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Quand Didier Roustan accueillait Pelé avec une petite panthère noire dans Téléfoot

Didier Roustan est décédé à l’âge de 66 ans dans la nuit de mardi à mercredi, d’une foudroyante maladie, qui l’a emporté en quelques mois. Le journalisme sportif a marqué plusieurs générations, par son style unique, son franc parler et sa façon d’aimer le football. Les émotions avant tout.

Les équipes de Téléfoot se souviennent aujourd’hui d’une émission particulière : celle où Didier Roustan avait mis les petits plats dans les grands pour accueillir le roi Pelé. Le footballeur brésilien ne s’attendait absolument pas à un tel show : un bébé panthère noir, un biberon, un trône, des buts… Le sens de l’image.

Une « belle surprise » pour le goleador brésilien, « en 1987 ou 88 ». « C’était ma jeunesse« , explique Didier Roustan, « c’est la référence ultime, Pelé. Je voulais faire quelque chose d’assez fort. Donc comme on l’appelait la panthère noire, on est allé chercher un bébé panthère dans un cirque…« 

Hommages également rendus dans le Dèj Foot, émission quotidienne en streaming sur Twitch, animée par le journaliste d’Entrevue, Thibaud Vézirian.

Didier Roustan (1957-2024) : sa première télé, après un France-Brésil 1978

Le journaliste sportif Didier Roustan est décédé à l’âge de 66 ans. Amoureux du beau jeu et de l’Amérique du sud, véritable bibliothèque d’anecdotes, il s’est éteint des suites d’une fulgurante maladie.

Les hommages ne s’arrêtent pas depuis ce matin, que ce soit des supporters, des fidèles de la télévision ou des collègues qui l’ont croisé au cours de son immense carrière.

Grâce à l’INA (Institut National de l’Audiovisuel), revivez ici sa toute première télévision. Aux côtés notamment de Pierre Cangioni, Christian Quidet, Marc Menant, Georges de Caunes, Pierre Fulla et Marie Mano.

En 1978, il ne venait pas encore à l’antenne en maillot de foot, casquette ou autres légèretés d’aujourd’hui. Didier Roustan était alors un jeune homme doué, passionné et travailleur. Il s’agissait de commenter une rencontre entre la France et le Brésil, la première victoire des Bleus de leur Histoire face aux Auriverde.

Hommages également rendus dans le Dèj Foot, émission quotidienne en streaming sur Twitch, animée par le journaliste d’Entrevue, Thibaud Vézirian.

Fin des Jeux : toute l’émotion de Laurent Luyat au moment de rendre l’antenne

Un mois et demi de folie. À un moment, il fallait bien que cela s’arrête. Après la formidable cérémonie de clôture électro, il est l’heure de rendre l’antenne. Forcément, après autant d’heures de direct, Laurent Luyat avait la larme à l’oeil sur France 2, dimanche soir.

« Moi, je suis ému aussi parce qu’on a vécu un été incroyable. Depuis Roland Garros, le Tour de France, les JO et les Jeux Paralympiques, ça a été que des émotions. Et ça a été tellement de joies. Donc je voulais vous remercier tous. C’est un peu la fin d’une aventure incroyable. Je le fais depuis longtemps ce métier, mais là, c’est énormissime. Merci à tous et aux téléspectateurs.« 

La chaîne France 24 finalement pas menacée de fermeture ?

C’est le sujet de discussions numéro 1 dans les couloirs de France 24 depuis hier. À Issy-les-Moulineaux, l’inquiétude demeure. Le rapporteur de la mission sur le service public et président de la commission sur l’attribution des fréquences TNT avait laissé entendre que France Info allait remplacer France 24. Avant de rétropédaler ce matin.

Invité de « Télématin » sur France 2, ce mardi, le député Quentin Bataillon fait machine arrière. Ou tout du moins, il rassure la rédaction de France 24.  Selon lui, la marque et les fréquences de France 24 resteront en vie.

Le député Renaissance avait d’abord insisté au micro de France Info pour « pousser » la chaîne d’information « à l’international », poursuivant : « pour remplacer éventuellement France 24 et avoir cette attraction nationale et internationale ». Les mots avaient été clairs. Même s’il fallait pour cela attendre « une réforme structurelle ».

Levée de boucliers, messages sur les réseaux sociaux, en moins de 24 heures, les journalistes s’organisent pour mener la fronde anti-Bataillon. Notamment Vanessa Burggraf, directrice de France 24, elle aussi surprise de cette annonce : « Remplacer quatre chaînes d’information en français, en anglais, en arabe et en espagnol, conçues pour des audiences internationales ? Monsieur Quentin Bataillon, c’est méconnaître nos spécificités. Heureusement, ce n’est pas le projet de l’Etat actionnaire qui mesure l’importance de France 24 ! ».

Face au tollé, Quentin Bataillon joue l’apaisement. Sur France 2, il n’hésite pas à se contredire : « Ce n’est pas supprimer une chaîne ! Au contraire, c’est pouvoir mettre en commun les équipes et mettre en commun les moyens. Ça veut dire qu’à aucun moment on remet en question la marque et les fréquences de France 24. Ils sont connus et reconnus pour leur expertise internationale et leurs réseaux ».

De quoi convaincre la rédaction de France 24 ? Il précise : « Ce n’est même pas une fusion des rédactions. C’est une mise en commun des rédactions. Il faut qu’on puisse puiser dans leurs expertises. » Alors, plutôt fusion ou « mise en commun » des rédactions ? Il va falloir préciser les définitions de ces termes. Tout cela reste très ambigu. Et maladroit.

Rima Hassan et Manuel Bompard exaspérés par les questions d’Oriane Mancini

Une question qui ne passe pas. Ni pour Manuel Bompard, ni pour toute la France Insoumise, révoltée à ce sujet sur les différents réseaux sociaux. Ce lundi 29 avril 2024, dans « Bonjour chez vous » (Public Sénat), Oriane Mancini interviewe Manuel Bompard pour commenter l’actualité et notamment les blocages devant Sciences Po Paris.

À ce sujet, Oriane Mancini l’interpelle : « Juste, il y a tweet de Rima Hassan, publié vendredi, et qui dit ‘Venez à Sciences Po, l’heure est au soulèvement’. Est-ce que vous appelez au soulèvement ? (…) Est-ce que vous savez comment on traduit ‘soulèvement’ en arabe ? »

Oriane Mancini répond elle-même : « On traduit ça ‘intifada’. Est-ce que vous appelez à l’intifada ? » Une référence aux centaines de morts en Palestine et en Israël lors des intifadas de 1987 à 1993 puis de 2000 à 2005.

Visiblement très surpris, Manuel Bompard réagit aussi sec : « Et en Polonais ? Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? ».

« On imagine que Rima Hassan qui est franco-palestinienne n’a pas utilisé ce mot complètement au hasard », ose encore Oriane Mancini. « Non, Madame, franchement. S’il vous plaît. Vous pensez que parce que madame Rima Hassan est franco-palestinienne, il faut traduire l’ensemble des mots qu’elle utilise ? Elle a utilisé ce mot pour ce qu’il veut dire en France. Ça veut dire ‘révoltez-vous face au fait que vous avez un pouvoir politique aujourd’hui qui ne fait rien de conséquent pour que ces massacres s’arrêtent’. Tout simplement », a répondu le responsable de la France insoumise. 

Un échange virulent en plateau et un fort écho via les réseaux sociaux. Sur X, Manuel Bompard assure que « ce racisme est insupportable ». Rima Hassan, en personne, rebondit sur cette affaire : « Bonjour Oriane Mancini, ça va le racisme ordinaire ? ». Puis elle va jusqu’à publier une liste de plusieurs tweets likés (aimés) par Oriane Mancini. Où celle-ci aurait manifestement le soutien de citoyens proches d’Eric Zemmour ou de l’extrême droite. Les deux camps se rendent coup pour coup.

« Mais où sommes-nous ? Où sont les questions sur les charniers découverts à Gaza ? Sur la libération des otages ? Il faut que cesse ce débat médiatique asphyxiant », ajoute Clémentine Autain. « Cette séquence est écœurante. Public Sénat, c’est ça votre vision du service public ? », questionne Clémence Guetté.

Du « journalisme raciste » pour Paul Vannier, député LFI du Val d’Oise. Enfin, le toujours très connecté Thomas Portes n’y va avec le dos de la cuillère : « Vous êtes à vomir ! », du « racisme ordinaire ».

Soucieuse de ne pas en rajouter, la chaîne Public Sénat a réagi sobrement à la polémique via Pure Médias : « La journaliste de Public Sénat a fait preuve de professionnalisme en analysant la position d’une candidate à l’aune des thématiques qu’elle a décidé de mettre en avant, en l’espèce la Palestine ».

Vers un logo « interdit aux moins de 3 ans » ?

C’est une loi qui fait grand bruit. Deux députés Les Républicains viennent ce lundi de déposer une proposition de loi visant à réguler l’usage des écrans en présence des enfants de moins de 3 ans.

Annie Genevard et Antoine Vermorel-Marques en ont marre. Ces deux députés Les Républicains ne veulent plus voir d’enfants de moins de 3 ans devant la télé. Ni devant le moindre écran, d’ailleurs. Ce qui ne veut pas dire que de voir des parents scotchés à leur téléphone devant leurs jeunes enfants est une bonne chose…

Les deux élus veulent ainsi interdire toute exposition aux télévisions, tablettes et smartphones pour de si jeunes enfants. Les crèches et assistantes maternelle n’ont pas attendu cette loi pour le faire. Et beaucoup le précisent dans les commentaires sur les réseaux sociaux.

Pour forcer les parents à faire plus attention, ils proposent même un logo « interdit aux moins de 3 ans » en continu à la télévision. Est-ce vraiment bien utile ? Et surtout, quel sera le réel impact une fois passée la surprise d’une telle bannière ?

La députée LR du Doubs s’en est expliquée sur les différentes chaînes infos toute la journée. Pour elle, cette « règle sera davantage possible en crèche, parce qu’il y a des comportements collectifs ». Dans les faits, les crèches font déjà la chasse ouverte aux smartphones et autres écrans.

Là où la députée a raison, c’est qu’encore trop de familles laisse leurs smartphones à disposition de jeunes enfants pour les occuper ou les calmer. Annie Genevard pointe aussi du doigt l’existence de « jeux numériques à partir de 2 ans ». Avant 3 ans, l’utilisation des écrans est dangereux pour l’enfant. Tous les spécialistes confirment que cela « perturbe énormément de fonctions chez le jeune enfant », via « une diminution de la motricité et la perturbation des repères, des retards de langage, des difficultés relationnelles ».  

Des problèmes qui relèvent surtout de l’éducation de l’enfant, en général. Faut-il des lois pour aider les parents à mieux éduquer leurs enfants ? Un dilemme pour chaque État.