminer les Danois de Kasper Schmeichel.

Dans une rencontre interrompue par de violents orages, les 22 acteurs ont eu toutes les peines du monde à ouvrir le score. Et comme souvent dans le football, c’est juste après qu’une occasion nette vous soit refusée que vous encaissez un but.

Le Danemark enrage. Au retour des vestiaires, alors que l’orage traîne encore dans les parages, les Danois dominent, poussent fort. L’ancien lyonnais Andersen pense même ouvrir le score après un cafouillage en pleine surface. La VAR annule sa réalisation pour un hors-jeu au millimètre, une règle aberrante qu’il va falloir revoir très vite, tant elle va à l’encontre de l’esprit du football. Un but refusé qui fera énormément parler.

Car dans les secondes qui suivent. L’Allemagne reprend le jeu à son compte. Sur le côté droit de la surface, Andersen, encore lui, est coupable de ne pas ranger sa main droite derrière son dos. Le centre allemand vient effleurer son bras. La VAR indique à l’arbitre le point de penalty : 1-0, Kaï Havertz (53e). Le Danemark enrage puis perd le fil du match.

Si on récapitule : un but du Danemark refusé pour 3 centimètres, alors que le départ du ballon est en fait impossible à juger à la VAR avec autant de précision. Le penalty pour l’Allemagne pour une main clairement involontaire et non préjudiciable pour la suite de l’action. Et enfin, si on regarde bien, sur le penalty de Kai Havertz, il coupe sa course d’élan et marque. Ce qui aurait pu être sanctionné.

À la 68e minute, un des meilleurs joueurs du tournoi, Jamal Musiala, met fin à tout suspense (2-0). Pour son Euro, à domicile, l’Allemagne voit les Dieux du football oeuvrer en sa faveur… Place à la suite.

Première sensation de l’Euro : la Belgique surprise par la Slovénie (VIDEO)

Romelu Lukaku homme du match. Dans le mauvais sens du terme. La Belgique battue par la Slovénie (0-1), voilà la première sensation de cet Euro 2024 en Allemagne. Et l’attaquant de l’AS Roma n’a pas brillé, loin de là, se voyant même refuser deux buts !

Sale soirée pour les Belges. Prétendants au titre, même s’ils partent avec du retard sur l’Angleterre, l’Allemagne ou la France, les hommes de Domenico Tedesco ont buté sur de valeureux slovènes.

En encaissant l’ouverture du score très tôt dans cette rencontre (0-1, 7e), la Belgique s’était mise en mauvaise position. La Slovénie a su ensuite faire le dos rond pour obtenir ces 3 points capitaux. Mais c’est surtout la réussite qui a fuit les Belges. Dés le début du match, un déboulé de l’ancien rennais Jérémy Doku aurait dû permettre aux Diables rouges de prendre les devants. Mais Romelu Lukaku a manqué de justesse. Tout comme Leandro Trossard avant la pause.

L’attaquant vedette des Diables rouges Romelu Lukaku butera à nouveau sur le portier slovène… avant de se voir refuser deux buts ! D’abord pour une position de hors-jeu étudiée méticuleusement à la VAR. Et enfin, en fin de match, il égalise mais l’ancien lensois Loïs Openda s’était emmené le ballon d’un geste de la main. Soirée ratée.

Un gros nom du football européen tombe d’entrée dans cette phase de poules. En espérant que la deuxième surprise de la compétition ne soit pas une contre-performance des Bleus ce soir, face à l’Autriche.