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Le « président à vie » Didier Roustan est décédé à l’âge de 66 ans, des suites d’une maladie

Didier Roustan s’en est allé. À l’âge de 66 ans. Bien trop tôt, forcément. Des suites d’une grave maladie décelée sur le tard, ces derniers mois. Le journaliste avait quitté l’antenne de La Chaîne L’Equipe pour se soigner depuis la fin du mois de juin.

Unique. Didier Roustan n’avait pas son pareil. Une gouaille, des petits mots, un plaisir incommensurable de voir évoluer les artistes du ballon rond. Passé par TF1 (Téléfoot), Antenne 2 et Canal+, son chemin télévisuel l’a finalement amené à devenir « président à vie » de L’Equipe du Soir, sur La Chaîne L’Equipe.

Beau jeu, beau geste, c’est le football qu’il aimait par-dessus tout. Pouvoir en parler librement à l’antenne jusqu’aux dernières semaines de sa vie aura été un privilège qu’il a su apprécier à sa juste valeur.

Il n’a pas fait que commenter l’Euro 1992 (avec Michel Hidalgo) ou la Coupe du monde 1994 (avec Eric Cantona), il a joué, aussi. À 16 ans, il s’entraine avec les professionnels de l’AS Cannes, sa ville.

Grand fan de Diego Armando Maradona, Didier Roustan a connu des générations de grands footballeurs : de Platini à Zidane, de Maradona à Messi. Avec lui, le football plaisir est élevé au rang d’art.

Un artiste de la scène médiatique est décédé dans la nuit de mardi à mercredi. Nul doute qu’il doit déjà régaler d’anecdotes ses nouveaux partenaires, là-haut.

Retrouvez ici cette émission spéciale Edinson Cavani, avec l’hommage de Didier Roustan au buteur du PSG.

Le FC Porto pionnier d’une nouvelle ère : lancement du portail de transparence public

Alors que la manque de transparence et de démocratie ont été pointés du doigt ces dernières semaines au sein de la Ligue de Football Professionnel (LFP) en France, le FC Porto (Portugal) innove. Avec le lancement d’un portail de transparence public. Les supporters sont conquis. Les rois de la magouille, un peu moins.

André Villas-Boas ne déçoit pas. Le nouveau président du FC Porto (et ex-entraîneur de l’OM) a choisi la transparence. Dans ses propos publics, il n’élude ni les problèmes, ni les décisions difficiles à prendre. Et dans les faits, le voilà à la tête d’une idée forte : mettre en place un portail de la transparence.

Concrètement, à quoi cela ressemble et à quoi ça sert ? Cela ressemble à rien d’autre puisque c’est unique en son genre. Le FC Porto est le pionnier. Et on espère que cela fera des émules…

Si vous n’avez rien à vous reprocher, en quoi cette transparence peut vous gêner ? Les fans sont déjà conquis, de ce que l’on peut lire sur les réseaux sociaux.

Cette plateforme donnera accès publiquement aux montants des transferts, aux salaires des différents membres du club, aux commissions, aux dividendes et autres données financières du club, via des documents sur les infrastructures, les dettes et tout ce que les fans du club voudraient savoir pour vérifier sa bonne gestion.

« Tout doit être clair et disponible, chacun peut obtenir toutes les informations pertinentes sur l’organisation du club, que ce soit concernant sur les investisseurs, les actionnaires, les prestataires, etc. », explique André Villas-Boas dans cette vidéo de présentation.

Pas de surprise, Vincent Labrune réélu à la tête de la LFP, à lui de transformer la Ligue en profondeur

Cyril Linette aura mené une campagne honorable, avec beaucoup d’idées neuves pour le football français, mais la machine autour de Vincent Labrune semblait décidément trop puissante pour le déstabiliser.

Vincent Labrune vient d’être élu à plus de 85% des voix lors de l’Assemblée Générale de la Ligue de Football Professionnel (LFP). Au premier tour, il a écarté Cyril Linette avec 14 voix contre 2. Beaucoup de présidents avaient laissé entendre à Cyril Linette qu’ils voteraient pour lui avant de voter pour Vincent Labrune. Un classique en politique. Et dans les coulisses du football, désormais.

Sans surprise, Vincent Labrune décroche un second mandat de quatre ans et tentera de sortir le football français dans le trou dans lequel il est coincé depuis des mois.

Redonner de la visibilité médiatique au football français via DAZN sera une priorité. Le diffuseur étant en difficultés actuellement, à cause de tarifs d’abonnement bien trop élevés par rapport au marché français.

Vincent Labrune aura aussi la lourde tâche d’éviter la faillite de certains clubs professionnels, durement touchés par la chute des droits TV. Le président de la LFP devra aussi poursuivre le travail de sécurisation des stades, mettre fin au marché noir ou encore retisser un lien avec les groupes de supporters, garants des chaudes ambiances dans les stades.

Après une campagne expresse, et une façon d’élire le président bien complexe et si peu transparente, Vincent Labrune gagnerait aussi énormément à transformer l’instance en profondeur.

Les nouveaux membres du conseil d’administration de la LFP sont donc : Nasser Al-Khelaifi (PSG), Jean-Pierre Caillot (Stade de Reims), Damien Comolli (Toulouse FC), Olivier Letang (LOSC), Pablo Longoria (Olympique de Marseille), Jean-Pierre Rivère (OGC Nice) et Juan Sartori (AS Monaco).

Les membres indépendants sont : Vincent Labrune, Cyril Linette, Karl Olive, Mark Keller (FFF), Laurent Nicollin (Foot Unis), Philippe Piat (UNFP), David Terrier (UNECATEF), Jacky Bonnevay (SAFE), Olivier Lamarre (SNAAF), Lola Pierres (AMCFP) et Eric Rolland (AMCFP).

À noter que Cyril Linette devrait démissionner pour laisser sa place à Alain Guerrini (Panini), comme dévoilé par Entrevue pour favoriser le parrainage de Cyril Linette.

Beaucoup mieux les Bleus, victoire et plaisir face à la Belgique (2-0)

Après leur lourde défaite, vendredi, face à l’Italie (1-3), l’équipe de France devait réagir. Et elle l’a fait. Avec une équipe remaniée par Didier Deschamps, les Bleus ont retrouvé le plaisir de jouer. Et de gagner.

Ce deuxième match de la saison de Ligue des Nations avait tout du piège pour l’équipe de France de football. La défaite face à l’Italie (1-3), vendredi au Parc des Princes, avait-elle laissé des traces dans les têtes françaises ? La réponse donnée au Groupama Stadium trois jours plus tard montre que la France sait se relever quand elle trébuche.

Avec Manu Koné (80 ballons touchés, 10 ballons récupérés, 13 duels dont 8 gagnés) et Matteo Guendouzi titularisés au milieu en terrain en compagnie de l’expérimenté N’Golo Kanté, la France a fait mal aux Belges. Récupération de balle intense, puissance et pugnacité. De quoi avoir un premier rideau défensif efficace et soulager la défense. Dayot Upamecano avait retrouvé sa place de titulaire en défense centrale, comme Jules Koundé, à droite.

Sans Kylian Mbappé, ni Antoine Griezmann, Didier Deschamps avait choisi une attaque assez inédite : Kolo Muani, Thuram et Dembélé. De quoi permuter, dribbler et fatiguer la défense belge.

Après vingt minutes poussives, l’équipe de France prend le dessus et impose son jeu. Les spectateurs retrouvent des Bleus solides défensivement et avec de l’allant offensivement.

Déjà buteur en quarts de finale de l’Euro face à la Belgique, Randal Kolo Muani délivre à nouveau le camp français, en embuscade après un tir mal repoussé d’Ousmane Dembélé (1-0, 29e).

Un but par mi-temps et les trois points, tout va bien… C’est Ousmane Dembélé qui fait le break un peu avant l’heure de jeu, après un rush dont il a le secret et une frappe limpide sous la barre (2-0, 57e).

Didier Deschamps fera alors une large revue d’effectif. Offrant par la même occasion sa 137e sélection à Antoine Griezmann.

Les joueurs repartent ce soir chez eux, les championnats reprennent déjà ce week-end. Les organismes seront mis à rude épreuve cette saison, entre les différents matchs de Ligue des Nations et la Ligue des Champions nouvelle formule jusqu’à fin janvier.

INSOLITE – L’entraîneur stoppe une contre-attaque et se fait exclure !

Cela n’arrive pas tous les jours. Et heureusement. En football, les divisions amateurs nous offrent parfois de drôles d’images. Direction l’Italie, pour un match de 6e division, l’équivalent en France la Régionale 1 (R1).

Pontassieve, près de Florence, reçoit Subbiano (province d’Arezzo, en Toscane). Cette scène donne soit envie de rire, soit de pleurer. C’est le foot en folie (pour ceux qui ont connu).

Alors que l’équipe adverse part en contre-attaque, il reste encore deux défenseurs pour deux attaquants… Mais sur ce long ballon en profondeur, l’entraîneur de Subbiano, Alessio Guidotti, a décidé que c’était à lui de stopper l’occasion de but ! Complètement dingue. Et hors la loi.

Son tacle est aussi maladroit qu’idiot. Il lève les mains comme s’il n’avait pas exprès… Ou pour s’excuser d’un geste bien intentionnel.

Forcément, c’est carton rouge. Et un habituel chahut, logique après une scène aussi surréaliste.

La rencontre s’est terminée sur le score de 0-0. Pas de justice mais certainement plusieurs mois de suspension.

Se relever ou plonger ? Le défi des Bleus face à la Belgique ce soir, les compos probables

Ce n’est que la Ligue des Nations, mais quand même. L’équipe de France de Didier Deschamps ne nous a jamais habitué à ça. Deux défaites de suite ? Inconcevable. Alors les Bleus doivent se retrousser les manches ce soir, face à la Belgique, pour ce deuxième match de poules.

Le Groupama Stadium (Décines) et tous les supporters des Bleus seront très attentifs à la performance de l’équipe de France ce soir, face à la Belgique. Ligue des Nations ou pas, la claque reçue vendredi (1-3) face à l’Italie doit bien vite faire partie du passé.

Après les forfaits de Warren Zaïre-Emery, Loïc Badé, Aurélien Tchouaméni ou Wesley Fofana, Didier Deschamps cherche à reconstruire son collectif. Tout en gardant l’assise défensive des Bleus, qui avait tant fait leur force. Aujourd’hui, plus rien ne semble tourner rond : ni devant, ni derrière. Malgré la présence de stars mondiales (Mbappé, Griezmann) ou de références à leur poste (Saliba, Maignan).

Mais dans le football, le talent individuel ne suffit pas. Ainsi, malgré les fulgurances de Bradley Barcola, promis à un brillant avenir, les Italiens ont totalement déjoué les plans français.

Ce lundi soir, quelques heures avant de retrouver leurs clubs respectifs, les Bleus vont tomber sur une équipe revancharde, à nouveau éliminée par la France à l’Euro 2024, cette fois en quarts de finale.

Avec le dynamique Loïs Openda (RB Leipzig), et des ailes surpuissantes -Johan Bakayoko (PSV Eindhoven) et Jérémy Doku (Manchester City)-, la Belgique a de quoi faire reculer les Bleus. Didier Deschamps pourrait ainsi se passer de Théo Hernandez, pas dans son assiette face à l’Italie, et d’Ibrahima Konaté.

Au sein de ce turnover obligatoire, vu l’enchaînement des matchs tous les trois jours, d’autres nouvelles têtes pourraient être titulaires ce soir à Décines. Sur demande de Carlo Ancelotti (Real Madrid), le capitaine Kylian Mbappé pourrait être laissé au repos. Ce qui ravivera encore les débats si jamais les Bleus venaient à réussir une belle prestation…

Ainsi, le brillant Michael Olise pourrait conserver une place de titulaire, en soutien de Marcus Thuram, toujours utile pour offrir des appels et créer des espaces aux coéquipiers. Sur les ailes, beaucoup d’interrogations dans ce 4-2-3-1 : les Parisiens Ousmane Dembélé et Randal Kolo Muani seront-ils en charge d’animer les couloirs ?

Le double pivot défensif du milieu pourrait être confié à Manu Koné, puissant et mobile, et à Youssouf Fofana, au détriment de N’Golo Kanté.

(revue de presse : L’Equipe du lundi 9 septembre)

« Paris 2024 était le défi de ma vie » : Tony Estanguet, brillant capitaine des Jeux, un avenir en politique ?

Alors qu’il lui reste encore quelques semaines de travail (bilans et auditions) au sujet des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Tony Estanguet s’est imposé comme une figure centrale du sport français cet été. Audible et crédible, il a su fédérer contre vents et marées.

Tony Estanguet, futur ministre des sports ? Il y aurait une logique à tout cela après le franc succès (mondial) des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Mais le timing paraît compliqué. Puisque ce dernier va devoir encore jusqu’à la fin de l’année rendre des comptes au sujet des Jeux. Bilans financiers, auditions et rendez-vous sont encore à son planning.

Le triple champion olympique de slalom à Sydney (2000), à Athènes (2004) et à Londres (2012) a encore fait fort, dimanche soir, au moment de clore cet été de fête et de communion.

Après ses discours très réussis pendant les Jeux Olympiques, il a su à nouveau faire vibrer tous ceux qui l’ont écouté, depuis le Stade de France.

« Si ces émotions ont été éphémères, le souvenir de cet été historique restera gravé en nous. Cet été où la foule dansait dans les rues de Montmartre, en attendant les cyclistes. Cet été où les gens se parlaient, cet été où la France était heureuse, la force des émotions qu’on a vécues ensemble, c’est aussi de laisser une trace. Quand Léon Marchand a fait crier tout un pays en rythme à chaque fois qu’il sortait la tête de l’eau, ça a donné à des milliers d’enfants l’envie de pousser la porte d’un club de natation. (…) Les émotions qu’on a vécues nous ont unis.« 

« Merci à vous tous à toutes. Paris 2024 était le défi de ma vie. Le plus grand, le plus beau et le plus collectif. Chers révolutionnaires paralympiques, les Jeux de Paris 2024 se terminent, mais leur message, lui, ne s’éteint pas ce soir, continuons d’essayer, d’échouer, de se relever, de croire et surtout continuons d’oser.« 

Fin des Jeux : toute l’émotion de Laurent Luyat au moment de rendre l’antenne

Un mois et demi de folie. À un moment, il fallait bien que cela s’arrête. Après la formidable cérémonie de clôture électro, il est l’heure de rendre l’antenne. Forcément, après autant d’heures de direct, Laurent Luyat avait la larme à l’oeil sur France 2, dimanche soir.

« Moi, je suis ému aussi parce qu’on a vécu un été incroyable. Depuis Roland Garros, le Tour de France, les JO et les Jeux Paralympiques, ça a été que des émotions. Et ça a été tellement de joies. Donc je voulais vous remercier tous. C’est un peu la fin d’une aventure incroyable. Je le fais depuis longtemps ce métier, mais là, c’est énormissime. Merci à tous et aux téléspectateurs.«