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La grande tristesse de Patrice Laffont

C’est la fin d’une époque. Et cela a ému au plus haut point Patrice Laffont. Pour les plus fidèles téléspectateurs et pour les équipes, l’arrêt définitif « Des Chiffres et des lettres » après 52 ans d’existence marque un tournant.

C’est hier, au cours d’une interview donnée à La Tribune Dimanche, que le couperet est tombé. Le jeu, lancé en le 4 janvier 1972, ne reviendra pas à la rentrée. Stéphane Sitbon-Gomez, le directeur des programmes de France Télé, a été clair. C’est la fin d’un (long) cycle.

« La programmation le week-end de ‘Des chiffres et des lettres’ n’a pas été couronnée de succès. C’est une décision difficile, mais nous avons fait le choix d’arrêter ce programme », mais une fin, ça se fête ! « Une émission d’au revoir réunira Patrice Laffont et Laurent Romejko, et remerciera toutes les équipes ».

Interrogé sur BFM TV, Patrice Laffont n’a pu cacher son émotion : « Je suis un peu ému, je vous le dis franchement parce que ça me fait un peu de peine mais bon voilà, c’est fini, c’est fini ». Présentateur de l’émission pendant pendant 17 ans, producteur depuis 2000, Patrice Laffont aura participé grandement à élever cette émission au rang de mythe de la télévision française.

Si l’émotion est claire et compréhensible, l’arrêt de l’émission n’a rien d’une surprise. Cela faisait quelques années que cela lui pendait au nez. Repousser pour mieux sauter. Les évictions de Bertrand Renard et Arielle Boulin-Prat, deux piliers du programme, avaient déjà marqué un coup d’arrêt net pour les suiveurs.

« C’était un peu annoncé depuis un moment, quand ils avaient décidé de nous mettre uniquement le samedi et le dimanche… Ils étaient discrets sur leur décision, mais je ne suis pas né de la dernière pluie, je me doutais bien que ce n’est pas en passant le week-end que le programme allait renaître. Moi, j’avais suggéré que l’on s’arrête au bout de 50 ans, il y a deux ans », a finalement confié Patrice Laffont au Parisien.

Praud et Balkany dans la guéguerre Hanouna/Barthes

Nouvelle épisode dans la bataille des talk-shows d’access prime-time. Suite à l’audition du présentateur de Quotidien (TMC) par la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences TNT à l’Assemblée nationale ce mercredi, Cyril Hanouna n’a manqué de se moquer de la séquence.

Dans Touche pas à mon poste (C8), le public a pu découvrir un Cyril Hanouna grimé en Yann Barthès ! Une grande partie de l’émission TPMP était même consacrée à ce direct à l’Assemblée Nationale. Cet exercice était une grande première pour l’animateur de Quotidien. Qui, d’ailleurs, n’était pas spécialement à l’aise : « Je ne vais pas vous dire que je suis ravi d’être là. Mais c’est néanmoins une expérience. Je la prends comme telle. »

Yann Barthès a notamment été questionné sur le fait qu’il refuse régulièrement de recevoir des personnalités politiques du Rassemblement National ou plus généralement de l’extrême-droite dans son émission. Une position qui agace notamment Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne (Debout La France). Cash, Yann Barthès a répondu au député RN Thomas Ménagé : « Pourquoi vouloir venir dans une émission que vous n’aimez pas ? »

Si la bataille des audiences fait rage, la bataille des mots aussi. Sur X, Cyril Hanouna rigole du moment où son concurrent cherche ses fiches devant les députés : « Jean-Marc sans Jeff Panacloc »… Puis plus tard, dans son émission, il s’attaque au look assez particulier du présentateur vedette de Quotidien devant les députés.

Une autre personnalité s’est faite remarquer sur X, Isabelle Balkany, pas tendre avec Yann Barthès : « Choc matinal des images… Yann Barthes toujours en costume à l’antenne de Quotidien, en blouson « racaille » devant les Députés… Après deux phrases, complètement largué dans les « fiches » multiples dont on l’ »équipé »… Terrible pschittt d’un pseudo « talent » ! »

Sur CNews, Pascal Praud est volontiers entré dans la bataille, bandeau à l’appui à l’antenne en direct : « Yann Barthès a perdu ses notes ». Ajoutant oralement : « Monsieur Barthès, il écrit son nom, il fait déjà deux fautes d’orthographe, j’imagine ! »

Des propos qui ont fait sourire l’animateur de Quotidien une fois revenu en plateau, le soir-même : « J’ai eu mon bandeau sur CNews, la classe ! ». Suite au prochain épisode.

Quand Nagui reçoit un tueur en série

C’est digne d’une future série Netflix. Et encore, on prendrait ça pour une pure fiction. On croirait un scénario « tiré d’une histoire vraie », mais largement exagéré.

Un tueur en série a bel et bien participé à l’émission de Nagui, « Tout le monde veut prendre sa place ». On avait appris l’information dans le livre « Le Grêlé : le tueur était un flic », sorti en 2022. L’auteur et spécialiste des faits divers, Patricia Tourancheau, avait expliqué comment François Vérove, dit Le Grêlé, avait participé au jeu, sans pouvoir dater le moment. Ni retrouver des images.

C’est la propre femme du tueur qui avait même dévoilé cette anecdote. Surprise, cette semaine, le journaliste Jean Arca (Marianne) a déniché la séquence, datée de mai 2019. Une émission possiblement enregistrée plusieurs semaines auparavant.

Le tueur en série s’est donc offert ce plaisir. Bien caché derrière sa longue barbe, masquant ses cicatrices au visage (qui lui ont valu son surnom), François Vérove fait totalement illusion. Comme le montre cet extrait diffusé sur les réseaux sociaux.

Tout sourire, il se présente comme un ancien policier, membre de la garde républicaine, détaille son travail dans les bois de Boulogne et de Vincennes… Présence de courte durée, il est éliminé dès la première manche.

Pour rappel, cet homme aurait tué et violé la petite Cécile, 11 ans, retrouvée morte dans le sous-sol de son immeuble dans le 19e arrondissement de Paris en mai 1986. Mais aussi étranglé un couple en plein Paris en 1987. Entre 1986 et 1994, il est soupçonné d’avoir commis cinq crimes. Recherché par la police pendant 35 ans, Il est finalement retrouvé mort en 2021 dans un appartement de location du Grau-du-Roi (Gard), laissant derrière lui une lettre d’adieu, reconnaissant ses crimes.