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Les Bleus du cécifoot réalisent l’exploit d’une vie !

Ils étaient loin d’être les favoris du tournoi, encore moins ceux de la finale face à l’Argentine. Mais ils l’ont fait ! Au stade de la Tour Eiffel, Frédéric Villeroux s’écroule au sol, il vient de marquer le tir au but de la victoire (1-1, 3-2 t.a.b.). Le public exulte, les Bleus sont champions paralympiques.

Privés d’Yvan Wouandji quelques semaines avant le début de l’épreuve, leur joueur le plus médiatisé et le plus suivi sur les réseaux sociaux, personne ne se souciait trop du sort de l’équipe de France de cécifoot. Encore moins avec la gifle reçue en poule face au Brésil (0-3). Mais ils ont du coeur. Ils ont du talent.

Et même face à l’ogre argentin, ce samedi soir, ils ont tenu le choc. Avec envie et détermination. Soutenus par toute la France, les Bleus du cécifoot ont réalisé un tour de force et déjoué tous les pronostics. Frédéric Villeroux avait ouvert le score au terme d’un rush monumental. Mais l’Argentine est revenue : place aux tirs au but.

L’éternel Frédéric Villeroux n’aime pas cette épreuve-là. Mais son coach lui a demandé d’y aller, alors il l’a fait. Et il l’a bien fait. Le leaer des Bleus, le plus ancien, a assumé ses responsabilités et marqué. Au point d’envoyer la France sur le toit du monde. Héroïque ! Dans le coeur des Français, ils ont un peu vengé la défaite en finale de la Coupe du monde 2022.

Avant cette dernière journée des Jeux Paralympiques de Paris 2024, la France est toujours présente dans le top 10 avec ses nouvelles médailles du jour. C’est fort !

La chair de poule pendant la Marseillaise, devant la Tour Eiffel, avec ce drapeau tricolore hissé au-dessus des deux nations phares du cécifoot, l’Argentine et le Brésil. Moment d’histoire. Complètement fou.

L’Ajax diffuse la séance de tirs au but de 28 minutes ! Lens connaît son futur adversaire

On connaît l’adversaire du RC Lens en barrages d’Europa Conference League, les 22 et 29 août prochains : ce sera le Panathinaïkos d’Athènes. Mais les dirigeants, joueurs et supporters lensois ont dû attendre la fin de la nuit pour le savoir…

Une séance de tirs au but interminable. Littéralement. Rien d’exagéré à écrire ça. L’Ajax d’Amsterdam s’est faite rattraper in extremis face au Panathinaïkos. Vainqueurs en Grèce à l’aller (0-1), les Néerlandais ont encaissé un but à la dernière minute du temps réglementaire, jeudi soir, dans ce match qualificatif pour l’Europa League.

Voilà les 22 acteurs en prolongation. Après 120 minutes de débats, c’est l’équilibre parfait entre les deux équipes sur l’ensemble des deux matchs. C’est parti pour la traditionnelle séance de tirs au but. Qui n’a rien eu de traditionnelle…

Plus de 28 minutes de tirs au but ! Les gardiens ont dû s’y essayer, les joueurs aussi, à plusieurs reprises pour certains. Et finalement, dans une sorte de mort subite, ce sont les joueurs d’Amsterdam qui se qualifient. 17 tirs au but tentés (0-1, 14 t.a.b. à 13). Incroyable.

Lens affrontera le Panathinaïkos le 22 août à Bollaert-Delelis, match retour à Athènes le 29 août.

La France n’avait plus gagné aux tirs au but depuis 1998 : les 3 clés du match face au Portugal

Ils l’ont fait. Au bout de la nuit, au bout de l’ennui, les Bleus se qualifient pour les demi-finales de l’Euro 2024 (0-0, 5-4 aux tirs au but). Ils affronteront mardi soir l’Espagne, qui a éliminé le pays hôte l’Allemagne, quelques heures avant, après prolongations (2-1). Retour sur les 3 faits marquants de la soirée.

Comment gagner aux tirs au but?

Didier Deschamps n’a jamais souhaité engager de coach mental, ni de spécialiste des tirs au but après les échecs récents. Notamment en finale de Coupe du monde 2022. Un curieux refus, alors qu’il est désormais acquis que l’exercice se travaille de façon précise afin d’optimiser ses chances. Ce soir, l’équipe de France s’en est sortie avec brio.

C’est la première fois que la France l’emporte aux tirs au but depuis 1998. De quoi forcément se poser des questions. Ce vendredi soir : cinq tirs au but, cinq buts inscrits avec classe et respect. Parfois même avec une conviction rare, comme la frappe de Jules Koundé, placée au millimètre. Imparable. Une séance qui contraste fortement avec la nouvelle prestation offensive désastreuse des Bleus.

L’attaque des Bleus : le néant.

Avec des noms comme Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Antoine Griezmann, Marcus Thuram, Kingsley Coman, Olivier Giroud, Bradley Barcola ou Randal Kolo Muani, l’équipe de France affole ses adversaires. Sur le papier. Dans la réalité, c’est une purge que font vivre les attaquants français aux supporters des Bleus. Entre mauvais choix, manque de confiance, panne physique totale (Mbappé) et zone de jeu surprenante (Griezmann), on se demande s’ils arriveront à marquer dans le jeu dans cette compétition. Car oui, les Bleus sont en demi-finales sans avoir marqué un seul but dans une phase de jeu. Un but contre son camp, un but sur penalty… Et c’est tout.

Etonnamment, Ousmane Dembélé a tout de même été élu homme du match ce soir. L’ailier parisien est entré à la 67e minute du match. S’il est vrai qu’il a réussi 8 dribbles et chamboulé la défense portugaise, ses centres n’ont ensuite rien amené de particulièrement dangereux. Il convertit tout de même son tir au but avec justesse. « Au bout du suspense, on est tous heureux de cette victoire. Je pense que ç’a été un bon match des deux équipes. On mérite cette victoire », a-t-il déclaré au micro de M6 après la qualification.

Le héros du match : Mike Maignan, barrière infranchissable.

Merci Magic Mike ! Star de la soirée, star des réseaux sociaux, le portier de l’AC Milan a encore brillé. Concentré en toute situation, il n’a jamais laissé les attaquants portugais prendre confiance. Impérial dans les airs, serein au pied, il en impose sur sa ligne. Déjà muet face à Slovénie en quarts, le Portugal n’a pas réussi à trouver la faille, malgré les percées régulières de Rafael Leao.

On sait combien de clubs français sont qualifiés pour les demi-finales des Coupes d’Europe

Les clubs français envisageaient la passe de trois. La qualification du PSG, de l’OM et de Lille en demi-finales des trois Coupes d’Europe était largement envisageable avant le top départ des matchs retour. Cela aurait été historique…

Si le PSG a fait forte impression en l’emportant (1-4) à Barcelone, se qualifiant par la même occasion pour les demi-finales de la Ligue des Champions, tout n’a pas été aussi heureux pour les autres clubs français. Paris rencontrera les Allemands du Borussia Dortmund le mercredi 1er mai (à l’extérieur) puis le mardi 7 mai, au Parc des princes.

Après sa courte défaite 2-1 en Angleterre la semaine dernière, Lille devait battre Aston Villa par un but d’écart pour aller en prolongation ou par au moins deux buts d’écart pour se qualifier directement en demi-finale de Conférence League.

Si Yazici a rapidement ouvert le score, trompant Martinez (oui, le bourreau des Bleus en finale de Coupe du monde 2022), c’est Benjamin André qui pense offrir la qualification avec un second but après l’heure de jeu. Mais le LOSC concède finalement un but en toute fin de match (2-1). Quelle déception.

Prolongation puis tirs au but. Et à ce jeu-là, Emiliano Martinez est décidément le plus fort. Formidable (ou agaçant) chambreur, le gardien argentin a fait le show et détourné plusieurs tentatives lilloises. C’est cruel mais c’est bien Aston Villa qui file en demi-finales.

À Marseille, dans un Orange Vélodrome archi-plein, la donne est très simple avant le coup d’envoi. Avec la courte défaite du match aller à Lisbonne (Portugal) deux buts à un, l’OM devait gagner par un but d’écart pour aller en prolongation ou de deux buts d’écart minimum afin de se qualifier.

Si les Marseillais se montrent globalement poussifs, la ferveur est telle que le match finit par s’emballer. Les changements du coach Jean-Louis Gasset (le quatrième entraîneur de la saison !) font effet : peu après son entrée en jeu, l’attaquant camerounais Faris Moumbagna catapulte sa reprise de la tête aux fonds des filets du Benfica (1-0, 79e).

L’Olympique de Marseille aura d’autres occasions de prendre le dessus mais manque décidément de justesse technique. Les deux équipes filent en prolongation. Les joueurs sont sur les rotules : crampes, douleurs et grimaces sur les visages. Ça va d’un but à l’autre mais on se dirige là-aussi vers la séance de tirs au but. Une « loterie » selon certains, un exercice de concentration et de précision pour d’autres.

23h39. Débuts de la séance de tirs au but. L’Orange Vélodrome pousse une dernière fois très fort ses joueurs. Des joueurs particulièrement lessivés. À 36 ans, et après 120 minutes de jeu de haute volée, Angel Di Maria tire sur le poteau ! Sous une pluie de sifflets, l’ancien parisien a manqué de justesse. L’Argentin Joaquin Correa, si peu utilisé cette saison, donne ensuite l’avantage à l’OM.

Le portier olympien Pau Lopez stoppe alors d’une main ferme le tir au but d’Antonio Silva. Puis le Brésilien Luis Henrique offre la qualification à l’OM ! 23h47, c’est de la folie dans ce stade, tout le peuple olympien vibre à l’unisson. L’OM retrouve les demi-finales d’Europa League.