fbpx

Des idées de masques ? Antoine Dupont conseille Kylian Mbappé !

L’affaire n’en finit plus de rebondir. Après s’être cassé le nez lors d’un choc lors d’Autriche-France, lundi soir, Kylian Mbappé suscite toutes les attentions. D’abord pour le faire revenir au jeu le plus tôt possible, ensuite pour lui trouver un masque de protection adéquat.

Kylian Mbappé ne sera pas remis pour affronter les Pays-Bas, ce vendredi soir, 21h, dans le cadre du deuxième match des Bleus dans cet Euro 2024. Mais ça n’empêche pas le monde entier de s’affairer afin de trouver de l’aide pour faire rejouer au plus vite le capitaine des Bleus.

Ainsi, après avoir demandé publiquement quel masque le grand public lui conseillait (réponse majoritaire : celui des Tortues Ninja), Kylian Mbappé vient de recevoir un précieux conseil. Un immense sportif français qui connaît bien les masques. Ou en tout cas les blessures au visage.

Le rugbyman star Antoine Dupont a attendu 15h34, mardi, pour dégainer sa réponse. « MP (pour « message privé ») pour un code promo Kylian Mbappé, j’ai des plans », a-t-il écrit, sans doute avec un grand sourire.

Le capitaine du XV de France était sorti sur blessure en 2023 après avoir été touché au visage par le Namibien Johan Deysel lors du match de poules France-Namibie, lors de la Coupe du monde. Résultat : une fracture maxillo-zygomatique, au niveau de la tempe. Pas la même blessure que l’attaquant du Real Madrid.

Antoine Dupont avait finalement subi une opération sous anesthésie générale, accompagnée d’une plaque posée pour consolider sa pommette. Par la suite, il avait porté un casque de protection et non un simple masque comme peuvent en porter basketteurs ou footballeurs après une fracture du nez.

Kylian Mbappé devrait pouvoir rejouer avec l’équipe de France lors du troisième match de poules face à la Pologne ou lors de l’éventuel 8e de finale de l’Euro.

Eric Ciotti consacré star de la semaine sur les réseaux sociaux

C’est une pluie de détournements, de moqueries, voire de harcèlement. Eric Ciotti est la star de la semaine sur les réseaux sociaux. Il faut dire qu’il l’a bien cherché. Quand un homme politique se retranche à double tour dans le bureau de son parti, c’est sûr que même sur Netflix, on pourrait penser que c’est exagéré.

Eric Ciotti est devenu un meme. Un « concept (texte, image, vidéo) massivement repris, décliné et détourné sur Internet de manière souvent parodique, qui se répand très vite, créant ainsi le buzz », d’après le Larousse. Si encore ce vendredi, il fait comme si de rien n’était et réaffirme son statut de président des Républicains, la commission a bel et bien statué son renvoi.

Le président des Républicains depuis décembre 2022 a commis le geste qui restera pour toute sa carrière dans l’esprit du grand public. S’enfermer de la sorte dans les bureaux du parti politique dont il est président restera dans les annales.

Guillaume Kasbarian, le futur ex-ministre du logement, a lancé les hostilités d’un tweet parfaitement senti : « Attention Eric Ciotto, depuis 1 an grâce à la loi Kasbarian, la procédure en cas de squat est accelérée ».

Face à cette scène aussi surprenante qu’inattendue, c’est toute l’image du monde politique qui en prend un coup. Un coup que l’on pourrait penser fatal, tellement l’image de nos hommes politiques paraît détruite pour longtemps.

Certains ont vu l’arrivée de Valérie Pécresse, se retroussant les manches, comme la scène de fin d’un film d’action ! « Elle a retroussé ses manches comme si elle montait le marbrer à mains nues ». D’autres comme Guillaume TC, un des rois du détournement, fusionne deux memes pour en créer un nouveau assez cocasse.

Les plus créatifs s’amusent de tout ce bazar. Sur X, ils s’en donnent à coeur joie. Un maître de la parodie, dont le pseudo est Illuminati Reptilien, se régale avec une vidéo amateur montrant Eric Ciotti, fusil à la main, retranché au balcon, refusant de se rendre à la police.

D’autres se remémorent la scène du 13 mai 1993, « Human Bomb » prend en otage une école maternelle de Neuilly-sur-Seine. Nicolas Sarkozy intervient en héros.

La palme de la moquerie revient au compte Memes Politiques, qui répertorie les memes politiques, comme son nom l’indique… « Tu n’es pas seulement un lâche, tu es un traitre ! Comme ta petite taille le laissait deviner ! ». Citation du film OSS 117, Le Caire nid d’espions. Une comédie où excelle Jean Dujardin.

Harcèlement, insultes, menaces : au tribunal, Jacques-Henri Eyraud raconte le traumatisme vécu face aux supporters de l’OM

Un début de procès très suivi. L’ancien président de l’Olympique de Marseille faisait face pour la première fois à ses harceleurs. Ou plutôt cyberharceleurs. Des supporters de l’OM planqués derrière leur écran au moment d’insulter, lyncher ou menacer de mort Jacques-Henri Eyraud en 2021. Tension et émotions.

Il y a parfois des histoires que l’on préfère enterrer afin d’avancer. Jacques-Henri Eyraud doit faire face à ses démons plus de 3 ans après les faits. Ce lundi, devant le tribunal judiciaire de Paris, « JHE » a dû réécouter les messages horribles postés par certains supporters de l’OM à son encontre : « sale parisien », « on aura ta peau », « ça va mal finir pour toi » ou « encore qu’on le pende ce fils de chien ».

Ces messages ont été postés sur X (ex-Twitter) entre fin 2020 et mars 2021, alors que le bateau OM tanguait très fort : entre manque de liquidités, équipe peu renforcée, coach partant et mauvais résultats. Avec en point d’orgue l’attaque de la Commanderie (samedi 30 janvier 2021), lorsqu’une manifestation de supporters a fini par dégénérer. Les 11 prévenus sont des hommes âgés de 25 à 52 ans, ils n’étaient pas tous présents à l’audience.

« Ce sont des propos graves. Ne les banalisons pas », a rappelé à la barre maître Olivier Baratelli, avocat de l’ancien président de l’Olympique de Marseille. Messages insultants, menaces de morts… mais aussi caricatures et photos détournées. On peut voir Jacques-Henri Eyraud décapité ou le corps sous une guillotine : un processus de lynchage et déshumanisation. L’effet de meutes aussi, des jeunes gens incapables de se rendre compte du mal qu’ils faisaient…

« Avez-vous des regrets d’avoir dirigé l’OM ? », le questionne alors le président de la 10e chambre correctionnelle. JHE n’a pas l’ombre d’une hésitation : « la réponse est non ». Poursuivant : « J’ai aimé ce club, j’ai aimé cette ville » de Marseille. S’il n’arrivera pas à convaincre tous les Marseillais là-dessus, lui « le Parisien », il a au moins le mérite de se montrer sincère et touchant.

En costume noir, Jacques-Henri Eyraud, d’un ton strict, livre le fond de sa pensée : « Tout a été fait pour que je quitte mes fonctions et que je craque ». Des mots prononcés avec beaucoup d’émotions.

Son traumatisme est celui aussi de sa famille. Les menaces de mort ont touché tout le monde, à commencer par sa fille, adolescente, présente au tribunal aujourd’hui.

L’enquête a recensé une centaine de personnes auteurs de messages haineux. Seules onze d’entre elles ont pu être identifiées derrière leurs pseudonymes. Un problème qui touche beaucoup de gens dans le monde entier. Un vrai fléau.

Lors des témoignages, les prévenus expliquent souvent leur attitude déplorable par des excès de « colère ». Michaël A., 41 ans, confirme qu’il ne souhaitait « pas la mort de ce monsieur. Je me sens honteux ». Très touché, il demande la permission de se tourner vers Jacques-Henri Eyraud pour lui présenter ses excuses : « Les mots ont dépassé ma pensée ». Mieux vaut tard que jamais.

Même si sur les réseaux sociaux, les excuses arrivent souvent bien vite après la moindre confrontation avec la cible. Certains ne cherchant en fait qu’un moment d’attention… Ou à se défouler. Suite du procès ce mardi.