NBA : Déjà un logo spécial Victor Wembanyama ?

Un alien dans des champs du sud du Texas, aux Etats-Unis ? C’est ce qui a été aperçu au moment de l’éclipse solaire totale, qui a traversé le pays lundi. Ville après ville, les mêmes cris de gens émerveillés par ce plongeon dans l’obscurité, en plein jour.

Mais qu’est-ce donc que ce dessin d’alien dévoilé au même moment dans cette vidéo de l’équipementier Nike ? Tout porte à croire que c’est bien un clin d’œil à notre OVNI français, Victor Wembanyama, joueur des San Antonio Spurs. Celui qui du haut de ses 2m24 à 20 ans chamboule la planète basket.

Depuis son arrivée dans le championnat NBA il y a un peu plus de six mois, il impressionne tous les suiveurs. Ainsi que les légendes de ce jeu, à commencer par LeBron James, qui l’a le premier qualifié d’ « alien ».

Ainsi, lors du All-Star Week-end, « Wemby » portait un visage d’extraterrestre sur sa paire de chaussures. Surnom adopté, visiblement. Et désormais logo commercial de son équipementier ? Fort possible. La « Wembymania » est en marche.

Ses vidéos highlights sont les plus regardées, ses maillots se vendent comme des petits pains. Pour beaucoup, notre jeune français va dominer le monde du basket mondial pour les 15 prochaines années. Ça valait bien un logo spécifique… Phénoménal.

L’étrange communication de Kylian Mbappé

Il semble excédé. 64e minute de jeu à l’Orange Vélodrome, dimanche soir. Le PSG mène déjà 1 but à 0 face au rival marseillais. Mais Luis Enrique choisit (encore une fois) de faire sortir la star du football mondial, Kylian Mbappé.

Surpris et vexé, ce dernier baisse la tête, assène trois mots d’insultes (d’après les experts de la lecture labiale !) à son entraîneur puis rejoint directement les vestiaires. Il ne verra pas son PSG, dont il est le capitaine, inscrire un second but, synonyme de victoire 0-2. Une victoire symbolique propulsant toujours plus Paris vers le titre. Et reléguant l’OM à 23 points de l’ennemi.

De quoi ravir les supporters du Paris-SG ? Pas tout à fait. Dès la fin du match, sur son compte Instagram suivi par 112 millions d’abonnés -presque deux fois plus que le PSG-, Kylian Mbappé poste une photo qui aurait tout à fait pu illustrer une défaite.

De dos, sous une pluie battante, le regard dans les chaussures, le numéro 9 envoie un message fort. Sans rien écrire, ni rien déclarer, histoire de ne pas y aller en frontal avec ses dirigeants. Des dirigeants et un coach qui ont donc choisi de ne pas dérouler le tapis rouge pour les derniers mois de leur joyau (réduit à 51 minutes de temps de jeu par match depuis fin janvier).

Un joyau pourtant resté faire les beaux jours du PSG pendant sept saisons. Pas rien. Ses deux derniers mois dans la capitale sont ceux d’un spleen et d’une mésentente finale, avant le grand envol vers (sans aucun doute) le Real Madrid. La guerre d’égo est totale entre la star du football français et son entraîneur Luis Enrique. L’Espagnol est habitué à avoir un management clivant avec les stars qu’il a pu coacher : Francesco Totti, Léo Messi ou encore Sergio Ramos peuvent en témoigner. Pour ne citer qu’eux.

Interrogé au sujet du remplacement de sa star puis des prétendues insultes, Luis Enrique, lui, a évité le sujet. Comme d’habitude. Préférant se focaliser sur la suite. Avec ce ton toujours professoral. Le PSG fonce vers ce quart de finale de Ligue des Champions terrible face au FC Barcelone, le 10 avril. Avec un Mbappé agacé.

Gasly à Versailles, mariage surprise !

Un grand pilote français de F1 propriétaire d’un futur grand club de football ? C’est l’annonce surprise du jour. Le FC Versailles, pensionnaire de 3e division (10e en National), a communiqué l’arrivée d’un 3e propriétaire associé du club.

Pierre Gasly, qui baigne dans le football depuis tout petit, s’engage dans cette aventure. Et ce, malgré son emploi du temps surchargé de pilote de Formule 1 chez Alpine. L’objectif, participer au développement « à moyen et long terme » de ce club familial, « 100% français ». Aucun détail financier n’a été révélé au cours de l’officialisation du rapprochement.

« Le monde du foot me passionne, je suis tous les résultats. J’ai joué au foot quand j’étais petit », a précisé le pilote de 28 ans, également supporter du PSG, « en Normandie, on a Le FC Rouen, Quevilly-Rouen Métropole, Le Havre, Caen et moi, je jouais à Bois-Guillaume. C’était l’époque où j’avais fait les sélections à Auxerre, tout gamin, avec Guy Roux. J’ai toujours baigné dans cet univers. »

Le très actif président du FC Versailles Alexandre Mulliez a tenu à expliquer dans un communiqué publié sur le site du club comment Pierre Gasly apportera sa pierre à l’édifice : « Sa visibilité en France et à l’international renforcera également le rayonnement du club. Je suis convaincu que notre collaboration sera fructueuse. En tant qu’admirateur de longue date de la F1, je mesure la chance d’avoir Pierre à nos côtés pour atteindre tous nos objectifs. »

Interrogé par L’Equipe, Pierre Gasly a précisé que « ce n’est pas le plus gros engagement financier de (sa) vie d’entrepreneur. En revanche, c’est avant tout celui qui émotionnellement (l)’engage le plus. »

Pierre Gasly connaît un début de saison de F1 compliqué, avec aucun point en deux Grands Prix, au Bahrein et en Arabie Saoudite.

Mbappé au Real Madrid ? « Rien à foutre ! »

Le feuilleton à rallonge (plus de 3 ans que ça dure…) du départ de Kylian Mbappé du Paris-Saint Germain ne plaît pas à tout le monde. Après la large défaite de Montpellier face au PSG (2-6), son entraîneur n’a pas caché son étonnement devant une question d’un journaliste.

« Est-ce qu’il y a une part de soulagement de se dire que Kylian Mbappé ne sera plus là la saison prochaine ? », avance un journaliste en conférence de presse. Réponse laconique de Michel Der Zakarian, via une moue dubitative : « J’en ai rien à foutre… Qu’il ne soit plus là. Il n’est plus là, il n’est plus là, ce n’est pas grave. »

Une sortie médiatique dans le plus pur style Der Zakarian, mais qui a eu le mérite de faire plaisir à beaucoup de fans de football, lassés de n’entendre parler que du départ de France de Kylian Mbappé.

La séquence ne s’est pas arrêtée là. « Son match, vous le jugez comment ? », tente à nouveau le journaliste. Michel Der Zakarian reste stoïque et factuel : « Il nous a mis trois buts. On sait que quand on lui le laisse le temps… Il a un talent, il l’a mis où il fallait.»

L’entraîneur de Montpellier aurait préféré qu’on lui parle de l’opération maintien de son club, actuellement 14e de Ligue 1, avec un seul point d’avance sur le barragiste, le FC Nantes.

La statue hommage à Kobe Bryant fait un gros flop

On se souvient de la statue complètement ratée, sur l’île de Madère, pour rendre hommage à la carrière fantastique de Cristiano Ronaldo. C’est encore une histoire de statue, mais cette fois, elle est ressemblante, et c’est déjà pas mal.

À Los Angeles, tous les fans des Lakers souhaitaient avoir un monument mythique pour se souvenir de Kobe Bryant, décédé tragiquement le 26 janvier 2020, dans un accident d’hélicoptère, en présence d’une de ses filles. C’est chose faite depuis début février. Sauf que certains ont été regarder de plus près… Aïe.

Si cette statue de la légende des Lakers, quintuple champion NBA, double champion olympique, reproduit bien la mimique index levé de l’ex numéro 8 et numéro 24, des détails sont désolants.

Le 22 janvier 2006, Kobe Bryant inscrivait 81 points avec les Los Angeles Lakers face aux Toronto Raptors. Un moment d’histoire du sport mondial. Pour la mémoire, les Lakers ont donc voulu reproduire sur le côté de la statue, devant la Crypto.com Arena, la feuille de match de cette folle rencontre. Le problème, c’est que plusieurs fautes sautent aux yeux.

Un ex-joueur des Lakers, Von Wafer, a été rebaptisé « Wom Wafer ». Chez les Raptors, José Calderon est devenu « José Calderson ». Et quand on aperçoit la liste des joueurs non entrés en jeu sur « décision » de l’entraîneur, on peut lire « decicion » avec deux c… Ça la fout mal.

Selon le porte-parole des Lakers, la franchise n’aurait pas attendu les moqueries des réseaux sociaux pour agir et il est prévu que des modifications soient rapidement apportées.

Si rigoureux et travailleur, Kobe Bryant appréciera. De là-haut. Il y a six ans, il remportait d’ailleurs un Oscar, celui du meilleur court-métrage d’animation avec « Dear Basketball ».