La légende des Gunners d’Arsenal et de l’équipe de France, Thierry Henry, est devenu un consultant football ultra-respecté. Ses paroles pèsent. Alors forcément, quand il est invité par la chaîne CBS Sports, diffusée aux Etats-Unis, à décortiquer les problèmes du Real Madrid, on l’écoute.
Le Real déjoue, le Real surjoue, le Real Madrid n’y est pas depuis le début de saison. Le départ de Toni Kroos, l’arrivée de Kylian Mbappé, le compte n’est pas bon. La défense prend l’eau, les milieux sont méconnaissables, les attaquants sont peu complémentaires.
Alors, vidéo à l’appui, Thierry Henry a tenu à expliquer pourquoi ça n’allait pas. Jude Bellingham, placé en soutien de l’attaquant mardi soir, fait des appels de balle de numéro 9. Et s’épuise dans un rôle qui n’est pas le sien. Kylian Mbappé, décroche, ce qui n’est pas son jeu et reste introuvable pour ses coéquipiers. Aucune connexion, aucun appel pour attirer la défense, aucun lien avec ses coéquipiers.
« C’est toujours Jude Bellingham qui réalise les efforts que doit faire Kylian Mbappé. C’est le monde à l’envers. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne« , fulmine l’ex-coach de l’équipe de France olympique.
« Je sais que Kylian Mbappé n’est pas un pur numéro 9 mais vous croyez que c’est à Jude Bellingham de faire ces appels de balle là ?« , s’interroge Thierry Henry en montrant une action de jeu.
En attendant, les supporters madrilènes enragent et militent pour que Carlo Ancelotti lance les jeunes Arda Guler et Endrick dans la bataille.
Thierry Henry brilliantly breaks down a major issue Real Madrid have faced recently, how Kylian Mbappe needs to improve and why Carlo Ancelotti is the man who can fix things. pic.twitter.com/2sQAHYDttK
Quand Thierry Henry, consultant pour la chaîne anglaise CBS, interviewe son ex-joueur de l’équipe de France olympique Maghnes Akliouche, cela laisse place à une séquence entre sourires et malaises...
Remarquable buteur face au FC Barcelone, jeudi soir au stade Louis II, dans la victoire de l’AS Monaco en Ligue des Champions (2-1), le milieu offensif international espoir Maghnes Akliouche n’en finit plus d’impressionner.
Après la rencontre, où il aurait pu être l’homme du match à la place du dernier buteur George Ilenikhena, Maghnes Akliouche a répondu aux questions de CBS Sports.
Sur le plateau, en compagnie de Jamie Carragher et Micah Richard, Thierry Henry est situé juste à côté de la présentatrice Kate Abdo, qui lui confie l’interview de son ancien joueur.
On sent alors que ce n’est pas spécialement préparé : « quelles émotions as-tu ressenti quand tu as inscrit ton but ?« , « quel est l’objectif de la saison de l’AS Monaco?« , « est-ce que tu penses que tu peux aller chercher les 10 buts cette année ?« … Thierry Henry a endossé d’un peu trop près le costume de journaliste. Et un peu moins celui de consultant spécialiste.
Des questions qui appelaient des réponses bateau. Même le joueur de 22 ans a paru un peu désabusé, rentrant dans des poncifs sans intérêt. Son langage corporel faisait office de réponse.
La seule question vraiment intéressante est finalement venue de Kate Abdo : « comment était Thierry Henry comme entraîneur ?« . De quoi faire sourire le plateau.
Michael Olisé a crevé l’écran pendant le tournoi olympique de football de Paris 2024. Transféré cet été de Crystal Palace au Bayer Munich contre plus de 50 millions d’euros, le milieu offensif découvre cette semaine l’équipe de France de Didier Deschamps. Lui dont le Français n’est pas la langue maternelle a participé à sa première conférence de presse, en tout simplicité.
Aussi à l’aise sur la pelouse qu’en conférence de presse ? Un exercice jamais facile. Encore plus quand c’est la première fois que vous vous présentez sur la petite scène de Clairefontaine devant les journalistes.
Michael Olisé brille sur les terrains, que ce soit aux Jeux ou désormais depuis la reprise de la Bundesliga, au point d’être appelé par Didier Deschamps en équipe de France A pour les matchs de Ligue des Nations face à l’Italie (vendredi) et la Belgique (lundi). Un nouvel élément offensif de grand talent, avec un toucher de balle fabuleux.
Ce mardi, le joueur de 22 ans s’est présenté devant la presse, en compagnie des deux autres nouveaux venus, Loïc Badé (Séville) et Manu Koné (AS Roma), eux aussi issus du groupe olympique finaliste face à l’Espagne.
Si dans la vidéo qui suit Michael Olisé ne vous semble pas entièrement à l’aise avec la langue de Molière, c’est normal. Le jeune homme est né à Londres, d’un père nigérian et d’une mère franco-algérienne. Un fabuleux brassage de cultures qui lui ont permis de devenir l’adulte qu’il est aujourd’hui.
D’ailleurs, certaines questions lui ont été posé en anglais… Sauf que visiblement, la langue anglaise laisse à désirer chez pas mal de journalistes français. Exemple : « Do Nigeria and Algeria contacted you to play for them before you were called for France ?« , visage interrogateur de Michael Olise, qui se tourne vers Loïc Badé et lui demande : « He said ‘contacted’ ?« . Vocabulaire anglais à revoir, en effet.
Alors qu’il aurait pu jouer pour l’Angleterre, le Nigeria ou l’Algérie, l’élégant ailier a donc choisi la France, « pour la connexion » qu’il avait avec le pays quand il venait avec sa mère. Ce fan de Nicolas Anelka, Thierry Henry, Zinedine Zidane et Didier Drogba possède donc la quadruple nationalité.
Interrogé à ce sujet par les journalistes, il précise : « Ma mère vient de France, je suis venu ici enfant. J’avais la connexion avec l’équipe de France, c’est pour ça que je joue pour la France ».
À ses côtés, Loïc Badé, qui a cotoyé Michael Olisé tout l’été pendant les Jeux, n’a pas hésité à préciser le caractère de son coéquipier : « c’est très bon loup-garou, c’est un manipulateur, c’est un tricheur, mais Michael, c’est une très bonne personne.«
Il invoque des raisons personnelles. Stupeur ce lundi après-midi après la diffusion du communiqué de la Fédération française de football, Thierry Henry quitte ses fonctions de sélectionneur des Bleuets, l’équipe de France Espoirs. Fraîchement auréolé d’une médaille d’argent historique aux Jeux Olympiques, son départ laisse un vide.
La FFF avait trouvé le coach idoine pour ce poste si particulier. Charismatique et plein de fraîcheur, notamment dans ses relations avec ses joueurs ou par la mise en place d’entraînements très variés et ludiques, Thierry Henry laisse sa place de sélectionneur de l’équipe de France espoirs.
Dix jours après avoir permis à l’équipe de France olympique de remporter une très belle médaille d’argent aux JO de Paris 2024, Thierry Henry renonce à poursuivre l’aventure.
Officiellement, il s’agit de « raisons personnelles » qui l’ont poussé à quitter le navire. « Je tiens à remercier la FFF et le président Philippe Diallo qui m’ont offert cette incroyable opportunité. Obtenir la médaille d’argent aux Jeux Olympiques pour mon pays restera l’une des plus grandes fiertés de ma vie. Je suis incroyablement reconnaissant envers la Fédération, les joueurs, le staff et les supporters qui m’ont permis de vivre une expérience magique« , précise-t-il dans ce communiqué.
Lui succéder ne sera pas une mince affaire. Le président de la FFF, Philippe Diallo, s’y attelle déjà. Les Espoirs ayant déjà deux matchs de prévu en septembre. Thierry Henry avait su rapidement s’acclimater au poste, obtenant bien vite l’attention de ses joueurs, les résultats lui ont ensuite fait gagner en crédibilité et donné confiance à tout le groupe.
Une fois ses « raisons personnelles » réglées, il devrait rapidement pouvoir postuler dans n’importe quel grand club ou sélection.
On y a cru jusqu’au bout. Une finale haletante, une prolongation palpitante. Huit buts mais une finale perdue par l’équipe de France olympique de football (3-5) face à l’Espagne. Mais les Bleus de Thierry Henry n’ont pas tout perdu. Bilan et état des lieux avant la reprise des différents championnats à partir de ce week-end.
Toute la France y a cru. 93e minute de jeu, Jean-Philippe Mateta s’élance et trompe Arno Tenas, le portier espagnol. La France revient à 3-3 dans les arrêts de jeu. Le Parc des Princes exulte. Mais la suite sera moins heureuse pour les joueurs de Thierry Henry, battus sur deux contres espagnols (3-5).
Après une campagne de Paris 2024 plus que réussie, tant l’équipe de France olympique a eu du mal à composer son effectif et n’était en rien attendu, c’est le moment de faire le bilan des troupes.
Thierry Henry a eu le nez fin. Le sélectionneur de l’équipe de France olympique a redoré le blason français aux JO. Et le sien par la même occasion. En sélectionnant des joueurs revanchards, complémentaires et talentueux, l’ex-coach de Montréal ou de l’AS Monaco a vu juste.
Un alliage de puissance et de technique pour amener ce groupe le plus haut possible. Défensivement, la charnière Lukeba-Badé a tenu la route, même si elle a été parfois peu aidée par le repli défensif général. Les deux ont montré de l’assurance et de la sérénité. Leur évolution cette saison, à Leipzig et à Séville, sera à suivre particulièrement. Ils aimeraient sans doute frapper à la porte des Bleus de Didier Deschamps.
Annoncé à l’Olympique de Marseille, formé à Metz, l’avenir du latéral droit Kiliann Sildillia sera aussi suivi. Lui qui a alterné le bon et le moins bon s’est montré fiable. Beaucoup le découvraient à ce niveau-là. Il a montré de belles garanties d’avenir.
Au milieu de terrain, l’intelligence de jeu du Montpelliérain Joris Chotard a sauté aux yeux tout au long de la compétition. Un coéquipier modèle, là pour compenser les déplacements des autres, apte à travailler dans l’ombre, ce n’est pas le cas de tout le monde et c’est capital dans une équipe. Son transfert pourrait remplir les caisses (vides) du MHSC et lui faire franchir un palier.
La valeur de Manu Koné, milieu de terrain du Borussia Mönchengladbach, ne cesse de grimper. Taulier de cette équipe de France olympique, il a encore plus marqué les esprits. Lui aussi pourrait franchir un gros cap cet été en s’engageant avant fin août chez un cador d’un grand championnat.
D’autres milieux plus offensifs ont crevé l’écran : la technique et la justesse d’un Maghnes Akliouche en font assurément un des éléments à suivre cette saison en L1. Une Ligue 1 privée de stars. Alors forcément, quand un tel talent éclos, c’est le moment de se pencher particulièrement sur ses prestations. Justesse dans la passe, technique soyeuse, capacité à tenir les duels, il a tout pour exploser et mener l’AS Monaco au plus haut.
De même, c’est le coup de coeur de la compétition : Michael Olisé. Le nouveau joueur du Bayern Munich sera une des attractions françaises de la saison. Certains le voient déjà en équipe de France, et moi aussi. Capacité à marquer et à marquer, toucher de balle fuoriclasse, c’est un élément déstabilisateur. Et ça, c’est rare. Le Bayern Munich l’a bien compris, c’est pourquoi le club allemand a investi aussi cher (60M€) avant les JO sur l’ex-élément offensif de Crystal Palace.
En citant Crystal Palace, impossible de parler du bilan des Bleus aux JO sans citer Jean-Philippe Mateta. Là parmi les 3 joueurs de plus de 23 ans sélectionables, l’attaquant passé par l’OL est un profil atypique. Absolument pas un joueur « YouTube » ou « Fifa », c’est un point d’ancrage, un joueur qui bosse pour l’équipe, met des buts dans la surface, fait mal à une défense et se démène. L’anti-star. Un profil si précieux pour un groupe, pour un entraîneur. Thierry Henry l’avait bien senti. Huit matchs et six buts en équipe de France olympique, pari gagné pour Jean-Philippe Mateta. Retour en Premier League avec le plein de confiance.
Ils l’ont fait. À l’arraché. En prolongation. 40 ans que le football français attendait cela. L’Egypte leur a donné du fil à retordre mais l’équipe de France olympique de football s’est qualifiée (3-1). Rendez-vous vendredi, 18h, au Parc des Princes, pour une finale palpitante face à l’ennemi espagnol.
L’équipe de France olympique de football va se mettre au vert. 3 jours à Clairefontaine pour préparer cette finale historique face à l’Espagne dans les meilleures conditions. Thierry Henry tient ses hommes, assument ses choix, varient les entraînements, imposent du jeu et un esprit collectif, le groupe adhère. Le grand public aussi.
Et cela s’est encore vu ce lundi soir, à Lyon devant plus de 50 000 personnes, face à l’Egypte. Pour la première fois de la compétition, la défense française a cédé, à l’heure de jeu (0-1). Un moment de flottement dans les esprits français ? Peut être. Mais ils sont bien vite repartis à l’assaut du but égyptien. La France s’est faite peur mais n’a rien lâché.
Le héros de la soirée se nomme Jean-Philippe Mateta, double buteur. D’abord pour égaliser avant la fin du match (1-1, 83e), puis en prolongation (2-1, 99e), pour ouvrir le chemin vers la finale. Il rôde souvent dans la surface, en impose de la tête et travaille toujours pour l’équipe, un modèle d’altruisme pour un attaquant.
Et quand ce n’est pas Jean-Philippe Mateta ou Alexandre Lacazette, Michael Olisé, la révélation de la compétition, s’y met à son tour. Passeur décisif sur l’égalisation, il délivre le camp français d’un plat du pied efficace (3-1, 108e). L’équipe de Thierry Henry poursuit sa mission or olympique. On y croit fort !
Grande journée de revanche face aux Argentins pour le sport français lors de ces Jeux Olympiques. Vainqueurs ce matin 28-21, les handballeurs ont enfin lancé leur tournoi. Ce soir, l’équipe de France olympique de football élimine l’Argentine 1-0 et file en demi-finale.
Une belle revanche. Battue par l’équipe d’Argentine en finale de la Coupe du monde de football au Qatar en 2022, la France tient sa revanche. Une revanche qui fait également écho aux tristes chants racistes d’après finale de Copa America.
Avant même le coup d’envoi, l’hymne argentin est copieusement sifflé par le public du Matmut Atlantique, peu habitué ces dernières années à avoir du spectacle au stade…
La France n’a donc toujours pas enciassé le moindre but dans cette compétition. Les meilleures défenses l’emportent souvent dans les grandes compétitions. De bon augure.
35e minute de jeu, Jean-Philippe Mateta coupe la trajectoire du corner de Michael Olisé, ça fait but ! Magnifie reprise décroisée de la tête au premier poteau. L’attaquant de Crystal Palace et tous ses coéquipiers exultent.
Si le match restera tendu de tous les côtés, notamment à cause d’un Otamendi exécrable, les Bleus serrent les dents et assurent la qualification.
Coup de sifflet final après plus de 10 minutes d’arrêts de jeu… Début de bagarre sur la pelouse à cause d’Argentins toujours aussi peu fair-plays. Fin de match houleuse, expulsion d’Enzo Millot dommageable.
Autre bémol, la suspension de Manu Koné pour la demi-finalev et la sortie sur blessure d’Aurélien Truffert après un contact avec le gardien argentin Rulli
La France est en demi-finale. Les hommes de Thierry Henry affronteront l’Egypte, lundi soir, à 21h, au stade de Lyon.
Il n’en finit plus d’impressionner. A tel point que certains se demandent pourquoi il n’a pas été sélectionné à l’Euro 2024. Michael Olise est le nouvel attaquant du Bayern Munich, recruté cet été à prix d’or (60M€), et il participera dans quelques jours aux Jeux Olympiques avec les Bleus de Thierry Henry.
L’équipe de France olympique n’a fait qu’une bouchée de l’équipe de République dominicaine (7-0), jeudi soir, à Toulon, pour son deuxième match de préparation. Et si l’équipe de Thierry Henry est clairement portée vers l’avant, c’est son attaquant Michael Olise qui brille particulièrement. Auteur d’un doublé en cinq minutes (51e et 56e), comme Alexandre Lacazette (28e et 49e), le nouvel ailier du Bayern Munich s’est fait remarquer.
Virevoltant, puissant et décisif, Michael Olise semble être la révélation de l’été. Positionné derrière Alexandre Lacazette, hier soir, il démontré l’étendue de ses qualités. À confirmer pendant la compétition… Il reste deux semaines de préparation.
L’un de ses deux buts a fait lever les supporters de leurs sièges. À la 56e minute, suite à un mauvais renvoi de la tête de la défense dominicaine, Michael Olise décoche une demi-volée pleine de spontanéité. Cette dernière ne laisse aucune chance au portier adverse. Une magnifique réalisation et le plein de confiance.
Les Bleus démarreront leur parcours aux Jeux Olympiques le mercredi 24 juillet à 21h face aux Etats-Unis à Marseille.