Une ville sous l’eau. 4 heures de déluge. 4 heures de dégâts grandissants. La ville de Valence en Espagne est le lieu aujourd’hui d’inondations hors normes. Les pompiers et équipes de sauvetage sont dépassés par les événements.
Déjà un bilan dramatique de plus 50 morts. La Ligue de football espagnole songe au report du match Valence-Real Madrid, prévu samedi.
Les paysages sont dévastés. Les voitures s’empilent. Des orages d’une intensité folle, bien alimentés en humidité par la Méditerranée. Et voilà que ces orages se sont régénérés au même endroit pendant plusieurs heures…
La ville est en quelque sorte coupée du monde.
Si beaucoup pointent du doigt le réchauffement climatique, de tels orages ont déjà été observés par le passé dans la région de Valence, notamment en 1982 et en 1987. En septembre 1996, un épisode avec autant d’intensité avait également éclaté (520 mm de précipitations en 24 heures, selon Météo France).
Pas de lien évident, donc, avec le réchauffement climatique. Même si ce dernier génère toujours plus d’humidité depuis les mers et océans, favorisant de forts orages.
