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Audiences : Le match des Bleus large leader devant la soirée électorale

Malgré le couac de la diffusion en différé de France-Canada, les Français avaient visiblement besoin de se changer les idées. TF1 s’affiche ainsi large leader des audiences de la soirée.

Malgré l’agacement total des fans de football, déçus de ne pas voir le coup d’envoi de France-Canada en direct, TF1 a fait carton plein. Avec 4,4 millions de téléspectateurs en moyenne, la première chaîne se place en tête des audiences de ce dimanche soir.

Si le match France-Canada n’a pas été diffusé en direct au moment du coup d’envoi (21h15) -car TF1 souhaitait poursuivre encore un peu le décryptage de l’annonce de dissolution de l’Assemblée nationale-, ça n’a pas empêché les Bleus d’attirer le record de téléspectateurs de la soirée.

La soirée électorale de France 2 totalise 2,9 millions de téléspectateurs alors que l’athlétisme sur France 3 et Zone Interdite sur M6 sont sous les 1,7 millions.

Carlos Alcaraz, nouveau roi de Roland-Garros, un rêve devenu réalité

C’est son premier sacre à Roland Garros. Et il semble en appeler d’autres. Le nouveau maître de Roland-Garros est espagnol. Carlos Alcaraz vient de remporter l’édition 2024 du tournoi du grand chelem sur terre battue. Il est un peu plus de 19h30 quand le jeune homme de 21 ans s’écroule de joie sur le court central.

Il l’a fait. 4h19 de jeu. Carlos Alcaraz vient de battre Alexander Zverev en 5 sets : 6-3, 2-6, 5-7, 6-1, 6-2. Renversant ! Favori de cette finale, l’Espagnol a dû réaliser un retour en force exceptionnel alors qu’il était mené 2 sets à 1. Scénario magnifique.

Les deux nouvelles stars du tennis mondial, numéro 3 mondial (Alcaraz) et numéro 4 mondial (Zverev), ont livré une prestation magistrale. Avec un Espagnol en monstre défensif, écoeurant par moments l’Allemand, doté pourtant d’une immense envergure.

Dans cette vidéo disponible ci-dessous, Carlos Alcaraz annonçait la couleur, dés l’âge de 12 ans. « Je veux gagner Roland-Garros et Wimbledon un jour ». C’est fait… La relève de Rafael Nadal du côté des serres d’Auteuil.

« Nous ne sommes pas tous des Teddy Riner ou des Zinedine Zidane mais on peut accéder à ses rêves » : Yann Rayepin, le livre de sa vie (INTERVIEW)

Le petit garçon qui rêvait d’être un champion a écrit le livre de sa vie. À 37 ans, Yann Rayepin est en pleine promotion de son premier livre, qui raconte son parcours. Celui d’un ex-champion de gymnastique. Il s’est confié à Entrevue.

Détenteur de 14 titres nationaux, individuels et par équipe, Yann Rayepin vit désormais près de Genève (Suisse), du côté français. D’abord chargé d’affaires pour de grosses entreprises, puis ingénieur d’affaires, il s’est ensuite consacré entièrement à son projet de livre. Afin de livrer sa vérité sur son parcours et aider les nouvelles générations de sportifs.

Thibaud Vézirian. Bonjour Yann, vous avez eu l’envie d’écrire ce livre, « Déraciné », qui raconte l’histoire vraie d’un petit garçon qui voulait devenir un champion. Comme beaucoup d’ailleurs. Qu’est-ce qui vous a poussé à le faire ?

Yann Rayepin. Je suis parti très tôt de l’île de la Réunion, vers 9 ou 10 ans. Sans mes parents. Je suis d’abord arrivé en internat pour 3 ans à Avignon, ça a été un choc. Mes parents sont restés vivre à 10 000 kilomètres, à Saint-André, je suis donc devenu autonome et indépendant très tôt. Si j’ai eu une belle carrière de gymnaste, je souhaitais en raconter les péripéties, les difficultés. Et surtout parler de l’impréparation à l’après-carrière de sportif de haut niveau. Il n’y avait pas d’accompagnement pour ça. J’ai donc eu cette envie de transmettre quelque chose. À mes enfants, de 5 et 9 ans, à mes parents aussi, car à l’époque, on ne se disait pas grand chose de ce qui se passait au quotidien.

Thibaud Vézirian. Il n’y avait ni téléphone, ni visio, ni tablette. Un tout petit peu Internet dans cette fin des années 90 que vous décrivez dans votre livre. Vous vous sentiez seul ?

Yann Rayepin. J’étais seul. Sans papa, sans maman. Mais j’ai été ensuite le premier sportif de haut niveau à intégrer l’EDHEC, une école de commerce à Antibes, sans horaire aménagé pour les sportifs de haut niveau. Je bénéficie alors de la gratuité de l’école et c’est tout. Mais l’idée de ce livre n’est pas de parler de la solitude en internat. J’ai eu l’envie profonde de partager la partie immergée de l’iceberg : la reconversion professionnelle et les sport-études, dont le terme est galvaudé. Les entraineurs et fédérations ne sont pas très contents quand on veut faire des études secondaires. Ce n’est pas leur objectif du tout.

T.V. Votre reconversion professionnelle vous est rapidement apparue comme primordiale ? C’est une preuve de grande maturité quand on est adolescent ou jeune adulte.

Yann Rayepin. Préparer ma reconversion professionnelle était le plus important. Et parler de ce chemin difficile aussi. On ne parle jamais de cette zone d’ombre, ce manque d’accompagnement, on est mis sur un piédestal en tant que sportif de haut niveau mais l’accompagnement ne suit pas. Je suis allé toquer à la porte de l’EDHEC : c’était la seule école à ne pas faire d’horaires aménagées pour les sportifs de haut niveau. Ils m’ont dit d’aller d’abord passer mon concours. Je l’ai fait. Avec la deuxième meilleure note à l’oral. J’étais le premier sportif de haut niveau à intégrer l’école. J’ai été exempté d’assiduité mais pas des examens. Je devais rattraper les cours en plus de mes deux entraînements par jour.

« Le problème, c’est que ce sont toujours les mêmes qui sont là, aux commandes. »

Yann Rayepin, au sujet de la Fédération de gymnastique

T.V. Avec cet emploi du temps hyper chargé, on se dit qu’être sportif de haut niveau, en dehors du football et certains salaires mirobolants, peut-être, c’est un monde infernal si on veut viser une aussi belle carrière professionnelle derrière, non ?

Yann Rayepin. J’étais le patient zéro ! Le petit garçon que j’étais s’est bien vite rendu compte que la marche allait être assez élevée. Heureusement, tout s’est accéléré ensuite : après avoir eu mon diplôme d’entraîneur, vers 19-20 ans, l’EDHEC va me suivre jusqu’à l’INSEP en ouvrant un cursus de e-learning pour sportifs de haut niveau. J’étais le défricheur. Mais ça a été très difficile comme période, ce manque d’accompagnement. Il a fallu redoubler d’efforts. Aujourd’hui, être sportif de haut niveau ne vous garantit pas de carrière professionnelle par la suite. Les entreprises sont peu au fait du sport de haut niveau, on nous caricature de « bourrin ».

T.V. Écrire a été aussi un moyen de dénoncer de toutes les sombres affaires qui tournent autour de la Fédération de gymnastique ?

Y.R. Écrire, au début, je l’ai fait pour mes enfants. Comment ça se fait que la famille de papa est à la Réunion ? Comment ça se fait que papa était en équipe de France ? Ce sera intéressant pour eux de le lire un jour. Laisser une trace. Raconter tout ça à ma famille, mes parents. Ils ne savaient pas ce qui se passait à l’époque, comment étaient les entraineurs, comment c’était à l’entraînement. Il ne fallait pas communiquer. La Fédération a connu beaucoup d’histoires très limites. Ce partage d’expériences permet de faire évoluer les choses. Je n’ai pas été confronté à ces problèmes-là, même si c’était à mon époque. Ça correspondait à une façon de faire, où ce n’était pas grave s’il y avait de la casse. Le problème, c’est que ce sont toujours les mêmes qui sont là, aux commandes. C’est très compliqué pour un ancien sportif de haut niveau de rester ami avec cette Fédération. Je n’ai pas eu de rancœur en écrivant mais ce livre, c’était une main tendue pour mettre des choses en place, changer, évoluer. Et accepter les erreurs. Je ne peux pas dire que ça en prenne le chemin.

T.V. On peut tout de même dire que certaines affaires ont éclaté, notamment via des témoignages de femmes.

Y.R. Côté masculin, il y a eu beaucoup moins de courage que du côté féminin pour dévoiler des choses, dénoncer, tenir ensemble. L’omerta est plus présente chez les garçons. Mais mon combat, comme je n’ai pas été confronté à des violences physiques, c’est autre chose. Des violences morales, oui, j’en ai connu. Un manque d’accompagnement au niveau de la Fédération, oui, c’est clair. Une personne en charge de la formation me disait ne pas connaître l’EDHEC et que ça ne me servirait à rien d’intégrer cette école. Et maintenant cette personne est chargée de la reconversion professionnelle des athlètes depuis la Fédération, c’est absurde…

T.V. Avec autant de bâtons dans les roues, comment vous vous en êtes sorti ?

Y.R. J’ai eu la chance d’avoir un mental. Et on le renforce au fur et à mesure des expériences. Beaucoup de jeunes se cassent la gueule parce qu’ils ne peuvent pas suivre mentalement. On n’avait pas de téléphone à l’époque, à la fin des années 1990. Dans le froid, sans papa, sans maman. Même s’il y a pire qu’Avignon. Le choc était déjà là. C’est un livre qui s’appuie sur le fait de vouloir vivre ses rêves. Je me suis accroché, j’ai passé outre, j’ai franchi ces barrières, je suis venu pour ça. Et je vais réussir. Nous ne sommes pas tous des Teddy Riner ou des Zinedine Zidane mais on peut accéder à ses rêves. Je raconte ce parcours-là, ce déracinement-là. Quand on quitte le cocon familial.

T.V. Hormis les titres, quelle a été votre plus grande satisfaction ?

Y.R. Tout ! 14 titres nationaux, une médaille européenne, un diplôme de l’EDHEC, être élève à Sciences Po Paris, travailler avec les Nations Unis pour lutter contre le décrochage scolaire à Madagascar… Tout, tout ! Ce livre, c’est une nouvelle aventure. J’ai rencontré l’écrivain et enseignant Alain Mabanckou, au salon du livre à Genève, il m’a félicité. C’est génial. Et réussir à attirer l’attention des médias, c’est beau aussi.


Yann Rayepin, auteur de « Déraciné » (en auto-édition), 200 pages, 22 euros. Pour commander.

INTERVIEW – Malgré la mauvaise saison de l’OM, Redouane Bougheraba aura sa « finale » au stade Vélodrome

Ça passe ou ça clash. Avec Redouane Bougheraba, il faut suivre le rythme. Un rythme d’humoriste actuellement numéro 1 en France. Plus de 1,4 millions d’abonnés sur Instagram, des vidéos qui totalisent plusieurs millions de vues, des salles pleines… Un engouement rare pour un artiste français. Pour Entrevue, le Marseillais revendiqué se livre, quelques minutes après être sorti de scène. À retrouver en intégralité dans le nouveau numéro d’Entrevue, actuellement en vente.

Thibaud Vézirian : Redouane, tu seras le samedi 22 juin au milieu de l’Orange Vélodrome, pour une représentation unique de ton spectacle. Un rêve de gosse ?

Redouane Bougheraba : C’est exceptionnel ! À Marseille, ma ville, réunir tous ces gens… J’ai fait une réunion aujourd’hui avec la production, on a 27 000 billets vendus. On devrait être à plus de 30 000 quand le magazine va sortir. Et on table sur 40 à 50 000 spectateurs. Je pensais pouvoir faire venir tous ces gens en deux ou trois ans de spectacle mais pas en un soir.

Beaucoup t’ont déjà vu en tournée, sachant qu’avant l’Orange Vélodrome, tu auras déjà rempli l’Accor Arena (Paris) deux fois et la LDLC Arena (Lyon). Marseille sera un show unique ?

Plus de 350 000 spectateurs sont déjà venus sur la tournée. Donc oui, à Marseille, ce sera un nouveau spectacle. Il va y avoir des guests (NDLR : des invités), ça va être un événement unique et historique. Pour faire un stade, tenir les gens, il faut vraiment réaliser un spectacle visuel. Avec beaucoup d’émotions. Il y aura toute ma famille et aussi toute la famille artistique. On va faire un truc de malade ! De grande envergure. À la maison, avec des invités marseillais, voire internationaux. Je ne peux pas en dire plus mais il va y avoir de la musique aussi. On va essayer de choquer les gens ! Coachella, tu connais ? Mais à Marseille !

Thibaud Vézirian : Tu as pris une ampleur énorme sur les réseaux sociaux et dans l’univers médiatique. Sur scène, ça paraît très sportif. Tu as une préparation spécifique ? Tu as embauché un staff ? Préparateur physique, mental ? Comme un footballeur…

Redouane Bougheraba : Je reviens d’Inde, pour le tournage d’un film. J’allais tous les jours à la salle de sport. Je fais attention à la nutrition. J’ai perdu 8 kilos ! J’essaie d’arriver fit pour cet événement, comme un grand match. Je me prépare comme une finale de la Champions League ou un match de la Coupe du Monde. Je te jure, je me dis qu’il faut que je sois au top physiquement et psychologiquement. Mais ça va, j’ai plein de potes coachs, je connais plein d’anciens pros, plein de gars qui me suivent et m’envoient de la force, des conseils. L’Orange Vélodrome, c’est un gros événement, on ne va pas se rater. Tu ne peux pas arriver en surpoids. C’est une finale.

Une finale, ça se gagne…

Il faut qu’on mette l’impact physique. Après, je sais que les blagues seront là, le spectacle va être rôdé, il va être exceptionnel. Mais on ne laisse rien au hasard. On ne laisse rien passer. Je dois arriver physiquement au top.

Interview à retrouver en intégralité dans le nouveau numéro d’Entrevue, actuellement en vente.

Aulas de retour en force à Lyon, l’OL lui vend la LDLC Arena

Ils se connaissent bien. Ils ont déjà fait affaire l’an dernier. Après avoir cédé l’OL à John Textor, Jean-Michel Aulas vient de lui acheter la LDLC Arena, située juste à côté du Groupama Stadium.

C’était un investissement à moyen terme. La LDLC Arena avait coûté 140 millions d’euros à l’Olympique lyonnais. Sauf que cette salle multi-sport attenante au Groupama Stadium n’a rien à voir avec le football. Le boss de l’OL, John Textor, souhaitait ardemment recentré ses activités uniquement sur le football.

Ainsi, l’ancien patron légendaire de l’OL Jean-Michel Aulas vient de conclure le rachat de cette salle, notamment utilisée par l’ASVEL en basket mais aussi pour des concerts majeurs. Un deal signé ce jeudi matin en accord avec Holnest, la holding familiale de Jean-Michel Aulas.

C’est dans un communiqué officiel que John Textor a validé l’opération : « Nous sommes ravis d’avoir conclu cet accord avec Holnest. Depuis notre arrivée à Lyon, nous avons clairement exprimé notre volonté de consacrer l’ensemble de nos capitaux au football. Grâce à cet investissement et à la passion de Jean-Michel et de ses nouveaux associés, nous pouvons nous concenter sur notre objectif de jouer des coupes européennes à Lyon ».

Après avoir déboursé 140 millions d’euros dans une période compliquée pour le club, l’OL reçoit aujourd’hui 160M€. Avec un premier versement avant le 12 juin. De quoi boucler la saison dans une situation financière correcte et faire valider la suite par le gendarme financier du football français (DNCG), une aubaine après la frayeur sportive de début de saison.

EXCLU – Allô FFF, où est passé le fichier des interdits de stade ?

Faut-il vraiment attendre qu’un nouveau drame survienne dans le football français pour que les instances réagissent ? Après les nouveaux affrontements violents entre Lyonnais et Parisiens samedi en marge de la finale de la Coupe de France, ce sont des actes de racisme au Groupama Stadium qui choquent le monde entier. Cerise sur le gâteau, Entrevue est aujourd’hui en mesure de vous révéler que le fichier des interdits de stade n’est plus alimenté. Et chacun se renvoie la balle.

Impossible d’avoir une réponse à ce sujet auprès des instances du football français, ce n’est de la responsabilité de personne. « En tout cas, pas de nous », répondent en cœur FFF, LFP ou certains ministères questionnés. Philippe Diallo, président de la Fédération française de football, ou Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, ne semblent pas concernés par cette disparition. Ce fichier national des interdits de stade (FNIS) permettait pourtant depuis 2007 de centraliser les supporters les plus excessifs. Un garde-fou intéressant.

Entrevue a pu accéder à plusieurs mails éloquents concernant la situation des supporters de football interdits de stade. À deux mois des Jeux Olympiques, cet état des lieux inquiète particulièrement. Quand allons-nous régler le problème de la sécurité aux abords et dans les stades français ? Il est aujourd’hui si facile d’y faire entrer un peu n’importe quoi. Et surtout un peu n’importe qui.

À titre d’exemple, un billet pour la finale de Ligue des Champions Liverpool-Real Madrid au Stade de France en mai 2022 a été revendu jusqu’à 1875 fois… Fraude organisée, violence permanente. À qui profite le crime ? Pourquoi personne ne bouge ?

Selon nos sources, auprès de préfets notamment, il n’y a plus « aucune centralisation du fichier des interdits de stade depuis 2017 ». Pour certaines sources, il aurait même été « supprimé en catimini ».

Cela dérangeait visiblement certains clubs, soucieux de ne surtout pas embêter leurs ultras. Jean-Michel Aulas n’aurait pas été contre le fait d’enterrer ce moyen de contrôle embarrassant pour les supporters les plus virulents. Un moyen de s’acheter la paix en tribunes ? Quitte à avoir quelques hors-la-loi à gérer dans ses propres gradins ?

D’après nos informations, c’est en 2017 que l’ancien patron de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas serait allé rencontrer à ce sujet le ministre de l’Intérieur, Gérard Colomb, par ailleurs ancien maire de Lyon et grand supporter de l’OL. Le fichier disparaît des radars et ne semble alors plus d’aucune utilité. Une décision qui aurait été prise avec l’assentiment de Philippe Diallo, alors président de l’Union Patronale des Clubs Professionnels, et de Noël Le Graet, alors président de la FFF.

Ces dernières semaines, la LFP avançait fort pour finaliser un accord sur la sécurité avec les ministres de l’Intérieur, des sports et de la justice. Cela patine encore. Preuve des bisbilles entre hauts dirigeants du football français ?

Après de multiples coups de téléphone, une source nous indique finalement que le fichier serait en possession de la Direction générale de la police nationale (DGPN). Qui l’aurait enfoui bien au fond d’une pile de dossiers. Et son accès serait hyper « contrôlé ».

Que fait Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et ancien arbitre de très bon niveau, pour aider le football français à soigner ses maux (ici en photo avec les arbitres Stéphanie Frappart et Benoît Millot, à droite) ? Pourquoi ne pas remettre de l’ordre alors que le football français semble confronter à des faits de violence à répétition ?

Aucune information n’est disponible sur la date la dernière mise à jour du Fichier des interdits de stade. Combien de supporters pointent encore dans un commissaria ? Personne n’est en mesure de nous répondre. Alors faut-il s’inquiéter de la situation ? Moue dubitative…

Zinedine Zidane, enfin le retour ?

Il n’a plus coaché depuis mai 2021. Une éternité. Zinedine Zidane est-il proche de retrouver un banc de touche ? Interviewé par Le Media Carré, Zizou s’est confié longuement au micro de Raphaël Domenach, dans le cadre du salon Universe Football à Aix-en-Provence.

L’ancien coach du Real Madrid n’a évité aucun sujet lors de cette vidéo de 18 minutes : son rapport avec l’OM, son amour de Marseille, son avenir. Après avoir apporté la Ligue des Champions sur la pelouse lors de la finale de la Ligue des Champions remportée samedi par le Real Madrid (2-0) face au Borussia Dortmund, Zinedine Zidane a surtout parlé du seul club français à avoir déjà remporté celle-ci, l’Olympique de Marseille.

« À Marseille, aux alentours, on aime le sport. Il y a beaucoup d’athlètes qui sont sortis de cette région. C’est pourquoi on aimerait voir plus de Marseillais à l’OM, sortir des quartiers, parce qu’il y a un vivier incroyable ». 

Si Zinedine Zidane n’a jamais joué pour l’OM, des informations insistantes évoquent sa potentielle arrivée pour redresser le club. « Ça me manque de pas avoir joué à l’OM mais c’est comme ça. Je ne l’ai pas fait mais Marseille, moi, le club il est toujours dans mon cœur. De mes 11 à 14 ans, j’étais au stade Vélodrome. J’allais au virage nord, j’étais sous le panneau d’affichage. Un vrai ! Ça, de toute façon, personne ne va me l’enlever. »

Si son nom a souvent été évoqué pour prendre la succession de Didier Deschamps, le poste de sélectionneur des Bleus ne lui semble pas offert pour tout de suite. Didier Deschamps ayant encore un contrat longue durée. Envoyé tantôt au Bayern Munich, à Manchester United ou ailleurs -des rumeurs farfelues-, Zinedine Zidane a promis de revenir sur un banc. Même si pour l’instant il avoue savoir parfaitement occuper ses journées : padel, vie de famille, événements caritatifs.

« Bien sûr qu’entraîneur ça me manque, mais je suis occupé. Le plus important pour moi c’est d’être occupé, faire des choses. D’être actif quelque part. Et je le suis ! »

Si l’on pouvait penser que l’ancien numéro 10 de la Juventus avait délaissé le métier d’entraîneur, c’est faux. Pas de retraite prématurée : « Je suis toujours entraîneur. Oui le quotidien me manque quelques fois. Mais il faut savoir que le quotidien d’entraîneur c’est chaud. Il faut beaucoup d’énergie. Donc là j’ai pris une pause. C’est une grande pause. Mais c’est pas grave. Un moment donné, on verra ce qui va se passer et s’il faut remettre le couvert, on le fera. Mais ça me manque de temps en temps ».

« Absolument aucune classe » : guerre ouverte entre le PSG et Mbappé

Il ne sont pas près de passer leurs vacances ensemble. Kylian Mbappé n’a pas aimé sa dernière saison (forcée ?) au Paris-Saint Germain, le PSG n’a pas aimé ses dernières déclarations. Et ils le font savoir par presse interposée.

Le Paris-SG a décidément du mal avec la fin de parcours de ses stars. Après les départs ratés d’Edinson Cavani, Thiago Silva, Léo Messi ou Neymar Jr., c’est au tour de Kylian Mbappé de quitter le club déçu de leur façon de faire.

Interrogé à ce sujet avant France-Luxembourg, dimanche, match de préparation à l’Euro 2024, le capitaine de l’Equipe de France s’est montré souriant mais tout à fait explicite.

« On me l’a dit en pleine face, on m’a parlé violemment, on me l’a dit », qu’il ne rejouerait plus de la saison 2023-24 tant qu’il ne re-signerait pas au club. Il poursuit : « Luis Enrique et Luis Campos m’ont sauvé. Je naurais pas remis un pied sur le terrain sans eux. C’est la vérité, c’est pour ça que j’ai toujours eu cette reconnaissance par rapport au coach et au directeur sportif. »

Il ne veut pas cependant passer pour quelqu’un qui se moque des réalités : « Au PSG, je n’étais pas malheureux, cela serait comme cracher dans la soupe et au visage des gens qui m’ont défendu. J’ai toujours été heureux. Mais des choses et des gens me rendaient malheureux. »

Pour rappel, d’après nos informations, Kylian Mbappé avait toujours prévu de rester trois à quatre saisons maximum au Paris-Saint Germain. Et non sept. Il se voyait bien plus tôt au Real Madrid. Mais le forcing politique et financier a eu raison de ses choix initiaux. Ainsi, il ne comptait absolument pas prolonger encore au club. Chose insupportable pour la direction parisienne.

Nasser Al Khelaifi déclarait déjà en 2021 : « Mbappé ne partira jamais libre et ne sera jamais vendu. » Agacé par les avances du Real Madrid, le PSG avait même été s’offrir Léo Messi, contre tout bon sens collectif. Un choix qui n’a jamais convaincu plus que ça le Français, même s’il a beaucoup d’estime pour l’Argentin.

Ce mardi soir, les déclarations de Kylian Mbappé sont une goutte d’eau qui fait déborder le vase du côté de la capitale. Dans Le Parisien, on apprend d’une source proche du club que le PSG estime que le joueur « n’a absolument aucune classe ».

« Nasser Al Khelaïfi n’a jamais dicté la moindre décision à l’équipe. Luis Enrique l’a même dit lui-même mais malgré tout, Mbappé dit quelque chose et tout le monde imprime comme si c’était la vérité. »

Guerre de communication. À chacun sa vérité. Même s’il est curieux de s’appuyer sur les propos de Luis Enrique comme vérité quand on connaît le degré logique de loyauté que doit l’entraîneur parisien à son employeur. Mais dans ce clash par médias interposés, impossible de trouver un juste milieu tant les deux camps semblent irrémédiablement opposés.