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Sébastien Delogu (LFI) attaque (encore) Cyril Hanouna, TPMP en clair sur Canal+ ?

C’est un choc dans le paysage audiovisuel français. La première chaîne de la TNT, C8, n’a pas été retenue par l’Autorité des médias (Arcom) pour la réattribution des fréquences télé. Exit Touche Pas à Mon Poste, l’émission phare de Cyril Hanouna, place aux nouveaux venus Ouest France TV et Réel TV (Daniel Kretinsky).

Dans la guerre qui opposait depuis plusieurs années Touche Pas à Mon Poste (C8) et l’Arcom, c’est l’Arcom qui vient de l’emporter. Avec un sacré coup porté au groupe Canal+, détenteur de la chaîne numéro 1 de la TNT, C8.

Dans un communiqué diffusé ce matin, l’autorité de diffusion des médias informe que de nouveaux candidats à la TNT viennent d’être pré-sélectionnés. Et si C8 (comme NRJ12) est bien sorti des radars pour non-conformité récurrente aux règles de l’Arcom (et déficit budgétaire trop important), le groupe Canal+ peut se réjouir de voir Canal+, Canal+ Cinéma et Canal+ Sport figurer en bonne place.

De là à penser que TPMP pourrait basculer en clair sur Canal+ ? Il n’y a qu’un pas. Les canaux de diffusion dans le groupe C+ ne manquent pas. Voire même en direct en streaming sur l’application ? Puisqu’aujourd’hui, tout se consomme quand on veut, où on veut, via différents terminaux de diffusion.

Dans cet appel à candidatures pour 15 chaînes de la TNT, BFM TV, LCI, Gulli, Paris Première, CNews ou CStar font figure de rescapés.

Cette annonce a en tout cas ravi tous ceux qui détestent Touche Pas à Mon Poste ou son animateur star. À commencer par Sébastien Delogu, député LFI, constamment en guerre contre Cyril Hanouna via les réseaux sociaux. Ainsi, dés la publication de la dépêche AFP, il n’a pu s’empêcher d’être ravi du malheur des autres. Ambiance.

Pendant ce temps, sur les réseaux, les camps pro-C8 et anti-C8 s’affrontent à coup de commentaires acerbes.

Cauet va pouvoir refaire de la radio et de la télé

Il va pouvoir reprendre sa vie professionnelle. Mis en examen le 24 mai dernier pour des affaires de viols sur mineure, viol et agression sexuelle, l’animateur Cauet a obtenu ce vendredi matin l’autorisation d’exercer à la radio ou à la télévision, sans public.

Interdit d’antenne pendant son contrôle judiciaire, les avocats de Sébastien Cauet avaient interpellé la cour sur le fait que l’ancienne star de NRJ n’avait plus le droit d’exercer son métier. Aucun revenu possible de cette activité alors que la justice lui réclamait le versement d’une caution de 100.000 euros

D’après des informations de BFM TV, la cour d’appel de Paris a assoupli, ce vendredi matin, le contrôle judiciaire de Sébastien Cauet. Il peut donc animer toute émission à la radio ou à la télévision, mais il faut que cela soit sans public.

L’animateur a été mis en examen pour viols sur mineure, viol et agression sexuelle le 24 mai dernier et d’abord interdit d’antenne pendant son contrôle judiciaire. Et ce, alors qu’il reste présumé innocent.

L’animateur est visé par au moins cinq plaintes pour viols sur mineure, viol et agression sexuelle. Des plaintes déposées pour des faits présumés remontant jusqu’en 1994. Sébastien Cauet clame son innocence.

Toujours aucune issue pour les droits TV de la Ligue 1 : Canal+ n’a pas les moyens

Droit dans le mur. La Ligue 1 n’a toujours pas de diffuseur, à bientôt un mois de la reprise du championnat. Plusieurs clubs ont pourtant alerté de faillites potentielles en cas d’échec ou de droits TV accordés à un tarif trop bas. Et comme rien ne va, Canal+, par l’intermédiaire de son patron Maxime Saada, vient de confirmer que le diffuseur historique du football français n’en serait pas à nouveau le sauveur…

Black out, ou presque. La Ligue 1 est déjà enterrée mais creuse encore. Alors que le championnat a perdu toutes ses stars internationales en deux saisons, que le spectacle proposé n’est pas réjouissant et que les clubs sont à la peine en coupe d’Europe, voilà que la Ligue de Football Professionnel (LFP) n’arrive toujours pas à trouver le moindre diffuseur à un tarif intéressant pour l’équilibre financier de tous.

À un tout petit peu plus d’un mois de la reprise du championnat de France de Ligue 1, c’est la crise totale. D’autant que les deux dernières solutions crédibles envisagées n’ont rien de miraculeuses. Si l’offre de l’opérateur de contenus à la demande DAZN venait à être acceptée (375M€), le deal ne permettrait même pas aux clubs de football de gagner autant d’argent que lors du précédent appel d’offres. Qui n’était déjà pas génial. La faute à la faillite (annoncée) de Mediapro puis à CVC, ce fonds d’investissement luxembourgeois, venu en sauveur en 2022, mais qui doit désormais logiquement récupérer petit à petit ses billes.

Si la Ligue optait finalement en urgence pour le lancement d’une chaîne 100 % L1 créée par Ligue elle-même, ce serait là-aussi un fiasco assuré. Le nombre d’abonnés minimum pour être à une rentabilité potentielle ne serait jamais atteint avant des années. Les clubs ne bénéficieraient pas de leurs revenus habituels et plus de la moitié de la L1 coulerait. Dans ces conditions, l’historique diffuseur du football français, Canal+, apparaissait comme un sauveur magnifique. Avec une belle histoire à reprendre.

Le hic, c’est que Canal+ vient de payer au 30 juin l’addition salée des droits de la Formule 1 et doit aussi gérer les droits TV de la moto GP, de la Ligue des Champions de football ou du Top14 en rugby. Des sommes bien moins folles que le football, certes, pour beaucoup moins d’audience, aussi. Mais ces sommes s’additionnent. Et la Ligue 1 ne semble pas être d’un formidable rapport qualité/prix.

Auditionné ce lundi matin par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), Maxime Saada a confirmé les mauvaises nouvelles pour les fans de football en France : « Malheureusement, la situation n’est pas une surprise pour nous, ,ous sommes souvent taxés d’énervement, de rancoeur ou d’amertume, je peux comprendre pourquoi, mais le sujet est essentiellement économique. Canal+ a tenté face à Mediapro puis face à Amazon puis avec DAZN il y a encore quelques mois de revenir dans le jeu de la compétition de la Ligue 1. La LFP ne l’a pas souhaité et Canal+ n’a eu d’autres choix que d’allouer ses ressources, qui restent relativement rares, sur d’autres compétitions, en particulier la Ligue des champions. Donc nous n’avons plus les moyens aujourd’hui d’intervenir dans ce dossier ». Des explications claires ou un énième coup de bluff ? On y croit peu.

Sauf que Canal+ est indirectement lié à la Ligue 1. Sans une L1 forte, pas de parcours intéressant de clubs français en Ligue des Champions ou Ligue Europa. Et donc, moins d’audience. « Nous espérons qu’il trouvera une issue positive pour le foot français car nous restons très investis, notamment dans la Ligue des champions, et nous espérons bien que les clubs français pourront y prospérer », explique encore Maxime Saada.

Alors que le Paris-Saint Germain vient de perdre Kylian Mbappé et que finalement, la star de leur effectif se nomme aujourd’hui Luis Enrique, le coach, que vont vouloir regarder les téléspectateurs français pour vibrer ? Un autre coach ? Roberto De Zerbi, l’entraîneur italien de l’OM, avec son salaire hors normes pour un club non qualifié en coupe d’Europe ?

L’attractivité de la L1 reste faible actuellement, d’où le casse-tête de la LFP. Et finalement, seul un OM surpuissant, apte à concurrencer le PSG sur la durée, peut relancer l’attrait pour ce championnat. Sans cela, le football français s’élance, tête dans le vide, pour plusieurs saisons dans le noir. Les prochains droits TV étant distribués pour les cinq prochaines saisons.

La chaîne France 24 finalement pas menacée de fermeture ?

C’est le sujet de discussions numéro 1 dans les couloirs de France 24 depuis hier. À Issy-les-Moulineaux, l’inquiétude demeure. Le rapporteur de la mission sur le service public et président de la commission sur l’attribution des fréquences TNT avait laissé entendre que France Info allait remplacer France 24. Avant de rétropédaler ce matin.

Invité de « Télématin » sur France 2, ce mardi, le député Quentin Bataillon fait machine arrière. Ou tout du moins, il rassure la rédaction de France 24.  Selon lui, la marque et les fréquences de France 24 resteront en vie.

Le député Renaissance avait d’abord insisté au micro de France Info pour « pousser » la chaîne d’information « à l’international », poursuivant : « pour remplacer éventuellement France 24 et avoir cette attraction nationale et internationale ». Les mots avaient été clairs. Même s’il fallait pour cela attendre « une réforme structurelle ».

Levée de boucliers, messages sur les réseaux sociaux, en moins de 24 heures, les journalistes s’organisent pour mener la fronde anti-Bataillon. Notamment Vanessa Burggraf, directrice de France 24, elle aussi surprise de cette annonce : « Remplacer quatre chaînes d’information en français, en anglais, en arabe et en espagnol, conçues pour des audiences internationales ? Monsieur Quentin Bataillon, c’est méconnaître nos spécificités. Heureusement, ce n’est pas le projet de l’Etat actionnaire qui mesure l’importance de France 24 ! ».

Face au tollé, Quentin Bataillon joue l’apaisement. Sur France 2, il n’hésite pas à se contredire : « Ce n’est pas supprimer une chaîne ! Au contraire, c’est pouvoir mettre en commun les équipes et mettre en commun les moyens. Ça veut dire qu’à aucun moment on remet en question la marque et les fréquences de France 24. Ils sont connus et reconnus pour leur expertise internationale et leurs réseaux ».

De quoi convaincre la rédaction de France 24 ? Il précise : « Ce n’est même pas une fusion des rédactions. C’est une mise en commun des rédactions. Il faut qu’on puisse puiser dans leurs expertises. » Alors, plutôt fusion ou « mise en commun » des rédactions ? Il va falloir préciser les définitions de ces termes. Tout cela reste très ambigu. Et maladroit.

La grande tristesse de Patrice Laffont

C’est la fin d’une époque. Et cela a ému au plus haut point Patrice Laffont. Pour les plus fidèles téléspectateurs et pour les équipes, l’arrêt définitif « Des Chiffres et des lettres » après 52 ans d’existence marque un tournant.

C’est hier, au cours d’une interview donnée à La Tribune Dimanche, que le couperet est tombé. Le jeu, lancé en le 4 janvier 1972, ne reviendra pas à la rentrée. Stéphane Sitbon-Gomez, le directeur des programmes de France Télé, a été clair. C’est la fin d’un (long) cycle.

« La programmation le week-end de ‘Des chiffres et des lettres’ n’a pas été couronnée de succès. C’est une décision difficile, mais nous avons fait le choix d’arrêter ce programme », mais une fin, ça se fête ! « Une émission d’au revoir réunira Patrice Laffont et Laurent Romejko, et remerciera toutes les équipes ».

Interrogé sur BFM TV, Patrice Laffont n’a pu cacher son émotion : « Je suis un peu ému, je vous le dis franchement parce que ça me fait un peu de peine mais bon voilà, c’est fini, c’est fini ». Présentateur de l’émission pendant pendant 17 ans, producteur depuis 2000, Patrice Laffont aura participé grandement à élever cette émission au rang de mythe de la télévision française.

Si l’émotion est claire et compréhensible, l’arrêt de l’émission n’a rien d’une surprise. Cela faisait quelques années que cela lui pendait au nez. Repousser pour mieux sauter. Les évictions de Bertrand Renard et Arielle Boulin-Prat, deux piliers du programme, avaient déjà marqué un coup d’arrêt net pour les suiveurs.

« C’était un peu annoncé depuis un moment, quand ils avaient décidé de nous mettre uniquement le samedi et le dimanche… Ils étaient discrets sur leur décision, mais je ne suis pas né de la dernière pluie, je me doutais bien que ce n’est pas en passant le week-end que le programme allait renaître. Moi, j’avais suggéré que l’on s’arrête au bout de 50 ans, il y a deux ans », a finalement confié Patrice Laffont au Parisien.

Praud et Balkany dans la guéguerre Hanouna/Barthes

Nouvelle épisode dans la bataille des talk-shows d’access prime-time. Suite à l’audition du présentateur de Quotidien (TMC) par la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences TNT à l’Assemblée nationale ce mercredi, Cyril Hanouna n’a manqué de se moquer de la séquence.

Dans Touche pas à mon poste (C8), le public a pu découvrir un Cyril Hanouna grimé en Yann Barthès ! Une grande partie de l’émission TPMP était même consacrée à ce direct à l’Assemblée Nationale. Cet exercice était une grande première pour l’animateur de Quotidien. Qui, d’ailleurs, n’était pas spécialement à l’aise : « Je ne vais pas vous dire que je suis ravi d’être là. Mais c’est néanmoins une expérience. Je la prends comme telle. »

Yann Barthès a notamment été questionné sur le fait qu’il refuse régulièrement de recevoir des personnalités politiques du Rassemblement National ou plus généralement de l’extrême-droite dans son émission. Une position qui agace notamment Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne (Debout La France). Cash, Yann Barthès a répondu au député RN Thomas Ménagé : « Pourquoi vouloir venir dans une émission que vous n’aimez pas ? »

Si la bataille des audiences fait rage, la bataille des mots aussi. Sur X, Cyril Hanouna rigole du moment où son concurrent cherche ses fiches devant les députés : « Jean-Marc sans Jeff Panacloc »… Puis plus tard, dans son émission, il s’attaque au look assez particulier du présentateur vedette de Quotidien devant les députés.

Une autre personnalité s’est faite remarquer sur X, Isabelle Balkany, pas tendre avec Yann Barthès : « Choc matinal des images… Yann Barthes toujours en costume à l’antenne de Quotidien, en blouson « racaille » devant les Députés… Après deux phrases, complètement largué dans les « fiches » multiples dont on l’ »équipé »… Terrible pschittt d’un pseudo « talent » ! »

Sur CNews, Pascal Praud est volontiers entré dans la bataille, bandeau à l’appui à l’antenne en direct : « Yann Barthès a perdu ses notes ». Ajoutant oralement : « Monsieur Barthès, il écrit son nom, il fait déjà deux fautes d’orthographe, j’imagine ! »

Des propos qui ont fait sourire l’animateur de Quotidien une fois revenu en plateau, le soir-même : « J’ai eu mon bandeau sur CNews, la classe ! ». Suite au prochain épisode.