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Affaire Lassana Diarra, verdict de la CJUE : la fin des transferts dans le football ? Pas tout à fait

Serait-ce le même retentissement qu’une bombe pour le monde du football ? Un effet de même ampleur que l’arrêt Bosman dans les années 90 ? Possible. La Cour européenne de justice a décidé de donner gain de cause à Lassana Diarra, suite à son départ du club russe du Lokomotiv Moscou. Explications.

Un arrêté très attendu. La cour de justice de l’Union européenne (CJUE) annonce ce matin que « les règles de la FIFA sur les transferts internationaux de footballeurs professionnels entravent la libre circulation des joueurs et la concurrence entre les clubs. »

La Cour de justice de l’Union européenne estime que certaines règles de la FIFA sur les transferts sont « contraires au droit« .

En clair, les joueurs de footbal pourront changer de club quand ils le souhaitent ? C’est que certains veulent faire croire. Ce n’est pas aussi simple. La fin du marché des transferts ? Place à des échanges de joueurs sous contrat, comme en basket ? Ou à des transferts en fin de contrat uniquement, comme en rugby ?

Les avocats de Lassana Diarra se réjouissent en tout cas dans un communiqué paru ce matin de voir que la Cour de justice a semblé sensible à leurs arguments.

Si ce n’est pas tout de suite un cataclysme effectif, c’est en tout cas ici le début d’un nouveau processus qui devrait ramener la FIFA, l’UEFA, les clubs et les agents autour de la table pour redessiner le fonctionnement.

La révolution serait donc pour bientôt suite à cet arrêté historique. Mais pas forcément totale. Des arrangements pourrait avoir lieu afin que les joueurs puissent mieux négocier leur sortie des clubs. Cela ne veut pas dire que ce sera la porte ouverte pour tous. Cela rendrait le marché complètement ingérable, un libéralisme totale qui ne plaît pas à tous les acteurs du milieu.

La décision va tout de même dans le sens des joueurs, au détriment des clubs.

En 2013-2014, Lassana Diarra évolue au Lokomotiv Moscou. Non satisfait des performances du joueur et l’accusant d’absences à l’entraînement, le club décide de baisser le salaire du Français et de l’écarter du groupe professionnel. Il quitte alors la Russie pour la Belgique, prétextant qu’on lui avait imposé illégalement une baisse de salaire pour rompre son contrat unilatéralement.

Le Lokomotiv Moscou avait porté l’affaire en justice. Selon le club, le joueur aurait dû racheter lui-même sa dernière année de contrat. Le joueur avait été sommé de stopper sa carrière pendant un an, en attendant de pouvoir rejouer.

Manque de respect, entraînements calvaires, ambiance délétère : Luis Suarez se paye Marcelo Bielsa violemment !

Il a attendu de ne plus jouer en sélection nationale pour tout balancer. L’iconique entraîneur Marcelo Bielsa ne serait pas aussi respecté que ça, notamment à cause de son attitude générale. L’ex-joueur du FC Barcelone, désormais en MLS à Miami, Luis Suarez balance.

Alors qu’il vient à 37 ans de mettre un terme à sa carrière internationale avec l’équipe d’Uruguay (143 sélections, 69 buts), la légende Luis Suarez s’est confiée à DSports Uruguay. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas tendre avec Marcelo Bielsa, coach adulé et respecté. Jusque-là.

Dans cette interview, il charge fort le sélectionneur de l’Uruguay actuel. El Pistolera dans le texte : « Il y a eu des situations qui se sont produites à la Copa América et qui m’ont fait mal, et dont je n’ai pas parlé pour le bien du groupe. Cela va continuer à se produire. Les joueurs vont atteindre une limite et exploser. À la Copa América, certains joueurs m’ont dit : ‘Luis, je vais jouer la Copa América et ensuite, je ne jouerai plus.’ Cela signifie que nous nous approchons d’une situation difficile. Puis, on s’en remet et on revient parce qu’on aime son pays. Nous aimons tous représenter notre pays.« 

C’est un message d’alerte vis-à-vis de l’attitude de Marcelo Bielsa que Luis Suárez délivre au monde : « Lors de ma dernière convocation, certains d’entre nous jouaient aux cartes et le staff de Bielsa se promenait autour de nous et nous regardait comme pour repérer quelqu’un qui jouait aux cartes. Je ne sais pas. Il y avait beaucoup de choses qui ont attiré mon attention. » Selon lui, l’atmosphère est délétère, un flicage permanent et un manque d’humanité.

« Beaucoup de joueurs ont organisé une réunion pour demander à l’entraîneur de nous saluer au moins avec un bonjour. Il n’a même pas dit bonjour. J’ai eu une réunion de cinq minutes avec lui en tant que leader de l’équipe et à la fin, il n’a répondu que par un ‘merci beaucoup’. » Des moments gênants qui montrent toutes les difficultés de Marcelo Bielsa à se comporter avec les autres. Les journalistes en ont régulièrement fait les frais. Un personnage atypique.

Luis Suarez ajoute au sujet du mauvais traitement subi par un coéquipier à l’entraînement : « C’est un manque total de respect. Cela me met en colère. » Poursuivant : « L’harmonie du groupe et l’énergie positive, une bonne séance d’entraînement, conduisent à de bonnes performances. »

Autre épisode très symbolique, Marcelo Bielsa ne souhaitait pas que les joueurs aillent à la rencontre des supporters, en marge d’un déplacement : « Je me suis levé et j’ai dit à l’entraîneur que je respectais cela, mais qu’en tant que capitaine et pour respecter et apprécier les fans, ce que j’ai toujours fait, nous, les joueurs, décidions de nous arrêter et de saluer les fans. Nous sommes descendus du bus, nous nous sommes séparés et avons passé du temps avec les fans. » Curieuse situation.

D’autant que Luis Suarez ajoute la discussion du lendemain, pour finir du contexte : « Le lendemain, nous avons eu une discussion d’équipe et (Bielsa) a commencé à dire des choses sur les Uruguayens qui font ceci et cela. Et puis il a dit : ‘Pour qui joue l’Uruguayen ? Pour le peuple.’ Et je jure que nous avons tous commencé à nous regarder comme pour dire : ‘Pour le peuple ? Hier, vous nous avez demandé de ne pas leur parler. »

Les mots forts de Luis Suarez interviennent un mois après l’annonce officielle de sa retraite internationale. De quoi faire réagir prochainement l’entraîneur de la Celeste ? Certainement. Il sera forcément interrogé à ce sujet dans une prochaine conférence de presse.

Dans ces éliminatoires de la Coupe du monde 2026, l’Uruguay est pour le moment 3e, derrière la Colombie et l’Argentine.

Le jour où Razor Ramon (Scott Hall) nous apprenait à jouer à WWF Raw

Le monde des jeux vidéos a bien évolué depuis 30 ans. Pour en être sûr, il suffit de regarder cette vidéo ressortie de la boite à archives par le compte X 90s WWE.

On y voit la légende Razor Ramon, alias Scott Hall, décédé à l’âge de 63 ans, nous donnait un cours très caractéristique de son personnage de l’époque sur comment jouer à WWF Raw. Oui, pour les plus jeunes, pas de faute de frappe, la WWE s’appelait la WWF…

Superstar du catch extrêmement marquante et influente, Scott Hall a interprété l’éternel Razor Ramon, cure-dent dans la bouche, accent cubain, ceinture intercontinentale à la taille.

Par la suite, passé par la WCW, membre fondateur de la mythique NWO, New World Order, avec Kevin Nash et Hulk Hogan, il a malheureusement été souvent victime de son addiction à l’alcool.

Dans cet extrait, on le découvre en plein tuto, tout à fait dans l’ère du temps des années 2010-2024. Cela a pourtant été réalisé dans les années 90.

« Tu veux devenir un grand catcheur ? Sur Super Nintendo, appuie sur YAL, sur Sega, appuie sur ACL. Le ‘Bad Guy’ te recommande ces boutons pour terminer le combat.« 

Et le voilà dans une explication magique de chaque touche selon leur utilité dans le jeu. « Pour mon finish spécial, le Razor’s edge, attends que ton adversaire ait peu d’énergie et verrouille R !« . Merci, chico !

Thibaud Vézirian.

Des Lyonnais en pleine bourre en terres écossaises, Alexandre Lacazette brille (1-4)

L’OL beaucoup trop fort, ce jeudi soir, en Europa League, pour les Glasgow Rangers. Les Ecossais n’ont pas fait le poids longtemps face au talent de l’Olympique lyonnais, solide vainqueur 1-4. On a constaté un vrai écart entre les deux équipes.

Deux victoires en deux matchs, ils font le job avec sérieux et talent. Dans le sillage du remarquable Malick Fofana, dans tous les bons coups et auteur d’un doublé, ou d’un Rayan Cherki, efficace et déterminant, Lyon s’est fait plaisir à Glasgow, ce jeudi soir, en Ligue Europa. Une victoire nette et (quasi) sans bavure.

Seuls bémols, les sorties sur blessure de Clinton Mata, taulier défensif, et de Nemanja Matic, pierre angulaire du milieu de terrain des Gones. Les examens médicaux en diront plus dans les prochaines heures.

Mais même sans l’expérimenté serbe, les Lyonnais ont agi avec sérénité et panache. Voire parfois avec quelques gestes de grande classe. Comme sur ce but d’Alexandre Lacazette, celui du 1-3, d’un tir somptueux en pleine lucarne. Jack Butland ne peut que constater les dégâts.

Troisième victoire d’affilée toute compétition confondue, du spectacle, des buts, un Lacazette décisif, l’OL a enfin lancé sa saison.

Au classement, après deux journées sur huit, l’OL se positionne en tant que co-leader, aux côtés d’équipes comme Tottenham ou la Lazio de Rome, vainqueur de Nice.

Droits TV, Ligue 1, IPTV, Arabie Saoudite : DAZN en grandes difficultés ?

Serait-ce une nouvelle catastrophe à venir pour le football français ? Le diffuseur DAZN aurait obtenu les faveurs d’environ 100 000 abonnés depuis le début de la saison, mi-août. Un échec terrible, avec des répercussions financières graves.

Devenu diffuseur officiel de la Ligue 1 un peu à la dernière minute, DAZN (« DaZone ») paye le fait que la Ligue de Football Professionnel (LFP) a tergiversé très longtemps pour finalement obtenir de faibles montants de droits TV.

C’est le journaliste Abdellah Boulma qui donne cette inquiétante information pour le football français : DAZN ne compterait qu’un peu plus de 100 000 abonnés. Pour rappel, en pleine crise Covid, MediaPro (producteur de la chaîne Téléfoot) avait décidé de cesser ses paiements alors qu’il totalisait 400 000 abonnés…

Selon le même journaliste, DAZN pourrait quitter les lieux d’ici deux ans, en 2026, sauf aide financière extérieure ou augmentation significative de ses abonnés. Pour information, une clause de sortie a été fixée à 1,5 million d’abonnés en 2026… Un chiffre qui paraît déjà inaccessible tant les débuts ont été laborieux.

Certes, avec le niveau de l’AS Monaco ou de l’OM cette saison, la lutte pour le titre semble un peu moins déséquilibrée mais le manque de stars, l’essor de l’IPTV, le niveau des tarifs d’abonnements et le bazar à la LFP n’ont rien arrangé. L’image du football français auprès du grand public est désastreuse, que ce soit dans les grandes villes ou dans les campagnes. Et ce, même si les stades sont relativement bien remplis et que le spectacle reste agréable en ce début de saison.

Abdellah Boulma rappelle que de l’argent frais en provenance de l’Arabie Saoudite pourrait aider DAZN à poursuivre son chemin. Une donnée qui confirme mes informations révélées dans le Dèj Foot en 2020 et 2021 au sujet du rapprochement très clair réalisé par DAZN avec l’Arabie Saoudite. Les hommes d’affaires saoudiens ne jetteront pas l’argent par les fenêtres. Ils financeront uniquement si la suite du projet est viable.

Qu’est-ce qui pourrait changer la donne ? Une augmentation significative du nombre d’abonnés semble être un mirage actuellement. Les abonnements IPTV sont indétectables. Impossible d’aller faire migrer un abonné IPTV vers un pack DAZN, qui coûte beaucoup plus cher et qui diffuse bien moins de contenus. Les Français, certes hors la loi, ne vont pas payer plus pour obtenir moins.

La seule solution ? Ramener de nouvelles têtes d’affiche en Ligue 1 et mettre en place rapidement le renouveau de la rivalité PSG-OM. Raviver la flamme. Tout cela passe bien entendu par le dénouement annoncé (mais incertain en termes de dates) de l’officialisation de la cession de l’Olympique de Marseille à un consortium d’entreprises mené par l’Arabie Saoudite. Encore eux.

Déluge de buts (et de pluie), Nice corrigé à Rome face à la Lazio (4-1)

Difficile entrée en matière pour Nice en Europa League, un seul point après deux rencontres. Les hommes de Franck Haise se déplaçaient ce jeudi en terres romaines, celles de la Lazio de Matteo Guendouzi. Et ça ne s’est pas bien passé du tout.

Sous une pluie battante, avec un terrain du stade Olympique à la limite du praticable, la Lazio a bien mieux manoeuvré que les Aiglons. Une performance terne des rouges et noirs alors que ses supporters pensaient pouvoir en attendre plus.

Nice craque dés la 20e minute de jeu, d’un tir enroulé somptueux de l’Espagnol Pedro, 37 ans.

L’OGC Nice réagit timidement et va courir après le score tout le match. Notamment à cause du talent d’un homme, l’attaquant laziale Valentin « Taty » Castellanos, buteur d’abord à la 35e d’un petit piqué délicieux devant Marcin Bulka puis d’un tir imparable à la 53e (3-1).

Un penalty de Mattia Zaccagni (4-1, 67e) enlève définitivement le maigre suspense restant. Deux succès en deux matchs pour les Romains, une défaite et un nul pour Nice, il y a urgence à prendre des points.

Lors de la prochaine journée, le 24 octobre, Nice se déplacera en Hongrie, sur la pelouse du Ferencváros TC, battu déjà à deux reprises.

« J’ai lu que tu aimais Michael Jordan. Eh bien, lui… » : les mots forts de Luis Enrique à Kylian Mbappé

Pour obtenir l’attention de ses joueurs, un entraîneur doit sans cesse se réinventer : prise de parole devant le groupe, entretiens individuels. Il doit aussi s’adapter à la psychologie de chacun et savoir faire mouche pour décupler le mental de ses troupes.

La saison dernière n’a pas été simple pour Luis Enrique, confronté au départ annoncé de Kylian Mbappé et obligé de l’écarter du onze petit à petit. Dans la série espagnole centrée sur l’entraîneur du Paris-SG, diffusée sur Movistar, une séquence fait particulièrement parler d’elle.

Face à un écran géant, diffusant une séquence de match, Luis Enrique décortique le jeu et insiste auprès de son attaquant star : « J’ai lu que tu aimais Michael Jordan. Michael Jordan a piqué les cou**les de ses coéquipiers. Eh bien, lui, il se tuait en défense, comme un fils de pu** ! »

Avant de poursuivre : « Les deux mois qu’il te reste, je veux que tu sortes d’ici par la grande porte, Kiki. »

Des mots qui n’ont pas été suivi de faits puisque régulièrement, Kylian Mbappé a été envoyé sur le banc des remplaçants et n’a jamais retrouvé le rythme obligatoire afin de briller en Ligue des Champions. Paris s’est fait éliminer au Parc des princes en demi-finale retour par le Borussia Dortmund, pourtant loin d’être favori.

De même, si la comparaison avec Michael Jordan aurait pu donner la rage de vaincre à Kylian Mbappé, il n’a en réalité jamais été animé par cette capitale volonté de défendre. L’avant-centre étant pourtant le premier défenseur… L’argument n’a donc pas fait mouche.

À la fin de la séquence, Luis Enrique et Kylian Mbappé quittent rapidement la salle dans des sens opposés, sans discuter du sujet plus longuement.

Les faits nous ont montré que finalement, Kylian Mbappé n’a pas été conquis par les arguments pourtant intéressants du coach.


Pour retrouver Le Dèj Foot, l’émission animée par Thibaud Vézirian, rendez-vous chaque midi de 12h30 à 14h30 en direct sur Twitch ou sur sa chaîne YouTube pour le replay.

LOSC 1-0 Real Madrid : le chant de la victoire lancé par… Ethan Mbappé !

Peut être qu’un jour, Ethan Mbappé deviendra grand. En attendant, le petit frère de Kylian évolue au LOSC depuis cet été. Et s’il n’a pas pu participer (blessé) à cette rencontre si symbolique, face à son frère, tête d’affiche du grand Real Madrid, le garçon de 17 ans était le premier à lancer le cri de la victoire dans les vestiaires…

Les Dogues sont aux anges après la victoire incroyable de Lille face au Real Madrid, vaincu pour la première fois depuis 36 rencontres !

L’homme du match se nomme Edon Zeghrova, auteur du tir qui a permis d’obtenir le penalty décisif, mais c’est toute l’équipe qui est à féliciter. Ainsi que le staff technique, mené par Bruno Genesio, un des trois coachs au monde à avoir déjà battu José Mourinho, Pep Guardiola et Carlo Ancelotti sur la scène européenne. Enorme !