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L’OM tient tête à l’Atalanta et peut encore rêver d’une finale (résumé et buts)

Un bijou. Si l’OM n’a pu faire mieux qu’un match nul (1-1) à domicile en demi-finale aller d’Europa League face à l’Atalanta Bergame, le geste de la soirée est à mettre au crédit d’un Marseillais. Encouragé quelques jours avant par Emmanuel Macron en personne, Chancel Mbemba a brillé. Le défenseur central international congolais s’est même mué en buteur…

Son tir enveloppé pied droit a trouvé la lucarne du portier italien. Nous sommes alors à la 20e minute de jeu. L’Olympique de Marseille venait de passer un premier quart d’heure difficile, bloqué dans son camp par le pressing italien incessant et déjà mené au score. Scamacca avait fait faux bond à la défense olympienne pour l’ouverture du score (0-1, 11e).

Poussés par un Orange Vélodrome en mode volcan, les Marseillais vont redresser la tête, se lâcher et même s’offrir les meilleures occasions.

D’abord par Aubameyang, seul face au gardien en fin de première période, bien servi par Clauss. Puis à nouveau d’une reprise de la tête après l’heure de jeu. Quelques secondes après son entrée en jeu, Ounahi ouvre lui aussi son pied mais son tir finit sur l’arrête des cages italiennes ! À quelques millimètres près… Mais ça ne rentre pas et les 65 000 supporters présents ce jeudi soir doivent se contenter de ce résultat.

Avec une défense solide, autour de l’Argentin Balerdi, de plus en plus fiable, et avec le retour des cadres, l’OM peut nourrir tous les espoirs. L’Atalanta Bergame a montré des qualités mais aussi des largesses défensives.

Rendez-vous jeudi prochain pour leur « finale », ce match retour qu’il faudra remporter, d’une façon ou d’une autre. Dans le temps réglementaire, en prolongation ou aux tirs au but. Mais cette fois, ce sera à Bergame.

Coup dur pour un taulier des Bleus et du PSG, le message de soutien de Kylian Mbappé

C’est une très mauvaise nouvelle pour l’équipe de France, à un peu plus d’un mois du début de l’Euro en Allemagne. Une mauvaise nouvelle également pour le Paris-Saint Germain, au coeur de son sprint final pour jouer la finale de la Ligue des Champions et remporter la Ligue 1.

Dortmund, mardi soir, 40e minute de jeu. Lucas Hernandez s’assoit. Il ne peut pas continuer. Son genou gauche s’est bloqué dans le sol à la 36e minute de jeu, alors que Fullkrug ouvrait le score pour les Allemands. Le défenseur central gaucher du PSG fait grise mine. Il connaît cette douleur.

Ses coéquipiers comprennent petit à petit que c’est grave. Son genou est vraiment touché. Lui qui avait déjà subi une rupture des ligaments croisés du genou droit lors de la Coupe du monde au Qatar va devoir repasser par la table d’opération.

Fin 2018 puis début 2019, il avait déjà subi une grosse entorse du genou droit puis une distorsion du ligament… Des alertes à droite avant la grosse blessure de novembre 2022. A-t-il eu des alertes au genou gauche précédemment cette saison ?

Après des examens complémentaires et une IRM ce jeudi, Lucas Hernandez est fixé : Rupture des ligaments croisé du genou gauche. Le PSG vient de communiquer. Il va subir une intervention chirurgicale dans les tout prochains jours. Une absence qui peut aller de 4 à 8 mois selon les techniques de rééducation.

Très vite, cet après-midi, son coéquipier chez les Bleus et au PSG (pour encore un mois) poste sur son compte Instagram un message d’encouragement. « 𝙈𝙤𝙣 𝙜𝙪𝙚𝙧𝙧𝙞𝙚𝙧, 𝙐𝙣𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙫𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙚́𝙥𝙧𝙚𝙪𝙫𝙚 𝙙𝙞𝙛𝙛𝙞𝙘𝙞𝙡𝙚 𝙢𝙖𝙞𝙨 𝙩𝙪 𝙣𝙚 𝙨𝙚𝙧𝙖𝙨 𝙟𝙖𝙢𝙖𝙞𝙨 𝙨𝙚𝙪𝙡 𝙤𝙣 𝙚𝙨𝙩 𝙩𝙤𝙪𝙨 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙩𝙤𝙞. 𝘽𝙞𝙜 𝙛𝙤𝙧𝙘𝙚 𝙢𝙤𝙣 𝙛𝙧𝙚̀𝙧𝙚. » Des centaines de supporters suivent aussi via leurs réseaux sociaux.

Prêtres, rabbins, imams, pasteurs, évêques réunis pour un match de football

Cause commune. Un grand rassemblement inédit. Voire unique dans l’histoire du sport. Un match entre religieux (mais pas que) est organisé ce dimanche à 15h, au stade Léo Lagrange à Poissy (Yvelines). C’est une nouvelle fois le Variétés Club de France à l’initiative d’un tel événement.

Un an après son pèlerinage à Rome auprès du Pape François, l’équipe du Variétés, fondée par Jacques Vendroux il y a plus de 50 ans, continue de surprendre. Ce dimanche, les images risquent d’être cocasses. Un prêtre passeur décisif pour un rabbin ? Un imam buteur de la tête sur un centre d’un évêque ? Un protestant qui tacle un orthodoxe ? Fort possible, c’est le football.

Du beau monde, autres que des religieux, est aussi convié à ce match hors normes. L’ancienne gloire du PSG, Raï, et l’indéboulonnable Michel Drucker donneront le coup d’envoi à 15h. Quelques minutes avant, une prière commune sera célébrée par les quatre représentants des religions à 14h50, au milieu du terrain, en hommage aux victimes du drame de Furiani à Bastia, le 5 mai 1992. 19 morts et 2357 blessés. Jacques Vendroux en fut un rescapé.

Invité de la matinale de CNews, ce jeudi, Jacques Vendroux avait le sourire : « Je leur ai demandé de nous envoyer le meilleur footballeur de leur diocèse ! Et ils seront tous là dimanche ».

Jacques Vendroux souhaite envoyer un signal fort de rassemblement à travers ce match atypique. Et il ne s’est pas empêché de glisser une indiscrétion sur la numérotation des joueurs : « Haïm Korsia m’a demandé de jouer avec le numéro 6. Pourquoi ? Car c’est un grand fan des Verts, de Dominique Bathenay ! » Une référence que les moins de… 40 ans ne peuvent pas trop connaître.

Côté terrain, l’équipe du Variétés Club de France opère une large revue d’effectif. Une trentaine de joueurs sont conviés à participer à cette rencontre symbolique. Parmi eux, la présence de Monseigneur Emmanuel Gobilliard, évêque de Digne, Riez et Sisteron. Mais aussi le grand rabbin de France Haïm Korsia ou encore Mohamed Ahsaini, un des imams de la mosquée d’Ivry, et Amos Ngoua Mouri, pasteur de l’église protestante de Clamart.

Pour relever le niveau technique, d’anciennes gloires du football professionnel comme Alain Giresse, Robert Pires, Jessica Houara D’hommeaux, Romarin Billong ou Olivier Dacourt seront de la partie. De même, Wilfrid Mbappé (le papa de Kylian) ou le journaliste Thibaud Vézirian chausseront les crampons. Le Président du Variétés Club de France, ancien maire de Poissy et désormais député des Yvelines, Karl Olive, fait également parti de la liste des conviés.

À noter que face au Variétés, la sélection nationale des prêtres sera composée de 21 joueurs dont d’anciens professionnels. Coachée par le père Bertrand Cherrier, ancien des Girondins de Bordeaux, cette équipe aura notamment la présence du pasteur anglican Jean-Luc Sergent, accompagnateur spirituel d’Olivier Giroud.

Même l’arbitre sera un religieux puisque l’ancien arbitre professionnel Monseigneur Dominique Lebrun officiera, lui qui est habituellement archevêque de Rouen. La rencontre sera retransmise sur la chaîne KTO et sur KTOTV.com.

Ligue des Champions : Paris rentre bredouille d’Allemagne…

C’est un échec cuisant pour le Paris-Saint Germain de Luis Enrique, décidément en difficultés lors des matchs aller, comme face à Barcelone. Dans cette demi-finale de Ligue des Champions, jouée sur la pelouse de Dortmund, les Parisiens n’ont pas réussi à marquer. Et ont craqué (1-0).

Le match retour, mardi prochain au Parc des Princes, s’annonce palpitant. Mais après cette première confrontation, Paris inquiète ses supporters ainsi que les suiveurs. Car le Borussia Dortmund n’a rien d’un ogre. Il suffit de regarder les deux demi-finales de Ligue des Champions pour se faire une idée. Celle du Bayern face au Real Madrid (2-2), mardi soir, était d’une toute autre intensité.

Paris a déjoué. Paris ne s’est procuré aucune occasion nette. C’est le résumé de la première période parisienne à Dortmund. Luis Enrique a eu tout faux dans son système mis en place pour gêner les Allemands, même si Paris a eu, comme à son habitude, plutôt la maîtrise du jeu. Un pressing intéressant, certes, des récupérations de balle hautes. Mais ensuite ? Une utilisation stérile, comme souvent face à des blocs regroupés et avec de l’engagement physique.

Pas aidés par la sortie prématurée de Lucas Hernandez, les Parisiens ont notamment pris l’eau sur les côtés. Où Hakimi et Mendes ont vécu une sale soirée face à Adeyemi, dans tous les bons coups, et Sancho, si facile.

C’est sur l’action de l’unique but de la soirée, signé Fullkrug (1-0, 35e), pas élégant pour un sou mais diablement efficace, que Lucas Hernandez va d’ailleurs se blesser au genou. Les supporters du PSG et de l’équipe de France espèrent que les examens ne révèleront pas une nouvelle rupture des ligaments croisés, comme il y a deux ans.

Mené au score, le Paris-SG sort alors un peu la tête de l’eau. Quelques ajustements tactiques de Luis Enrique permettent à son équipe de retrouver de l’allant. Dembélé retrouve l’aile droite, Mbappé dézone sur son côté gauche préféré. D’ailleurs, c’est là qu’il se procure sa première occasion : son tir est repoussé par le poteau gauche du portier allemand ! Dans la foulée, Hakimi touche l’autre montant ! Quand ça ne veut pas…

Paris n’a rien à envier au Borussia, dont presque aucun joueur n’aurait une place de titulaire assurée au PSG si l’on compare les effectifs. Mais c’est bien le Borussia qui fait la bonne opération de ce match aller. Si l’arbitre n’avait pas fermé les yeux sur une poussette de Mendes sur Fullkrug en seconde période, Dortmund aurait même pu bénéficier d’un penalty.

Rendez-vous mardi soir, 21h, pour découvrir un autre PSG. Revanchard, sans doute, et poussé par son public. De quoi remonter ce but de retard et envisager une qualification historique en finale de Ligue des Champions.

Football sans collant : la FFF traque-t-elle les musulmans ?

Tout est parti d’un tweet ce lundi 29 avril à 17h17. Un footballeur se plaint d’avoir reçu une remarque d’un arbitre, à la mi-temps d’un match. Un match dont on ne connaît ni le contexte, ni la météo. L’arbitre est venu prévenir ce « Monsieur Sangaré » que dorénavant, le port d’un collant en plein match était encadré. Suite à une circulaire envoyée fin février par la FFF aux différentes ligues de football.

« Hier j’avais match, à la mi-temps l’arbitre il vient me voir : ‘Mr Sangaré, juste pour vous dire, faites attention par rapport à votre collant, on a une circulaire qui est passé et c’est maintenant interdit sauf grand froid’, j’trouve que c juste une chasse aux sorcières. »

En lisant la lettre envoyée par la Fédération Française de Football, on découvre que celle-ci souhaite appliquer un total « principe de neutralité ». Porter un collant ou un casque en match officiel ferait partie pour la FFF « des signes ostensibles visibles d’appartenance ».

« Seule la direction médicale de la FFF pourra accorder une dérogation relative aux ports de ces équipements en cas de présentation d’un dossier médical complet. (…) Ou en cas de grand froid uniquement. » Les joueurs les plus frileux sont désormais prévenus.

Quand faut-il considérer que le « grand froid » est activé ? Alors que le froid s’éloigne petit à petit en France en cette fin avril, certains parents s’inquiètent : « Beaucoup d’enfants dans les catégories jeunes portes des collants l’hiver, Idem chez des U15 et U17, et tous ne sont pas des musulmans ! » Certains ont déjà imaginé la parade, par exemple en achetant des genouillères adéquates ou des jambières de compression.

Sur les réseaux sociaux, et notamment sur X -le plus virulent d’entre eux-, les sportifs sont vent debout contre cette missive. Pour beaucoup, la FFF souhaite « simplement empêcher les musulmans de se couvrir les jambes ». Certains cherchent encore où est la signification religieuse du port du collant en plein match de football. L’islamisation de la France passerait par le port de collants sur les terrains de football ? « On est dans South Park ? », s’étrangle un compte X influent, visiblement surpris par cette lettre de la FFF.

Le collectif contre l’islamophobie a lui aussi réagi rapidement : « Interdiction du port du foulard pour les joueuses musulmanes, interdiction du jeûne pendant le mois de Ramadan, et maintenant interdiction de porter un collant ? Où donc va s’arrêter l’obsession de la FFF sur le contrôle des joueurs musulmans ou supposés comme tels ? »

Ni la FFF, ni Philippe Diallo son président, n’ont encore réagi à la polémique qui vient de naître. Ils devraient la découvrir dans les prochaines heures avec surprise. Puisque cette lettre n’avait alors jamais fuité. Envoyée le 27 février aux ligues et districts, elle rebondit deux mois plus tard via la gêne évidente de certains sportifs ou citoyens.

Francis Ngannou, le coeur brisé

Il n’y pas d’âge pour perdre un enfant. Mais quand celui-ci n’a que 15 mois, on imagine l’horreur pour la famille de Francis Ngannou, star du MMA et de la boxe. Le franco-camerounais vient d’annoncer via ses réseaux sociaux le décès soudain de son fils Kobe.

« Trop tôt pour partir mais il est bien parti. Mon petit garçon, mon camarade, mon partenaire Kobe était rempli de vie et de joie. Maintenant, il est allongé, sans vie. J’ai hurlé son nom encore et encore mais il ne répond plus. »

Le champion poursuit par ces mots émouvants : « J’étais à mon meilleur près de lui et désormais, je ne sais plus qui je suis. La vie est trop injuste de nous frapper là où ça fait le plus mal. »

Un message mais aussi un appel à l’aide d’un papa au coeur brisé. « Comment faire pour gérer une telle horreur ? Comment vivre avec ça ? S’il vous plaît, si vous avez la moindre idée, dites moi car je ne sais pas quoi faire, ni comment gérer ça. »

Face à une telle annonce, les messages de condoléances affluent du monde entier. À commencer par son dernier adversaire, l’Anglais Anthony Joshua, via Instagram : « Que les souvenirs que vous avez en commun t’apportent un peu de réconfort. » Le footballeur Aurélien Tchouaméni ou le boxeur Souleymane Cissokho y sont également allés de leur message de sympathie.

Voilà un champion touché en plein coeur. Ancien clandestin et sans domicile fixe dans les quartiers de Paris, Francis Ngannou était sorti de la pauvreté grâce à son art du combat. Un parcours particulièrement inspirant. Devenant en mars 2021 un formidable champion invaincu en UFC, dans la catégorie reine des poids lourds.

Un combat Saint-Denis vs Tsarukyan à l’UFC Paris ?

Quelle déception ! Les fans de Benoît Saint-Denis et d’Arman Tsarukyan s’attendaient à un combat magnifique entre deux stars du MMA. Les deux guerriers devaient s’opposer en grappling (une discipline proche de la lutte) le 18 mai prochain au Grand Dojo de Paris. Mais l’UFC en a décidé autrement…

Et les deux camps se rejettent la faute. Benoît Saint-Denis n’a pas tardé avant de poster en story Instagram puis sur X qu’Arman Tsarukyan avait parlé trop vite. « Une fois de plus, tu as ouvert la bouche pour rien. En plus de mentir, tu déçois tous les fans. J’ai hâte de te rencontrer dans l’octogone pour t’étouffer. »

Le camp de l’Arménien de 27 ans sourit des accusations du Français. Avec 22 victoires, 3 défaites en MMA, Tsarukyan est numéro 1 des poids légers de l’UFC depuis sa victoire contre la légende Charles Oliveira, à l’UFC 300 en avril. « BSD », lui, n’est que 13e challenger du champion Islam Makhachev.

Une annonce prématurée remise en cause par l’UFC ? Ou un duel jamais réellement décidé ? « Le coin de Tsarukyan a manqué de professionnalisme », a estimé Giom Peltier, le manager de Benoît Saint-Denis, à RMC Sport. C’est bien « God of War » Benoît Saint-Denis qui a parlé en premier de son prochain combat sur sa chaîne YouTube, sans dévoiler le nom de l’opposant. Dans la foulée, Arman Tsarukyan avait annoncé être l’adversaire du Français, dans le podcast de Michael Bisping.

L’UFC va-t-elle rebondir sur cette bisbille et organisé un combat de MMA entre les deux ? « Vous me connaissez, je n’aime pas patienter et j’aime être actif », a assuré BSD, KO au deuxième round le 9 mars dernier face à Dustin Poirier. Malade, il n’avait pu se montrer au niveau d’une légende de l’octogone.

Partie remise ? Tsarukyan a réagi fort, lui-aussi via son compte Instagram. Promettant de venir à Paris combattre BSD sur ses terres ! « Je vais te détruire devant tes fans chez toi, à bientôt »… Contrat signé ?

Benoît Saint-Denis surprend pour son grand retour

On avait quitté Benoît Saint-Denis KO, désabusé et surtout malade. Après sa défaite dans le 2e round face à Dustin Poirier, en mars, « BSD » avait promis de revenir vite et fort. C’est chose faite : le combattant français vient d’annoncer son retour, dans une vidéo sur sa chaîne YouTube.

La surprise, c’est que Benoît Saint Denis ne revient pas dans un octogone de MMA ! Le 18 mai, à Paris, au Grand Dojo, BSD participera à un combat de grappling. Une discipline assez méconnue, principalement au sol, proche de la lutte. Ou le vainqueur est désigné aux points ou par soumission de l’adversaire.

Interrogé par ses fans, « God Of War » Benoît Saint-Denis n’a pas fait traîner le suspense : « vous me connaissez, je n’aime pas patienter et j’aime être actif. Grappling professionnel, l’organisation s’appelle l’ADXC et ça va se passer à Paris le 18 mai au Grand Dojo ».

Du main event de l’UFC99 au Grand Dojo de Paris, il n’y a qu’un pas. Deux compétitions finalement très complémentaires. Mais BSD aura particulièrement fort à faire. Car si le Français n’a pas annoncé son adversaire, ce dernier l’a fait dans la foulée via le podcast de Michael Bisping. Ce sera Arman Tsarukyan, nouvelle star du MMA, challenger n°1 du champion des moins de 70 kg, Islam Makhachev. L’Arménien est un dur à cuire, en pleine progression.

Mais ce combat sera particulier pour les deux hommes. Dans les règles du grappling, les deux gladiateurs auront cinq rounds de trois minutes pour se départager. Visiblement, ils prennent tous les deux ce défi comme un exercice en vue de leurs prochains rendez-vous en MMA.

« Il connaît le grappling mais pour moi c’est plus avantageux parce que j’ai grandi avec la lutte », estime Arman Tsarukyan. Avant de poursuire : « Je dois commencer à m’entraîner, je m’entraîne déjà, mais rien de fou, une fois par jour, juste pour me détendre ».

Le guerrier arménien vient tout juste de battre le coriace Charles Oliveira à l’UFC 300, pour devenir prétendant numéro 1 au titre. BSD vs Tsarukyan, un rendez-vous difficile pour les deux hommes et un grand combat pour les fans français.