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La chaîne France 24 finalement pas menacée de fermeture ?

C’est le sujet de discussions numéro 1 dans les couloirs de France 24 depuis hier. À Issy-les-Moulineaux, l’inquiétude demeure. Le rapporteur de la mission sur le service public et président de la commission sur l’attribution des fréquences TNT avait laissé entendre que France Info allait remplacer France 24. Avant de rétropédaler ce matin.

Invité de « Télématin » sur France 2, ce mardi, le député Quentin Bataillon fait machine arrière. Ou tout du moins, il rassure la rédaction de France 24.  Selon lui, la marque et les fréquences de France 24 resteront en vie.

Le député Renaissance avait d’abord insisté au micro de France Info pour « pousser » la chaîne d’information « à l’international », poursuivant : « pour remplacer éventuellement France 24 et avoir cette attraction nationale et internationale ». Les mots avaient été clairs. Même s’il fallait pour cela attendre « une réforme structurelle ».

Levée de boucliers, messages sur les réseaux sociaux, en moins de 24 heures, les journalistes s’organisent pour mener la fronde anti-Bataillon. Notamment Vanessa Burggraf, directrice de France 24, elle aussi surprise de cette annonce : « Remplacer quatre chaînes d’information en français, en anglais, en arabe et en espagnol, conçues pour des audiences internationales ? Monsieur Quentin Bataillon, c’est méconnaître nos spécificités. Heureusement, ce n’est pas le projet de l’Etat actionnaire qui mesure l’importance de France 24 ! ».

Face au tollé, Quentin Bataillon joue l’apaisement. Sur France 2, il n’hésite pas à se contredire : « Ce n’est pas supprimer une chaîne ! Au contraire, c’est pouvoir mettre en commun les équipes et mettre en commun les moyens. Ça veut dire qu’à aucun moment on remet en question la marque et les fréquences de France 24. Ils sont connus et reconnus pour leur expertise internationale et leurs réseaux ».

De quoi convaincre la rédaction de France 24 ? Il précise : « Ce n’est même pas une fusion des rédactions. C’est une mise en commun des rédactions. Il faut qu’on puisse puiser dans leurs expertises. » Alors, plutôt fusion ou « mise en commun » des rédactions ? Il va falloir préciser les définitions de ces termes. Tout cela reste très ambigu. Et maladroit.

Grégoire Ludig insiste pour que sa femme Marie Portolano le vouvoie !

Joli moment de télé, ce mercredi, dans Télématin sur France 2. Marie Portolano, enceinte de son troisième enfant, reçoit dans l’émission… Grégoire Ludig, son mari ! C’est la première fois que les deux amoureux se côtoient de si près à la télévision. De quoi déclencher quelques hésitations. Heureusement, les deux ont de la répartie.

Une situation inédite, prise avec de grands sourires. « Bon, on ne va pas faire semblant de se vouvoyer puisque vous avez compris qu’on est mariés dans la vie », insiste la présentatrice. « Moi, j’ai envie de vous vouvoyer Marie Portolano ! », répond du tac-au-tac Grégoire Ludig, comédien devenu célèbre il y a une dizaine d’années via les vidéos humoristiques du Palmashow.

Marie en sourit volontiers et avec son habituelle répartie n’hésite pas à lui lancer un « si vous voulez, on peut se faire un petit kiff, il n’y a pas de problème ! » De quoi déclencher les rires du public, présents sur Vieux-Port à Marseille pour cette émission spéciale délocalisée.

Grégoire Ludig est actuellement à l’affiche du film « L’esprit Coubertin », réalisé par Jérémie Sein avec Benjamin Voisin et Emmanuelle Bercot. Le couple attend un heureux événement pour cet été, Marie Portolano s’absentera donc quelques mois du plateau de Télématin à partir des Jeux Olympiques.