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Alcool et dépendance, Gad Elmaleh avoue tout

« Un amoureux du vin » devenu sobre depuis le 21 août 2021. C’est l’histoire de Gad Elmaleh. Le comédien et humoriste raconte son passé trouble dans l’émission Clique sur Canal+, un témoignage qui pourrait servir à beaucoup de gens dont l’alcool cause beaucoup de tourmentes.

Il est sobre depuis bientôt trois ans. Gad Elmaleh explique pourquoi il a décidé d’arrêter l’alcool. Un témoignage fort délivré dans « Clique », face à Mouloud Achour.

« Il y avait une tristesse. Je commençais à essayer de vivre des moments joyeux sans la joie et que l’alcool allait faire le boulot à la place de la joie, je me suis dit ‘t’as un problème c’est pas possible’. J’avais l’air triste, je me sentais triste et un jour, je me suis dit ‘faut que j’arrête ça, c’est pas moi et ça m’empêche d’être moi-même. » Gad Elmaleh témoigne sans concession. Ajoutant : « Je crois qu’on banalise un peu l’alcoolisme ».

Face aux questions de Mouloud Achour, il ne se dérobe pas. Il concède volontiers avoir été « un amoureux du vin. Je le suis toujours, mais c’est une relation olfactive », sourit-il.

Selon lui, il était d’abord un « alcoolique asymptomatique » sur scène. « On banalise aussi un peu l’alcoolisme », estime-t-il, avant d’expliquer que l’alcool ne l’aidait pas à surmonter une certaine pudeur, pas besoin. En revanche, pour approcher des femmes, c’était plus compliqué.

« J’avais un rapport avec les femmes assez introverti, timide. Pour rentrer dans un jeu de séduction, il faut qu’il y ait un premier contact et je ne savais pas le faire, donc parfois, l’alcool pouvait m’aider un peu ». Une introspection rare pour une personnalité publique.

Attaque du fourgon : la profonde tristesse d’un père, « j’entends la voix d’Eric Dupond-Moretti, et j’ai compris »

Un drame familial terrible. Suite à l’attaque du fourgon pénitentiaire, mardi matin, dans l’Eure, c’est une famille entière qui a perdu un de ses membres. Un futur père de famille est décédé, abattu par des meurtriers qui avaient prémédité cette évasion.

Pour France Bleu Normandie, Dominique Garcia, le père de l’agent pénitentiaire Arnaud Garcia, témoigne. On apprend notamment que son fils, âgé de 34 ans, allait à son tour devenir père. « Huit ans qu’il attendait cela avec sa femme »… L’épreuve est immense.

Le papa donne les détails de la situation familiale et professionnelle de son fils : « Il avait rencontré des très bons collègues avec qui il s’entendait très bien. Donc il était heureux de vivre, il avait la chance d’avoir une femme agréable, de créer une famille, il habitait à côté de chez nous… C’est notre fils unique, donc je l’ai mis dans une bulle toute sa vie. Et la bulle a explosé. »

Après 39 ans en tant que gendarme, ce monsieur croit fort en la justice. Même si la colère est totale : « Je suis sous le coup de la colère. Il ne verra pas son bébé. On ne saura que dans dix jours si c’est un garçon ou une fille. Je tâcherai de l’élever avec sa maman bien sûr, comme on a fait pour notre fils. Mais, j’ai un déchirement qui fait très mal. »

Une famille détruite. Une femme enceinte forcément « dévastée ». Dominique Garcia témoigne : « J’ai dû l’emmener chez le médecin, parce qu’elle est enceinte et elle refuse de manger, elle n’a pas faim. Je m’occupe de tout, je lui ai dit ‘T’inquiète pas, on est à deux’. Au niveau média, j’ai canalisé un peu tout ça pour éviter qu’elle soit perturbée. On attend les cérémonies, l’inhumation, et après, on verra. »

Un coup de téléphone, le temps qui s’arrête. Mais d’abord l’inquiétude de sa belle-fille, mardi, inquiète. Elle l’appelle : « Elle me dit ‘Dominique, regardez la télé, Arnaud ne répond pas au téléphone’. Je vois deux morts, trois blessés. J’appelle sur son portable, rien. J’appelle le centre qui s’occupe des transfèrements, on me dit qu’on me rappelle. Au bout de dix minutes, mon téléphone sonne et j’entends la voix d’Eric Dupond-Moretti (le ministre de la Justice), et j’ai compris. J’ai fait 39 ans en gendarmerie, j’ai dû annoncer une vingtaine de fois à des familles le décès d’un membre. Donc j’ai compris. Ce n’est pas pour me dire que le gamin était parti ramasser des fraises. »

Et que dire du pressentiment de son fils Arnaud au moment de partir travailler ce matin-là ? Il se confiait alors à sa femme : « Je la sens pas cette journée, je la sens pas »…